- Vous êtes ici :
-
Accueil
-
Forum
-
VO2 CYCLING
-
CRs CYCLOS, BALADES, COURSES ...
- L'Octogonale
Recherche Kunena
L'Octogonale
- Circus
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
Je me permets de créer un sujet car effectivement, on pollue un peu le thread "T'as fait quoi aujourd'hui ??" avec nos CR long. Ca mériterait peut-être qu'on crée un fil pour les CR de courses ou de cyclos qui ne sont pas faites par plusieurs membres du forum ? Mais bon, je ne suis pas un ancien, c'est pas à moi de décider.
Donc aujourd'hui grand parcours de l'Octogonale, première cyclo de l'année. Je l'avais faite l'année dernière car la beauté des paysages et des parcours m'avaient été vantés par Pascal, qui m'accompagne cette année. le profil est là : www.openrunner.com/index.php?id=6588931
La première bosse fera les groupes, en espérant que j'en accroche un bon qui puisse me permettre de mieux faire que 96è/160 comme un an avant. Mais je sais avant le départ que ce sera dur car j'ai moins de bornes, moins d'entraînement, et que j'ai beaucoup de mal à me remettre de mes 3 semaines de décharge à cause de la tendinite. Le temps est magnifique, je pars juste avec les manchettes mais sans coupe-vent malgré les 7 degrés du départ.
Départ sans souci et première descente idem. On arrive à la première bosse, la Capelle, 3 bornes à 7%. J'ai décidé de la gérer, à 290w. Je vois pourtant tout le peloton me défiler sous les yeux à un rythme que je suis incapable de suivre, y compris celui de Pascal ou celui de copains avec qui je cours les we



Le fond des gorges n'est pas du tout plat, ce n'est qu'une succession de côte. Un compère m'apprend que ce sont les "raspes du Tarn", bien connues des touristes

Et là, c'est un peu le bingo

Les 30 derniers km défilent vite, dans des paysages toujours aussi magnifiques. Tout le monde a repris du poil de la bête, ce qui soulage notre locomotive et on remonte un nombre conséquent de participants, malheureusement souvent du petit parcours. Il ne nous reste qu'un dernier morceau, la côte de Bellecombe, cad la remontée sur La Primaube depuis le Viaur, 5 bornes à 3%, que tout le monde redoute chaque année, y compris les premiers car c'est là que se joue la gagne. Alors que nous étions à nouveau assez nombreux par un effet de coagulation des doublés, dès les premières rampes nous voilà à nouveau les mêmes 5/6 gars que dans la montée de 15 bornes 60 bornes plus tôt





Je termine donc en 4h29'31, en 134è position sur 198 classés, à 28,4 de moyenne. Je suis un peu déçu de ma perf, c'est un demi-km/h de moins que l'année dernière. Une étude rapide montre que j'ai sorti quasi les mêmes watts (222 vs 227), mais j'ai 1,5 kg de plus, 1000 bornes de moins et une période de forme pas identique.
Il faudra trouver un truc pour encaisser ces satanées premières montée en cyclo -et donc choper un groupe plus efficace- et revenir l'année prochaine !


Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gillesF78
-
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
- Messages : 7378
- Remerciements reçus 2019
On sent que tu t'es fait plaisir, et tu t'es fait des copains cyclo. C'est le plus important

Ton niveau va sûrement progresser après qq jours de surcompensation.
Région Grenobloise, GillesF78
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- jfd_
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 11249
- Remerciements reçus 1297



Pour ton résultat, pour de donner une 'meilleure' analyse, il faudrait que je vienne. Comme cela tu verrais les choses avec un autre référentiel : tu serais moins déçu

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Circus
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
Effectivement, beaucoup de plaisir dans cette cyclo aux paysages de toute beauté. On voyait même toutes les Pyrénées depuis le point haut à la fin de la grande montée, dans un ciel d'un azur sans poussière


Salut Jean-François,
Elle est vraiment à faire, et pour ceux qui roulent moins vite, y a quand même un groupe à son niveau. Les derniers sont en 19.5.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- cyclo13
-
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
- Messages : 2309
- Remerciements reçus 395
bon compte rendue on s'y croirais presque,le principal est que tu te sois fait plaisir,le résultat est secondaire quand on a pas la forme que l'on voudrais.tu seras mieux un peu plus tard,et bravo.

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- lebad
-
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
- Messages : 6435
- Remerciements reçus 801
Et bravo, tu t'es finalement bien ressaisi pour finir dignement. Ne jamais lacher

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Circus
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
Ça serait sympa si Phil81 venait également faire quelques lignes plus longues que dans le sujet "T'as fait quoi?", puisque lui aussi y a participé

Je dois rejoindre à Luc-la-Primaube Pascal, mon compagnon d'alpinisme, pour qui ça sera la première cyclo de l'année également. Lui aussi a été souvent victime de la malédiction du week-end, en plus d'une année professionnelle compliquée. Les prévisions orageuses pour la mi-journée ne m'ont pas découragé et puisque je n'ai pas fait une course au sec cette année, je finis par me dire que ça ne sera pas bien grave si on prend quelques trombes d'eau supplémentaires... La température est annoncée comme bonne (15°C au départ, puis beau ensuite avant les orages), je décide de partir sans manchette et avec juste un tricot de peau dessous.
Le parcours est le suivant :
On s'échauffe ensemble et on va se mettre sur la ligne à H-10' et on a la mauvaise surprise de se retrouver les deux derniers d'un peloton de 150 coureurs sur le grand parcours. Les années précédentes, le départ se faisait depuis La Primaube et on pouvait se placer comme on voulait sur la ligne, cette année il y a des barrières qui empêchent d'entrer par les côtés... On est un peu désappointés car comme il y a une nouvelle côte de 1 km au départ, on sait qu'on ne va pas accrocher un groupe de devant pour arriver au pied de la première montée où je pourrai appliquer ma tactique préférée, à savoir me laisser glisser derrière sans me retrouver dans les derniers...
Ça loupe pas au départ, on est bouchonnés par des gars qui ne savent pas mettre leurs pédales, qui préfèrent laisser un trou, bref, des gens jamais croisés habituellement et dont l'objectif est de finir simplement. Leur vision du cyclisme vaut bien la mienne, et je n'avais qu'à repérer le départ avant... On constate avec Pascal les dégâts quand on a une vue complète de la première descente, on est à 500m du premier groupe, à la fin d'un chapelet bien égrainé de coureurs... On remonte quelques groupes dans la première côte, dans la traversée de La Primaube et on est déjà dans le rouge dans la descente de la côte de Bonnecombe et en arrivant au pied de la montée de Comps (3,6 à 5%).
J'arrive à la passer en 13' à 261w, mais c'est assez trompeur. J'explose dedans après 7'30 à 290w, alors qu'au cardio j'ai 174 de moy sur la montée. Je n'ai tout simplement pas les jambes pour appuyer plus longtemps, n'arrivant pas à supporter davantage la tension musculaire. Un problème d'échauffement, l'entraînement de mercredi pas digéré ? En tout cas, ça confirme les mauvaises sensations d'avant-course. Je dois laisser filer Pascal, moins entraîné pourtant, et le bon groupe avec lequel j'étais au pied de la montée (un copain dedans finira à 15' devant moi au final).
Je me retrouve néanmoins dans un groupe bien fourni que je peux suivre sans trop de difficultés, contrairement à l'année dernière. Problème, ça ne s'organise pas du tout, le terrain constitué de séries de coups de cul sur les km 15 et 45 ne s'y prêtant pas. On sent bien également que tout le monde pense à la suite, et comme il n'y a aucun groupe en visuel devant, ça n'incite pas à appuyer. On va parcourir toute cette partie à 28.2 de moy, soit exactement ma moyenne finale. Il me semble que l'année dernière mon groupe avait davantage appuyé alors que j'étais à l'agonie en queue. Pascal qui était intercalé devant avec un gars de Bagnères est repris et il me faut lui rappeler de se planquer car il en a déjà baucoup fait. Avant Sales-Curan et le lac de Pareloup, on se fait doubler par les 4 échappés du petit parcours et Robin, comme chaque année, me passe un salut et des encouragements très amicaux ; le rituel étant dorénavant bien rodé, je lui réponds "Appuie feignasse !!", ce qui fait rire les autres vu la vitesse à laquelle ils nous déposent.
Après Sales-Curan, J'appréhende la montée "des éoliennes" à la sortie du village, qui passe au contraire sans souci à 256w sur 10"30, ce qui me revigore quelque peu moralement ; je me vois finir avec ce groupe, à condition de savoir gérer correctement les crampes sur la fin. La très longue descente de presque 20 bornes vers le Tarn est assez sportive : je n'ai aucune envie de rester dans les roues derrière sur cette route étroite et sans visibilité. J'accélère pour la faire devant et un autre gars avec le même gabarit que moi à la même idée. On s'isole à 4, dont une nana affûtée comme une pro, et je prends un grand plaisir à pouvoir choisir mes trajectoires, sans trous à combler et personne à doubler, en déployant peu d'efforts au demeurant. En revanche, impossible de s'alimenter ou de boire. En bas, on atteint les raspes du Tarn où on se fait cueillir par un soleil décidé à compenser ses nombreux jours d'absence. Je cuis littéralement et je me trouve bien couvert; la température n'est pourtant que de 22°C... Je pense bien à manger et à boire car les jambes commencent à être bien dures.
Au 80è km on est au point bas, au Truel, où nous attend une remontée de 9 bornes à 5% sur le plateau aveyronnais. Notre gros groupe s'effiloche peu à peu par les deux bouts, deux petits groupes se détachent devant, Pascal disparaissant par l'arrière pour sa part. Je gère avec 3 compagnons bien sympas, on arrive encore à discuter un peu avant de s'enfermer chacun dans un mutisme de gestionnaire concentré. Les valeurs restent correctes, à 224w et 172 puls moyennes. En haut on est 4, puis 6 avec deux gars qu'on reprend, on a les deux groupes qui n'en forme plus qu'un en point de mire, à 1'. Deux autres gars également ont l'air décidé de rentrer, ou de vouloir empêcher ceux de derrière de faire la jonction, c'est selon, et de manière tacite on se répartit les tâches; à moi les plats, à celui d'Aurillac les montées et le gars de Tarbes passe quand il peut. Les trois autres nous disent qu'ils sont cuits et leurs excuses paraissent sincères. D'ailleurs, ils participent bien gentiment sur les descentes. On chasse 12 bornes, et le fait de ne pas avoir débranché nous permet de rejoindre le groupe de devant au ravito de Durenque où ils s'apprêtent à partir au moment où nous on arrive; j'ai juste le temps de remplir une gourde d'eau et de jeter mes détritus.
Un peu plus de 20 bornes globalement descendantes, quoique toujours entrecoupées de montées très casse-pattes, nous attendent pour rejoindre le pied de la côte de Bonnecombe. J'assure pas mal de boulot car je tiens à ma moyenne, ce qui me vaut quelques commentaires mi-figue mi-raisin sur mon altruisme, qui sera bien mal récompensé pour certains,. Je leur réponds que comme de toutes manières je disparaîtrai dans Bonnecombe, autant que je me fasse plaisir. Ma seule inquiétude est de parvenir à gérer les débuts de crampes qui sont bien présentes. Je mange ma dernière gourde crème de marron, un dernier gel, tout le bidon d'eau du ravito, me gardant en réserve pour les 15 dernières bornes mon demi-bidon de boisson isotonique. L'orage arrive lorsqu'on remonte la vallée du Viaur, juste avant Bonnecombe. On se fait rincer copieusement, tout le monde peste, et je constate aux récits de chacun que ma malédiction du week-end est collective cette année.
Cette dernière difficulté de 4 km à 4% me voit lâcher prise. Je laisse filer la majorité de mon groupe et je monte comme je peux à 230w et 170 puls. En haut le gars l'AC Bagnères me rejoint, m'encourage en m'abritant et les crampes disparaissent un peu. On traverse La Primaube comme en course (c'est légèrement descendant, ça aide à se croire bon), ce qui nous permet de reprendre plusieurs gars de devant. Mais la remontée finale sur Luc provoque le retour des crampes. Les autres gars sont encore plus cramés et je me dis que j'ai gagné quelques places. On reste à 3 pour ce dernier km montant, toujours avec celui de Bagnères et un autre du petit parcours. A 100m de la ligne, je repasse le petit plateau pour le coup de cul final et la chaîne tombe sur le cadre et se coince. Pendant qu'il me faut la replacer à la main, 4 gars du grand parcours me passent...
Je termine en 4h46'31 à 28,26 de moy, 88è sur 140.
Je n'ai pas trop le temps de savoir si je dois être satisfait ou désappointé de ma cyclo. Je fais exactement la même moyenne que les deux dernières années (93è/165 et 134è/198) mais dès la ligne franchie les ennuis commencent... On me donne mon diplôme en me disant qu'un ami a eu un accident avec une voiture et qu'il me faut attendre le président de l'organisation. Je pense de suite à Pascal avec inquiétude. Là dessus, un gars me tombe dessus et m'accuse assez virulemment de l'avoir fait chuter avec 3 autres concurrents en les doublant dans la grande descente. N'étant pas très clair, je n'arrive pas à savoir s'il s'agit de deux affaires distinctes ou d'une seule. Je discute avec le gars, qui se calme un peu, on cherche à savoir où c'était, je lui explique que j'ai fait volontairement la descente devant, bref, on recoupe nos infos, et je finis par être innocenté par mon vélo puisque l'inconscient qui les a faits tomber montait un Look. Ouf... Le médecin de course qui arrive sur ces entre-faits apporte des nouvelles rassurantes. Il s'agit bien de Pascal, ce n'est à priori qu'une simple clavicule. A l'entrée de Villefranche de Plana, une voiture lui a coupé la route pour rentrer dans un parking en mésestimant complètement sa vitesse. La conductrice a reconnu ses torts et le constat est fait. Il me dit de prendre mon temps pour manger car les urgences sont encombrées et me refile les clés de la voiture de Pascal. Je récupère un maximum d'affaires dont il va avoir besoin et je pars à l'hôpital de Rodez. J'arrive alors qu'il attend le retour de ses radios. C'est bien une fracture simple. Il a bon moral malgré tout, on rigole sur le fait qu'il n'a pas pu s'empêcher d'aller travailler un dimanche (il est cadre supérieur à l'ARS...) et on philosophe sur les aléas de la vie, puisque à 3 jours près, il y a 20 de cela, il finissait aux urgences de Tarbes pour un accident en montagne... On discute de notre été qui ne sera pas du tout le même pour la grimpe et le vélo... comme il y a 20 ans... On voit comment faire pour rapatrier sa voiture, les organisateurs de la cyclo se mettent au petits soins pour nous (l'un deux va garder la voiture chez lui), puis je le ramène chez ses parents qui vont s'occuper de lui pendant les premiers jours de sa convalescence. Comme il y a 20 ans...
Retour à la maison à 21h45, après en être parti à 5h15

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- lulu
-
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
- Messages : 3121
- Remerciements reçus 97

je me demande comment vous faites pour vous rappelez de tout comme cela .
en ce qui concerne ton

dans une mauvaise semaine pour moi , rien qu'un déblocage trop appuyé la veille et je ne parle pas d'une sortie ou je rentre cuit dans la semaine...peut me brider les jambes pour le jour J .
fait juste gaffe de ne pas faire de copié collé avec les monstres en récupération du site ...qui plus il en font plus il récupère bien apparemment ..pour moi c'est direct le

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- PhilG81
-
- Hors Ligne
- Membre premium
-
- Messages : 249
- Remerciements reçus 212
Petit CR de l'Octogonale 2018.
Ça serait sympa si Phil81 venait également faire quelques lignes plus longues que dans le sujet "T'as fait quoi?", puisque lui aussi y a participé
Un peu comme le fait remarquer Lulu, à la différence de Circus, je suis bien incapable de faire un compte-rendu aussi long et aussi détaillé. Aucune mémoire ou presque des noms (à ma décharge, je découvrais la région et le parcours) ou des situations, trop occupé sans doute à gérer mon effort pour essayer de boucler le parcours dans un temps et un état raisonnable.
Pour essayer d’en dire un peu plus tout de même.
Arrivée à Luc-la-Primaube sur les coups de 7h45, la météo est radieuse et pas trop fraiche. Je partirai donc en court… zut, la crème solaire est restée à la maison

L’organisation attire notre attention sur les premiers kilomètres de descente, qualifiés de dangereux, et nous engagent à la prudence. Ne connaissant pas, je démarre en douceur et au final, à part une épingle à cheveux au terme de la dite descente, il n’y avait pas de risque. Je me retrouve donc déjà avec la attardés pour attaquer la première montée, Circus a déjà dû me dépasser

La montée « des éoliennes » (citation de Circus) puis la descente vers les gorges du Tarn se feront plus ou moins en mode solo, avec parfois quelques concurrents en ligne de mire. Justement, sans doute trop obnubilé par les concourants devant, Je loupe le second ravitaillement a priori à Viala-du-Tarn, mauvais plan, ça va être juste en liquide pour tenir jusqu’au suivant


Il faut maintenant sortir des gorges et remonter sur le plateau. En mode gestion, je rattrape et dépasse quelques attardés. On jouera plus au moins au chat et la souris jusqu’au bout en fonction du profil du parcours selon que l’on soit plus à l’aise en descente, plus rouleurs ou plus grimpeur. On double effectivement une ambulance avec un cycliste dedans et des secouristes qui s’affairent au tour, ça n’a pas l’air d’être la panique, donc sans doute pas trop grave, mais ça fait toujours un choc. Certainement le copain de Circus

Le dernier ravitaillement arrive à point pour refaire les niveaux, les bidons sont presque vides. C’est reparti pour les 30 derniers kilomètres, toujours à jouer je te double / tu me doubles avec les mêmes concurrents. Je n’ai plus la force de suivre leur rythme sur les parties roulantes, mais je me refais en côté. A 15 km de l’arrivée, la route est détrempée mais il ne pleut pas/ plus ! L’averse est passée avant moi. Pour une fois cela a du bon d’être à la traine


Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Circus
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Membre platinium
-

J'ai eu plus de chance que toi en me trouvant dans un groupe, c'est quand même moins pénible que seul ou en petit comité.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- PhilG81
-
- Hors Ligne
- Membre premium
-
- Messages : 249
- Remerciements reçus 212

Après une longue descente, la mise en place se fait tranquillement dans les premières montées et je me retrouve au sein un groupe d’une vingtaine de coureurs. On ne peut pas dire que tout le monde joue vraiment le jeu, mais on avance bien et les 60 premiers kilomètres sont rapidement avalés. Arrive la « descente technique » annoncée par la direction de course mais aussi et surtout la première vraie montée qui va finir de faire le tri dans le groupe. Nous ferons la seconde moitié du parcours à 6 puis 7, sans que ça tourne beaucoup mieux : Nous serons 3 à assurer l’essentiel du boulot. Dès le km 75, des premières crampes viennent me rappeler que ma stratégie « 0 arrêt au stand » n’est pas sans conséquence : Je ne me suis pas assez hydraté, mais c’est le prix à payer pour rester dans le groupe. Chaque début de montée mettra ensuite mes cuisses au supplice pendant quelques centaines de mètres

L’arrivée, justement, est jugée au sommet d’une dernière côte de 1500m. Vu comment j’ai tiré notre groupe, je m’estime légitime à tenter de faire la différence. Je m’emmêle un peu dans le choix de mes développements sur la dernière centaine de mètres mais ça passe. Le seul compagnon de route qui aurait pu me disputer ce petit plaisir a l’élégance de me laisser finir devant lui au vu du travail réalisé (oui, oui, ça existe encore de gens qui reconnaissent qu’ils n’ont pas fait un travail énorme et ne viennent pas vous griller la politesse au dernier moment

Au bilan, une belle cyclo, une organisation toujours au top

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- PhilG81
-
- Hors Ligne
- Membre premium
-
- Messages : 249
- Remerciements reçus 212



Bilan, et malgré les crampes qui ne m’ont pas lâché sur toute la seconde moitié du parcours, une bien belle journée, un joli parcours (quand on a le temps ou la force de lever la tête

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Circus
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
C'est d'ailleurs le même circuit que cette année-là, 135 bornes pour 2400 de d+ réels.
Soyons clair, j'ai pris une rouste... Je fais 15' de plus qu'alors et je boucle le circuit en 4h59'58 à un tout petit 27,01 de moy... Les sensations étaient bonnes, et j'ai un peu du mal à savoir pourquoi y a un tel gap... Je veux bien avoir perdu en V02 et pris du poids depuis que j'ai repris sérieusement l'escalade (+2 kg et actuellement à +3 par rapport à mon poids de forme), mais ça ne doit pas être ça... J'imagine plutôt qu'un hiver uniquement à base de Zwift, puis un passage aux courses de 1h45 n'ont construit aucun fond pour être capable de soutenir de l'I3 pendant longtemps.Il faudra plus précisément que je compare les deux courses pour voir où j'ai pêché...
Le temps est radieux et parfait pour du vélo, ça va être un bonheur absolu toute la course de profiter des paysages et du soleil.
Je suis placé devant, donc tout se passe TB jusqu'à la première bosse de 4 km. Je sors les mêmes watts qu'à l'époque mais j'y passe 35s de plus. Après elle, c'est l'enfer... Je ne me le rappelais pas du tout. On fait globalement 50 km en montée avec une succession de courtes descentes suivies de montées un peu plus longues. Y a jamais de repos et ça entame, ça entame... Dans la première montée, j'ai vu défilé tout le peloton, je sors dernier en haut, tout seul sur le dernier km. Des gars finissent par me reprendre de l'arrière et on constitue un groupe d'une petite dizaine. Ça collabore pas du tout, tout simplement parce que c'est impossible de le faire : les bosses sont tellement raides que chacun monte selon ses capacités et les descentes le sont également, chacun y descend comme il peut selon son habileté... J'ai deux fois la chaîne qui se bloque au pied de montées en passant le petit plateau, ce qui m'oblige à de gros efforts pour recoller.
Après avoir été doublés par l'échappée du petit parcours, puis par le contre, on s'arrime au peloton principal dans une partie moins vallonnée, le long du lac de Salles-Curan. Mais ça se fait la guerre et les bosses se montent trop rapidement, je sens que j'y lâche de grosses cartouches, donc je me laisse décrocher. Mais je suis le seul de mon ex groupe à le faire et je me demande si c'est une bonne idée... C'était le cas, je me fais en effet reprendre par le 2è peloton du petit parcours, qui roule moins vite et au pied de Salle-Curan, je retrouve mon groupe d'origine qui a fini par sauter. On chemine ensemble une 15aine de km (nouveau blocage de chaîne au passage, nouvelle poursuite...) et on arrive à la descente sur les raspes du Tarn. Comme on n'est que deux à faire le boulot devant, sur la bascule, on prend 20m d'avance. Je me fais un grand plaisir à ouvrir la route toute la descente, au soleil, sans danger marqué... Arrivés en bas, on a largué tout le monde ! On ne les reverra plus, à l'exception des deux meilleurs grimpeurs qui nous passeront dans la montée du Truel (9 km à 5%).
Dans celle-ci, je décide de monter à mon rythme, qui va se révéler désastreux puisqu'il me faudra 4' de plus pour arriver en haut (sans d'ailleurs m'en apercevoir)... Surtout, ce que je ne sais pas, c'est que devant m'attendent 45 bornes quasi totalement en solitaire... Si ce n'est une descente où je rattrape un des deux qui m'ont doublé puis la dernière montée où je retrouve le gars de Sète avec qui je m'étais détaché dans la grande descente, je vais rouler absolument tout seul le reste du temps...
On retrouve un terrain très vallonnée comme à l'aller mais cette fois-ci ce sont les descentes qui sont plus longues. Je passe les coups de cul comme je peux, en préservant les muscles et je m'efforce de faire les descentes en moulinant au maximum à 150w. J'ai quand même le sentiment de pas trop mal avancer (j'arrive à sortie un petit 32 de moy sur cette partie). C'est vraiment le jus qui me manque car pour l'instant les crampes me laissent tranquille. Je me dis qu'il y a au moins du mieux sur la résistance musculaire à l'effort...
Les 15 derniers km se font en remontée dans la vallée du Viaur, partie conclue par la côte de Bonnecombe, 4,5 km à 5%. C'est pas la Bérézina mais c'est pas beaucoup mieux, j'avance péniblement à 190w, comme en fin de cyclo montagneuse. Au moins, étant repris par le gars de Sète que j'avais grillé au ravito 15 bornes avant, on discute, on s'encourage. Il me fait la montée majoritairement et je lui fais le faux-plat suivant et les derniers km de plat avant la bosse finale. Il m'y dépose et je rallie l'arrivée aux bords des crampes que je contrôle depuis quelques temps. J'avais calculé que ça allait être la bataille pour finir sous les 5h et c'était le challenge que je m'étais donné sur la dernière heure et demi. J'y parviens pour 2s...
Je finis 88è sur 129 et 15è sur 21 dans ma caté.
Une super journée de vélo où nonobstant les perfs (mais ça compte...), j'ai pris beaucoup de plaisir, dans un contexte un peu ambivalent : si ce fut parfois grisant de rouler tout seul, j'ai eu l'impression d'être privé du plaisir des rencontres et de l'ambiance de groupe qu'on connaît habituellement sur une cyclo. D'ailleurs, au repas, je me suis retrouvé également tout seul à ma table, puis tout seul pour prendre mon café...
Pièces jointes :
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Circus
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- PhilG81
-
- Hors Ligne
- Membre premium
-
- Messages : 249
- Remerciements reçus 212
C'est fort possible, en tout cas ça y ressemble (couleur de maillot et club) et on arrive dans le même temps. Je n'avais noté ni son nom, ni son dossard. En tout cas un mec sympa et un bon rouleur, sans lui je serais resté scotché dans le Causse un bon moment.Phil, tu finirais pas avec Nicolas Panissard, maillot vert et noir, de Montauban ??
C'est nul, on t'aurais accueilli avec plaisir dans notre groupe. Du mauvais usage du fils "Et tu fais quoi demain"D'ailleurs, au repas, je me suis retrouvé également tout seul à ma table, puis tout seul pour prendre mon café...

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Circus
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Membre platinium
-
C'est un ancien très bon 2è caté, qui faisait la navette entre 1ère et 2è caté selon son investissement dans les entraînements (il privilégiait sa vie perso et pro, pas du tout un dilettante)..
Très bonne mentalité en effet !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.