GRANIT MONTANA

Effectivement ça à l'air top ce parcours !!!

Quelqu'un connait-il ?

Pas encore, mais j'en serai, la région est sympa

Yep j'ai fais le 76 km l'année dernière, dont un bout à la fin avec JP Stephan Je me suis inscrit pour cette année.
Beau parcours, je dois avoir un CR quelque part...


Ah la voilà :

L’année dernière j’avais entendu parlé d’une course VTT pas trop loin de la région parisienne et proposant un parcours réputé technique et plaisant.
En cette fin juin je prends donc la direction des monts d’Ambazac en limousin pour aller rouler sur la Granit Montana et découvrir un nouveau terrain de jeu. Ce coin de nature propice à la pratique de notre sport favori se trouve à 30 km de Limoges et 40 km de Guéret.

3 parcours sont proposés, un 37, un 50 et un 76 km. Je partirais sur le 76 km

Le départ est prévu à 8h30, j’arrive sur place en avance juste le temps de faire un petit échauffement qui ne sera pas superflu car la température est fraîche, dans les 10°.

Le ciel est gris, on aura 2-3 gouttes de pluie, et alternance gris-soleil avec une température plutôt agréable pour rouler même si le vent rafraîchi bien dans certains passages dégagés en lisière de bois. Cette fin de mois de juin contraste avec le magnifique mois de mai.

Il n’y a pas de placement sur la grille de départ à part pour les têtes d’affiche comme Jean Paul Stephan (quintuple champion du monde master, sextuple champion de France, etc…).
Je suis plutôt parti pour rouler mode rando sport que compétition donc je ne me bats pour être devant.

Le départ est donné. Ca part relativement calmement pour une compétition. Ce qui me convient bien aujourd’hui. Les puls ne montent pas beaucoup j'ai du mal à envoyer de longues accélérations et à forcer un peu le rythme en côte pour doubler. La fatigue ? La crève que je traine depuis 1 semaine ? Ou peut être n’ai-je pas encore récupéré du raid élite des Chemins du Soleil fait avec Frédéric ? Un peu de tout ça probablement.
Le départ s’effectue en côte sur route ce qui va étirer un peu le peloton avant les premières difficultés.

Sur les 10 premiers km c'est relativement roulant, attention je dis bien relativement comparé au reste du parcours. A part les descentes à bouchon du début, ça passe assez vite. Ces descentes étroite et raides arrivent un peu vite et le peloton n’est pas suffisamment étiré pour que ça passe sans ralentissement.

Ensuite le parcours devient plus technique.
Je roule depuis un moment dans un petit groupe, au 15ème km j'ai envie de le quitter car on est pas dans le même rythme. Ils sont tranquilles en descente et montent vite. J'ai plutôt envie de faire le contraire, donc je pars devant dans une côte pour faire le trou avant les prochaines descentes. Cette accélération va me débloquer un peu et je vais augmenter le rythme.
Le parcours est moins roulant et certaines descentes signalées "dangereuses", raides sur une terre de bruyère meuble sans trop d'accroche oblige à retrouver de bons réflexes. Je préfère les passages en caillasse du parcours.

Vers le 30ème km je rentre dans une phase mode rando, je me laisse un peu bercé par le paysage et je roule sans voir beaucoup de concurrent. D'ailleurs quand j'accélère un peu je suis limite de loupé certaines intersections signalées un peu tard à mon goût. Je me louperais sur une d'ailleurs, la flèche me laissant penser qu'il faut prendre la branche gauche d'un Y alors que c'est celle de droite qui est la bonne. La rubalise de confirmation était un peu trop loin !
Cette phase me permettra de récupérer un peu pour la suite.

Après le 3ème ravitaillement, vers le 48ème km, ça devient vraiment sympa. Les descentes sont plus ludiques, on passe dans des singles qui donnent le sourire, et les montées sont toujours bien physiques car assez raides et/ou avec de la caillasse.
Le parcours est plus varié, on prend un lit de ruisseau en montée, avec de la boue liquide au début et des pierres rondes humides ensuite. Il va donc se finie en petit portage.

Vers la 4ème heure je commence à être cuit. J'ai probablement pas assez mangé sur ce parcours exigeant où il n'est pas toujours facile de lâcher le guidon pour prendre une barre de céréale ou un gel énergétique.
Du coup j’en profite pour baisser un peu le rythme et bien m’alimenter et ça ira mieux vers la 5ème heure.

On sent que la fin du parcours arrive. Depuis quelques temps que je roule avec un autre concurrent. Après une descente rapide il me dit qu'il commence à manquer de lucidité dans les passages techniques.
Je le suis dans les bosses et à la descente qui suit je passe devant pour lui ouvrir la route dans les cailloux. J'ai peut être un peu trop lâcher les freins car je ne le reverrais plus. La fatigue commence à se faire sentir chez les participants que je double et les trajectoires deviennent moins précises. Les visages aussi commencent à trahir la difficulté de l’épreuve.

A quelques km de l'arrivée Jean-Paul Stephan revient sur moi. Hé oui j’étais devant lui !
Je sens tout de suite les esprits chagrins se demander ce qui a bien pu lui arriver…
Il avait crevé et cassé sa valve tubeless, ce qui lui vaudra de longues minutes d'arrêt.
On discute un peu du raid des chemins du soleil auquel il a aussi participé en élite. Du coup en discutant avec JP Stephan on a lâché les 2 concurrents qui roulaient avec moi.
Puis il part dans une côte, lançant un regard en arrière l’air de dire « vient suit moi », mais là on voit bien la différence entre un champion du monde master et un compétiteur du dimanche. Il me lâche rapidement et je finis les 5 derniers km tout seul. Je double encore mais des concurrents des autres parcours de 37 et 50 km.

L’arrivée est proche mais l’intérêt du parcours ne diminue pas ! On prend une piste de descente, assez sympa ! Avec virages relevés, fortes cassures de pente, etc… On peut éviter les sauts via des « chicken pass ». Dans le dernier virage à 90° en bas d’une descente raide la fatigue aidant je fais un bel OTB dans le terreau, sur un sol dur ça passait peut être mais là la roue avant bloque dans ce terrain meuble.
A 3 km de l'arrivée un bénévole m'annonce qu'il reste encore une côte de 1 km ! Pfffff ! Heureusement elle ne fera que 600 m de long… tout en caillasse…

Bilan des beaux et très sympathiques passages, du ludique et du physique.
A titre de comparaison je mets 45 min de plus que sur le Roc d’Azur Marathon cette année, qui fait pourtant 6 km de plus et propose déjà un parcours relevé.


En chiffre cela donne :
Distance = 74.89 km
Dénivelé = 3035 m de D+
Temps total = 5h43
Classement = 24 ème scratch/ 14ème catégorie

C'est vrai que partout on ne lit que des éloges à propos de cette épreuve

Après le marathon du Roc 2010, celui du Merrel Oxygene 2011, je crois que ce sera mon objectif 2012

Bon mais faudrait que je roule un peu car cette année la coupure aura été longue (boulot + météo)

J'ai préparé le bulletin d'inscription mais je cherche un "covoitureur" avant de l'envoyer ( à bon entendeur........)

Peut être j'y serais, rien de sur encore, cela vs être la course du challenge national VTT de ma boite...
il faut donc être sélectionné en régional.
En plus cela tombe en même temps que la final de la coupe Rhône Alpes...

Si j'y vais se sera sur le petit parcours, pas le choix.

@Servodep : Heureux de te lire à nouveau si 'y vais se sera surement en train.

ça y est c'est fait : dossard n° 156

cherche toujours un covoiturage

De quel coin pars-tu ?

wwwfabien écrit:

De quel coin pars-tu ?

De St-Etienne (allez les verts!) mais peut récupérer du monde à Clermont Ferrand par exemple

ah oui pas du tout sur mon chemin.
Peut être que si des lyonnais se déplacent à la Granit ?

Alors qui viendra finalement ?

à part wwwfabien et moi, Lafoy ? Dodie?

vous serez en tenue VO² qu'on puisse se rencontrer ?

Je n'aurais pas de tenu VO2. Pour me reconnaitre j'aurais un casque blanc et un vélo AlTira qui ressemblera à celui-là à quelques équipements près :

J' y serais aussi , avec un Sunn Blanc et un maillot de l'AC Bourgueil.

Je fais le 56 km