ne pas trainer en queue de paquet

je voulais vous faire partager ma course d'hier en queue de paquet

Pas de jambes pour être devant,pas plus pour être au milieu,j'ai passé ma course au cul du paquet et le pire j'étais facile,je n'aurai jamais sauté
Ceci étant je peux vous dire qu'il s'en passe de belles.Je pense que je suis alèse dans un paquet,pas une tête brûlé mais rouler les uns contre les autres ça va et je n'ai pas la réputation d'être un danger public.
Hier beaucoup de vent et les places étaient chères dans la bordure.Déjà là, certains mecs roulent dans la partie entre le goudron et l'herbe,pour certains tu vois bien qu'ils maitrisent mais d'autres...qu'es ce qu'ils foutent là??? de vrais dangers publics,ils montent descendent remontent vont dans l'herbe etc...Cela déjà tu bouffes une énergie énorme à les surveiller.Je passe sur celui qui se met à l'abri dans ta roue contre cette fameuse bordure de route et dès que tu te mets en danseuse ou que tu les serres d'un peu trop près t'engueulent.
Après le vent de face,le vent 3/4 dos et dans le dos.Là rebelote les places sont chères et je le comprends mais les mecs dès qu'ils voient un trou à 3 places d'eux,ils te coupent devant pour aller dedans.A 50 à l'heure j'avoue que ça pique surtout qu'en s'est plusieurs fois dans la course.Après cette ligne droite,changement de route à gauche.Franchement même pas besoin de freiner même à 50kms/h.Ben y a des mecs qui sont à gauche,viennent à droite pour tourner à gauche,là ça surprend et j'avoue que j'ai fait des écarts que je ne fais jamais et bien sûr je me suis fait engueuler par les mecs derrière.
Je rajoute que lors d'une prime j'ai tenté de sortir,courbe à droite et dans la courbe 3 personnes de front 2 sur la route avec une poussette
re-écart re-engueulade car l'autre coureur ne l'avait pas vu,du coup retour à ma place au fond.

j'espère qu'à la prochaine course,je serais mieux parce que devant je trouve qu'il n'y a pas tous ces écarts

C'est effectivement une situation, et un positionnement..., que je connais bien ...
Dans l'absolu, c'est vraiment parfait d'être devant... Mais ça c'est la théorie. Pour y arriver, c'est davantage une question de moteur que de volonté en réalité.
Dans ce que tu décris, ce qui me saoule le plus, ce sont les gars qui hurlent au moindre écart en accusant les autres de ne pas savoir rouler A l'exception de 2/3 dangers publics généralement bien identifiés, sur une course d'un certain niveau (je dirais à partir de PCO), tout le monde sait rouler. Quand tu fais un écart ou donne un coup de frein, c'est que tu y es obligé. Autant être vigilant et se taire, pour ne pas perdre de concentration ni d'influx en gueulant pour rien.

A la course de dimanche, y avait un pif/paf droite/gauche, 2 fois à 90°, où on arrivait une dizaine de front (route très large), heureusement en montée donc à vitesse réduite. Hé bien, tout le monde arrivait à prendre le virage sur le même rayon, sans que dans la ligne quelqu'un coupe la trajectoire du voisin. A un moment, on a fait poignée contre poignée avec un autre, petit guidonnage réciproque. Le gars : "Pardon" ; j'ai répondu "Pas d'mal" et on est passés à autre chose.