On nous aurait menti !!!

Si je ne m\'abuse, ils ont même tenté de faire porter le chapeau aux produits chimiques employés pour l\'entretien des pelouses

Seulement, l\'explication est tombée à l\'eau car sur l\'ensemble des personnels en charge de l\'entretien des pelouses, ben, pas de souci de cet ordre là.

Je ne comprendrais jamais, quand la vie laisse la chance d\'avoir une santé 100% bonne, que l\'on puisse lourdement l\'hypothéquer pour de \"simples\" raisons de fric. Une bonne santé, c\'est bien plus précieux que n\'importe quoi.

Ces capteurs permettent d\'effectuer une glycémie en continu durant 3 jours consécutifs (on peut les faire durer un peu plus jusqu\'à 4 jours sans que la mesure ne soit trop faussée). On ne peut guère les conservers plus longtemps car c\'est un corps étranger et l\'organisme se défend. Il faut changer de place le truc piqué. A l\'heure actuelle, ces capteurs sont employés pour suivre de très près sur quelques jours les évolutions de la glycémie. Ceci dans un but de permettre une meilleure adaptation des dosages d\'insuline. Ils ne sont pas encore parfaits car :

1. Ils mesurent la glycémie dans les tissus sous-cutanés adipeux et non la glycémie sanguine (écarts parfois très importants jusqu\'à un rapport 2 avec la glycémie sanguine)
2. Conséquence du 1, ils nécessitent un étalonnage fréquent (idéalement 5 à 6 fois par jours) par une glycémie sanguine capillaire
3. Ils sont chers (55€ pièce) et non pris en charge (sauf si on est dans un protocole de tests)


Par contre, pour l\'adaptation du traitement, c\'est une sacrée bonne avancée que d\'avoir ce genre de capteur par rapport aux traditionnelles glycémies capillaires au bout du doigt. Une seconde génération arrive sur le marché, moins ennuyeuse à mettre en oeuvre. Peut-être est-ce cela que ton cousin a testé.


Le but que tous recherchent, comme tu le dis, c\'est de pouvoir apporter en temps réel une information fiable sur la glycémie à une pompe qui délivrerait la dose adéquate en fonction des caractéristiques physiologique de la personne. Un tel système asservi entre le mesure du taux de sucre et la délivrance de l\'insuline, c\'est le pancréas artificiel. Ca finira par marcher un jour même si c\'est très long à mettre au point. En 1984, année où je suis devenu diabétique, un pancréas artificiel cela existait déjà mais pesait pas loin d\'une tonne, et avait un volume de l\'ordre de 4 mètres cube et nécessitait d\'avoir deux intraveineuses en permanence. Aujourd\'hui, les maquettes de labo pèsent dans les 400g pour le volume d\'environ 350 centimètres cube et ne nécessitent plus que deux trucs piqués en sous-cutané.