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il y a 12 ans 3 semaines #85016
par kikinou16
communiqué UNCP a été créé par kikinou16
COMMUNIQUE DE L’UNCP
(Union Nationale des Cyclistes Professionnels))
L’UNCP, le syndicat professionnel des coureurs cyclistes français, est très préoccupé par les développements de l’affaire de dopage dans le cyclisme révélés par « l’affaire Armstrong ».
Il est infiniment regrettable, une fois de plus, que l’amalgame soit fait entre des coureurs inconscients qui trichent encore dans la pratique de leur sport et l’exercice de leur métier et ceux largement majoritaires qui ont choisi et respectent une ligne de conduite honnête.
Les faits révélés peu à peu, postérieurs aux évènements malheureux de 1998, montrent que pour certains le choix de l’éthique et du renouveau du cyclisme n’a pas été une réalité. Ainsi les coureurs qui ont un comportement sain et honnête se trouvent-ils frustrés dans leurs résultats sportifs et lésés d’un point de vue financier. C’est proprement scandaleux et inacceptable.
Ceci d’autant plus que les coureurs pros abandonnent une part significative de leurs revenus à la lutte contre le dopage dont on se demande à quoi elle sert quand on découvre les éléments de l’enquête menée par l’USADA.
A quoi servent donc les budgets très importants consacrés à la lutte contre le dopage, ce fléau dont on sait bien qu’il compromettrait l’avenir de notre sport s’il n’était définitivement jugulé ?
Le rapport de l’USADA ainsi qu’un certain nombre de déclarations font état d’informations particulièrement inquiétantes d’autant plus qu’elles semblent mettre en évidence certains dysfonctionnements des instances dirigeantes de notre sport qui auraient été informées des faits depuis bien longtemps. Peut-on croire certaines déclarations qui pourraient laisser craindre des complicités, collusions ou compromissions, ceci à l’encontre des propos unanimement tenus par le monde cycliste à la recherche de la réforme de ce sport ?
Pourquoi ces repentis, ces complices, qui ont bien profité du système, et qui disent un peu plus nombreux chaque jour qu’ils savaient, pourquoi n’ont-ils pas parlé et surtout agi plus tôt ? Il semble être de bon ton aujourd’hui de venir faire des déclarations aux journaux télévisés et dans les différents médias. Mais ils étaient où ces soit disant experts, ces soit disant savants quand les coureurs français dénonçaient « un cyclisme à deux vitesse » et auxquels ont répondait qu’ils ne savaient pas s’entrainer, qu’ils étaient fainéants et que les Groupes Cyclistes français n’étaient pas à la hauteur ?
Les coureurs sont en droit de savoir et ils demandent à l’UCI de mettre en place toutes les mesures nécessaires afin de connaître et de faire connaître la vérité. Quelles sont les responsabilités ou complicités ayant conduit aux dérives constatées et qui ont été si bien cachées jusqu’à l’enquête d’aujourd’hui ?
Les coureurs sont sévèrement sanctionnés lorsqu’ils commettent des erreurs, même lorsqu’il ne s’agit parfois que d’un manquement administratif dans leur obligation de géo-localisation. Ils ne comprendraient pas qu’il en soit différemment pour toute personne impliquée dans cette triste affaire.
L’UNCP réclame une totale transparence sur ce dossier, craignant au fil des éléments dévoilés, que les coureurs propres aient, une fois encore, été victimes d’un système qui les dépasse.
P CHANTEUR
Président de l'UNCP
Le dopage n'a pas commencé avec Amstrong et s'est encore moins arrêté avec lui...
(Union Nationale des Cyclistes Professionnels))
L’UNCP, le syndicat professionnel des coureurs cyclistes français, est très préoccupé par les développements de l’affaire de dopage dans le cyclisme révélés par « l’affaire Armstrong ».
Il est infiniment regrettable, une fois de plus, que l’amalgame soit fait entre des coureurs inconscients qui trichent encore dans la pratique de leur sport et l’exercice de leur métier et ceux largement majoritaires qui ont choisi et respectent une ligne de conduite honnête.
Les faits révélés peu à peu, postérieurs aux évènements malheureux de 1998, montrent que pour certains le choix de l’éthique et du renouveau du cyclisme n’a pas été une réalité. Ainsi les coureurs qui ont un comportement sain et honnête se trouvent-ils frustrés dans leurs résultats sportifs et lésés d’un point de vue financier. C’est proprement scandaleux et inacceptable.
Ceci d’autant plus que les coureurs pros abandonnent une part significative de leurs revenus à la lutte contre le dopage dont on se demande à quoi elle sert quand on découvre les éléments de l’enquête menée par l’USADA.
A quoi servent donc les budgets très importants consacrés à la lutte contre le dopage, ce fléau dont on sait bien qu’il compromettrait l’avenir de notre sport s’il n’était définitivement jugulé ?
Le rapport de l’USADA ainsi qu’un certain nombre de déclarations font état d’informations particulièrement inquiétantes d’autant plus qu’elles semblent mettre en évidence certains dysfonctionnements des instances dirigeantes de notre sport qui auraient été informées des faits depuis bien longtemps. Peut-on croire certaines déclarations qui pourraient laisser craindre des complicités, collusions ou compromissions, ceci à l’encontre des propos unanimement tenus par le monde cycliste à la recherche de la réforme de ce sport ?
Pourquoi ces repentis, ces complices, qui ont bien profité du système, et qui disent un peu plus nombreux chaque jour qu’ils savaient, pourquoi n’ont-ils pas parlé et surtout agi plus tôt ? Il semble être de bon ton aujourd’hui de venir faire des déclarations aux journaux télévisés et dans les différents médias. Mais ils étaient où ces soit disant experts, ces soit disant savants quand les coureurs français dénonçaient « un cyclisme à deux vitesse » et auxquels ont répondait qu’ils ne savaient pas s’entrainer, qu’ils étaient fainéants et que les Groupes Cyclistes français n’étaient pas à la hauteur ?
Les coureurs sont en droit de savoir et ils demandent à l’UCI de mettre en place toutes les mesures nécessaires afin de connaître et de faire connaître la vérité. Quelles sont les responsabilités ou complicités ayant conduit aux dérives constatées et qui ont été si bien cachées jusqu’à l’enquête d’aujourd’hui ?
Les coureurs sont sévèrement sanctionnés lorsqu’ils commettent des erreurs, même lorsqu’il ne s’agit parfois que d’un manquement administratif dans leur obligation de géo-localisation. Ils ne comprendraient pas qu’il en soit différemment pour toute personne impliquée dans cette triste affaire.
L’UNCP réclame une totale transparence sur ce dossier, craignant au fil des éléments dévoilés, que les coureurs propres aient, une fois encore, été victimes d’un système qui les dépasse.
P CHANTEUR
Président de l'UNCP
Le dopage n'a pas commencé avec Amstrong et s'est encore moins arrêté avec lui...
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