remise en cause de la pratique

il y a plus de 10 ans j'était un addict de la fonte ...facile 10 heures par semaine devant un miroir a travailler les muscles .
un jour j'ai tout plaqué en me trouvant ridicule devant mon miroir a faire des exercices .
hé bien rebelote , après plus de 10 ans de vélo ..j'ai exactement les mêmes sensations sur ma pratique ( le vélo ) .
voila déjà un mois que je suis passé de 12 heure semaine a maxi 2 heures , et encore je me force ..
j'espère d'un sens que cela va passer..mai j'ai beau retourner tout dans tout les sens , je suis exactement dans la même configuration que pour le body , a l’exception du lourd investissement niveau matériel pour la pratique..
enfin comme vous l'avez compris je suis plein de .
bon le positif dans l'histoire, c'est que je me suis remis a bricolé la maison ..madame est contente .

le blues automnal après une surdose, recette pour repartir


1) laisser reposer la pate un moment,
2) garder néanmoins une agitation hebdomadaire, mais avec parcimonie
3) profiter de ces moments pour faire plaisir à madame
4) profiter également pour réaliser une révision important des outils de déplacement mis en cause
5) bien relire toutes les rubriques du site bien au chaud sous la couette (avant l'arrivée de madame bien sur)
6) entre temps se pencher sur la programmation de l'année à venir (ça peut servir)
7) voir si la tension retombe
8) si elle n'est pas retombée recommencer le traitement au 1)
9) si elle est retombée attendre la moindre éclaircie pour enfourcher le vélo
10) et voilà c'est repartiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii pour 10 ans suffit juste de signer en bas à droite


bon ça marche pas tous les coups, c'est une question de doigté et de réglages de la patience

Tu ne crois pas s'y bien dire. J'ai actuellement pas mal interrogation sur mes dix dernières années à donf tout azimut.

Mais à moment ton corps te rappelle que nous ne sommes que des hommes et pas des machines.

Il faut écouter son corps et les signaux de tes proches. Plus facile à dire qu'à faire certes

Ivan

skippy écrit:

Tu ne crois pas s'y bien dire. J'ai actuellement pas mal interrogation sur mes dix dernières années à donf tout azimut.

Mais à moment ton corps te rappelle que nous ne sommes que des hommes et pas des machines.

Il faut écouter son corps et les signaux de tes proches. Plus facile à dire qu'à faire certes

Ivan

hé bé on est bien nombreux dans ce cas là moi j'ai été obligé de lacher prise depuis quelques temps, mais je ne veux pas lacher totalement (plus simple à dire qu'a faire)

Fredhamster écrit:

Moi c'est systématique tous les ans ce genre de sensations. Avant c'était même fin aout plus de vélo et reprise en novembre ou décembre.
Mais bon, je crois que beaucoup lèvent le pied à cette période, c'est pas plus mal de mettre l'organisme et le mental en jachère si l'envie n'est pas là.

D'ailleurs je suis passé en mode économie d'énergie, j'ai remarqué ça lors de ma sortie de ce matin. Jambes à plat et fc qui monte plus.
Je me verrais mal grimper le ventoux en ce moment

D'ailleurs se demander si on aime le vélo en ce moment c'est comme se demander si on aime le gateau au chocolat quand on est repu après un gros repas.
Quoi qu'il en soit, en dessous de 10h/semaine, le sport n'est jamais une perte de temps.

je ne saurais mieux dire....

je suis aussi dans le "blues automnal du cycliste", c'est normal, on s’entraîne depuis janvier (voir décembre 2012 pour certain) l'arrivé du mauvais temps, du froid, des journées courtes, plus d'objectif.... il faut passer à autre chose, ou rouler just for fun.... quand l'envie est là, sans plan, sans exos ... courrez, nagez, mangez( ), la télé, les échecs, ou alors ba***er comme des lapins, passé à autre chose le temps que cela revienne....

et si cela revient pas..... et bien c'est pas grave, passé à autre chose c'est pas la fin du monde, se sera le début d'autre chose

philbon écrit:

le blues automnal après une surdose, recette pour repartir


1) laisser reposer la pate un moment,
2) garder néanmoins une agitation hebdomadaire, mais avec parcimonie
3) profiter de ces moments pour faire plaisir à madame
4) profiter également pour réaliser une révision important des outils de déplacement mis en cause
5) bien relire toutes les rubriques du site bien au chaud sous la couette (avant l'arrivée de madame bien sur)
6) entre temps se pencher sur la programmation de l'année à venir (ça peut servir)
7) voir si la tension retombe
8) si elle n'est pas retombée recommencer le traitement au 1)
9) si elle est retombée attendre la moindre éclaircie pour enfourcher le vélo
10) et voilà c'est repartiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii pour 10 ans suffit juste de signer en bas à droite

du tout bon phil..
le problème c'est que le temps du 1 > 8 j'aurais repris 10 kilos facile

lulu écrit:

philbon écrit:

le blues automnal après une surdose, recette pour repartir


1) laisser reposer la pate un moment,
2) garder néanmoins une agitation hebdomadaire, mais avec parcimonie
3) profiter de ces moments pour faire plaisir à madame
4) profiter également pour réaliser une révision important des outils de déplacement mis en cause
5) bien relire toutes les rubriques du site bien au chaud sous la couette (avant l'arrivée de madame bien sur)
6) entre temps se pencher sur la programmation de l'année à venir (ça peut servir)
7) voir si la tension retombe
8) si elle n'est pas retombée recommencer le traitement au 1)
9) si elle est retombée attendre la moindre éclaircie pour enfourcher le vélo
10) et voilà c'est repartiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii pour 10 ans suffit juste de signer en bas à droite

du tout bon phil..
le problème c'est que le temps du 1 > 8 j'aurais repris 10 kilos facile

je connais bien le problème et je t'invite à ne pas me prendre en exemple,

il faut faire des pauses, mais pas trop longue pour ne pas avoir trop de mal à repartir

faisant toujours du route,j'ai sorti mon VTT et par coup de 1h-1h30 j'ai l'impression de faire un autre sport
une piste peut-être dans tous les cas bon courage

Je compatis les gars c'est pas facile de rester motivé en ce moment même si je n'ai pas encore vécu d'aussi grosses remises en question car je suis plutôt du genre à avoir des pertes de motive plus courtes à l'échelle d'une semaine d'un jour à l'autre ou même d'une journée : rien envie au lever puis mieux en matinée vraiment plus rien en début d'aprem et retour vers le soir ...
Sinon, je trouve qu'il n'y a rien de mieux que de se faire des sorties groupe et de ne pas rester seul avec avec sa perte de motive !
Pour les locaux chablaisiens je propose qu'on se fasse qlqs sorties style promenade ça fait un bien fou ! On a pas super envie avant mais une fois lancé et puis après plus rien à voir !
Et puis y'a le week end !

Charly42 écrit:

Fredhamster écrit:

Moi c'est systématique tous les ans ce genre de sensations. Avant c'était même fin aout plus de vélo et reprise en novembre ou décembre.
Mais bon, je crois que beaucoup lèvent le pied à cette période, c'est pas plus mal de mettre l'organisme et le mental en jachère si l'envie n'est pas là.

D'ailleurs je suis passé en mode économie d'énergie, j'ai remarqué ça lors de ma sortie de ce matin. Jambes à plat et fc qui monte plus.
Je me verrais mal grimper le ventoux en ce moment

D'ailleurs se demander si on aime le vélo en ce moment c'est comme se demander si on aime le gateau au chocolat quand on est repu après un gros repas.
Quoi qu'il en soit, en dessous de 10h/semaine, le sport n'est jamais une perte de temps.

je ne saurais mieux dire....

je suis aussi dans le "blues automnal du cycliste", c'est normal, on s’entraîne depuis janvier (voir décembre 2012 pour certain) l'arrivé du mauvais temps, du froid, des journées courtes, plus d'objectif.... il faut passer à autre chose, ou rouler just for fun.... quand l'envie est là, sans plan, sans exos ... courrez, nagez, mangez( ), la télé, les échecs, ou alors ba***er comme des lapins, passé à autre chose le temps que cela revienne....

et si cela revient pas..... et bien c'est pas grave, passé à autre chose c'est pas la fin du monde, se sera le début d'autre chose

Tout pareil, surtout avec l'arrivée du froid cette semaine (sortir bonnet + gants le soir m'a fait l'effet d'une claque ).
Et puis j'ai quand même fait mes 2 séances de quatre heures samedi/dimanche, mais plus en mode contemplatif qu'autre chose (la saison compétitive est terminée, c'est très très dur de faire encore des intensités )
Maintenant je pense toujours vélo, mais dans d'autres domaines un peu "négligés" dans le feu de l'action (matériel, vêtements)... et bien sûr les objectifs 2014.
D'ailleurs quand je perds un peu la motivation, je repense à tous les bons moment passés en compétition... car au final c'est pour ça que je me dérouille toute la saison.

Tout pareil !

Dernière dans le froid et la pluie, suivie de gastro ==> arrêt complet de la motiv d'un coup d'un seul ! Là j'ai plus envie de glander qu'autre chose, me faire éventuellement plaisir à rouler sans réfléchir de temps en temps.
D'ici 1 à 2 semaines, je suis sûr que j'aurai bien envie de courir.... et d'ici 1 à 2 mois, grosse envie de rouler !

bon courage lulu fais ce qui te botte en te levant le matin c'est ça qui compte...après si ce qui te botte amène des calories plus qu'il n'en enlève il faudra se mettre à jour dans qques temps (après les fêtes ? )...
En tout cas perso je suis passé à "fais ce que tu as envie de faire et inversement" depuis début septembre, et c'est bien cool... par contre effectivement je parle là de sport (nager, courir, etc...) je n'ai jamais vécu l'expérience de démotivation totale pour tout type d'effort physique mais je doute qu'un sportif comme toi ne trouve aucun type d'activité qui lui plaise ??
Allez je tente, remets-toi à la muscu pour arrêter ensuite, apparemment c'est à l'arêt de la muscu que tu as trouvé la motivation pour le vélo

Va jouer au bowling, à la pétanque, te balader, jardiner, bouquiner*, et si avant ça tu as besoin de flemmarder 2 week-ends de suite dans le canapé, fais-le. Mais ne reste pas oisif devant la porte du frigo, ça porte malheur ... Un peu de repos et de distraction n'ont jamais tué personne ; la fatigue mentale vient souvent d'un besoin pour le cerveau de consolider et/ou simplifier des circuits d'activation trop gourmands en énergie. Tu reviendras plus fort !

* un petit détour par le dico pour se remémorer tous les sens de ce mot ne fait pas de mal non plus :mrgreen: ...

skippy écrit:

Tu ne crois pas s'y bien dire. J'ai actuellement pas mal interrogation sur mes dix dernières années à donf tout azimut.

Mais à moment ton corps te rappelle que nous ne sommes que des hommes et pas des machines.

Il faut écouter son corps et les signaux de tes proches. Plus facile à dire qu'à faire certes

Ivan

Ça déteint tes interrogations Ivan, du coup je bascule pour l'instant sur une autre passion (j'en manque pas en plus c'est plutôt le temps de les assouvir qui manque), et on verra avec l'hiver si la motive revient pour le ski, puis pour le vélo au printemps.

Si c'est pas le cas, je passerai à autre chose il n'y aura pas mort d'homme pour si peu. Il ne faut pas se mentir, si l'activité physique est un bien, le sport pratiqué avec intensité l'ait sans doute nettement moins, enfin c'est mon avis

Bon, à vous lire je me retrouve dans :

- le microcycle : la lassitude "hivernal" et le besoin d'une autre pratique à cette époque : découvrir d'autres routes que la petite boucle qui va bien avec le raidard d'à côté enchaîné des centaines de fois sur l'année parce qu'il convient bien pour le fractionné...

- le macrocycle : pour beaucoup, il y a une lassitude à risquer sa vie tous les ans dans le même village, et sur les mêmes plaques d'égout, pour gagner deux places ou encore cracher tripes et boyaux parce ce qu'on a un peu forcé sur le 30/30... tu as le droit de vouloir sortir sans te dire : "je vais souffrir, avoir mal partout et rentrer ruiner". Souvent l'âge, la petite famille ou la pression sur le boulot amènent à cela

- la vie : t'as plus envie d'aller au vélo ? Et alors ? la belle affaire ! t'es pas pro... Et surtout si tu n'y retournes plus en quoi cela est-il grave ?
Mieux que je ne pourrai l'écrire, Aristote a dit :
« Tout ce que nous choisissons est choisi en vue d'une autre chose, à l'exception du bonheur, qui est une fin en soi » (Ethique à Nicomaque).

En gros : si vélo = bonheur, alors il faut continuer. Si le bonheur est ailleurs, alors mets vite tout sur le troc sans regret. C'est vraiment ma philosophie (dans le respect des autres, bien sûr)

En espérant que cela puisse aider notre ami LULU dans sa propre réflexion


NB. Sans vouloir jouer les savants, tant que cette lassitude t'amène à une petite déprime chronique : OK. Si elle s'installe, fais quand même attention qu'il n'y ait pas un mal plus profond

pasqup01 écrit:

Bon, à vous lire je me retrouve dans :

- le microcycle : la lassitude "hivernal" et le besoin d'une autre pratique à cette époque : découvrir d'autres routes que la petite boucle qui va bien avec le raidard d'à côté enchaîné des centaines de fois sur l'année parce qu'il convient bien pour le fractionné...

- le macrocycle : pour beaucoup, il y a une lassitude à risquer sa vie tous les ans dans le même village, et sur les mêmes plaques d'égout, pour gagner deux places ou encore cracher tripes et boyaux parce ce qu'on a un peu forcé sur le 30/30... tu as le droit de vouloir sortir sans te dire : "je vais souffrir, avoir mal partout et rentrer ruiner". Souvent l'âge, la petite famille ou la pression sur le boulot amènent à cela

- la vie : t'as plus envie d'aller au vélo ? Et alors ? la belle affaire ! t'es pas pro... Et surtout si tu n'y retournes plus en quoi cela est-il grave ?
Mieux que je ne pourrai l'écrire, Aristote a dit :
« Tout ce que nous choisissons est choisi en vue d'une autre chose, à l'exception du bonheur, qui est une fin en soi » (Ethique à Nicomaque).

En gros : si vélo = bonheur, alors il faut continuer. Si le bonheur est ailleurs, alors mets vite tout sur le troc sans regret. C'est vraiment ma philosophie (dans le respect des autres, bien sûr)

En espérant que cela puisse aider notre ami LULU dans sa propre réflexion


NB. Sans vouloir jouer les savants, tant que cette lassitude t'amène à une petite déprime chronique : OK. Si elle s'installe, fais quand même attention qu'il n'y ait pas un mal plus profond

+1
Belle analyse pleine de lucidité !

Que de bonnes réponses à ta remise en cause (décennale apparemment) , tu ne trouves pas Lulu ?

Je te propose une autre activité brulage de graisse assuré puisque tu as peur de grossir en cas d'arrêt du vélo :
lemag.eurosport.fr/article/le-grit-kezako_a43574/1

Enfin question subsidiaire : c'est le même symptôme avec les "gonzesses" ?

pym34 écrit:

Que de bonnes réponses à ta remise en cause (décennale apparemment) , tu ne trouves pas Lulu ?

Je te propose une autre activité brulage de graisse assuré puisque tu as peur de grossir en cas d'arrêt du vélo :
lemag.eurosport.fr/article/le-grit-kezako_a43574/1

Enfin question subsidiaire : c'est le même symptôme avec les "gonzesses" ?

pour la question subsidiaire..mon 1er mariage a tenu le temps du body ou du vélo ..c'est comme vous préférer
pour le 2em je suis dans la fourchette de temps..aieaieaie .

autrement merci pour tout vos discours plein de bon sens ..

Comme l'a conseillé Sfay à lire et relire

vo2cycling.fr/liste-articles/Physiologie-et-entr...port-perfomance.html