La Transvésubienne: comment me préparer?

Salut à tous!
J\'ai finalement réussi à m\'inscrire pour La Transvésubienne 2010, et j\'aimerais avoir les avis de celles ou ceux qui auraient déjà pu y participer.
Comment me préparer?
Quels sont les pièges à éviter?
Trucs et astuces.
Merci pour vos trucs et conseils.

FRED ZESTY écrit:

Salut à tous!
J\'ai finalement réussi à m\'inscrire pour La Transvésubienne 2010, et j\'aimerais avoir les avis de celles ou ceux qui auraient déjà pu y participer.
Comment me préparer?
Quels sont les pièges à éviter?
Trucs et astuces.
Merci pour vos trucs et conseils.

Avoir un Zesty est déjà un plus

Celle la ivan , tu aurait dut la faire approuvé par un modérateur

fabien

On va dire c\'est la fatigue

Plus sérieusement, la Transvé. c\'est une course à part. Du dénivelé, des descente techniques et cassantes, des portés interminables. Pour preuve malgré un kilométrage raisonnable les temps des meilleurs avoisine les 06h30.

En fait du vrai VTT. Il faut donc une condition physique irréprochable, un pilotage bien en place et une bonne dose de mental.

Comme préparation je préconiserai un mixte de XC et enduro !!! Il faut quand même envoyer en descente. S\'entraîner au porté n\'est pas non plus une mauvaise idée

Ivan

Skippy écrit:

...

Comme préparation je préconiserai un mixte de XC et enduro !!! Il faut quand même envoyer en descente. S\'entraîner au porté n\'est pas non plus une mauvaise idée

Ivan

Là je dirais que tu es dans le juste.

Fred, si tu as des questions plus précises, j\'ai fait et fini en 2007 la TV. Je peux te renseigner dans les mesure de mes possibilités et de ma disponibilité.

Pour info. JPS dans \"ROULER PLUS VITE\" consacre 5/6 pages à la préparation de laTV

Salut,
La transvesubienne,
Quelle formidable épreuve que la transvesubienne !!!
Une épreuve qui ne peut pas laisser indifférent, quand on y a gouté une fois, on ne voit plus la pratique du vélo tout terrain du même œil.

Pour revenir sur la préparation, puisque c’est la question initiale, sache que la démarche mentale générale est la suivante :
Toute l’année tu penses à cette course, tu la fais, la refais dans ton esprit à maintes reprises, tu imagines ceci ou cela…Puis arrive le jour J, là tu n’es plus sur de rien, surtout après le briefing de Georgio (Georges Edwards) qui sait mettre dans l’ambiance. Feu c’est parti !!! Tu va passer une journée mémorable dans le sens noble du terme, tu vas passer par des émotions que seul ce genre d’épreuve peut te faire vivre, tu vas adorer cette épreuve, tu vas la détester en te demandant ce que tu fais là , pourquoi tu as signé et puis ( je te le souhaite) tu vas finir, finir dans un état de fatigue très très voir trop avancé, tu vas te dire que l’on ne t’y reprendra plus, la Trans et toi c’est fini.
Puis tu vas te réveiller le lendemain en ayant le sentiment d’avoir vécu quel que chose à part, et le surlendemain tu vas commencer à te dire que c’était quand même exceptionnel et ainsi de suite, jusqu’au jour ou tu vas te dire, j’y retourne car la Trans c’est génial !!
Bref, c’est une épreuve qui pousse la machine personnelle dans ses retranchements, que ce soit physiquement, techniquement ou mentalement. Forcement les émotions que tu vas ressentir sont elles aussi décuplées !!!

Concernant la préparation proprement dite il faut que tu la prépares sur trois critères.

Le premier physiquement :
C’est une course qui demande une grosse endurance et un fonctionnement économique, il faut gérer ses efforts, en garder en permanence sous le pied, après tout dépend du niveau de préparation que tu as actuellement.
Si tu es un peu en retard sur ta préparation il faut privilégier l’endurance, de préférence le Seuil de graisse pour apprendre à ton corps à fonctionner à l’économie dans un premier temps puis des séances de seuil (SV1) dans un deuxième temps sans oublier de programmer des séances longues avec dénivelé + portage (une en fin de chaque bloc de préparation).Attention les ascensions à la Trans sont longues voir très longues.
Si tu es avancé dans ta préparation tu peux rajouter un peu d’intensité, notamment de la Vo2 max pour développer un peu le moteur (seulement après la base foncière bien entendu !!!) avant d’attaquer SV1

Le second critère c’est le technique :
Travaille déjà ta position sur le velo, tu dois te sentir bien pour descendre pendant de longues minutes, potence, cintre large avec les coudes un peu sortis, grip épais (Oury par exemple) pour une préhension efficace avec moins d’effort de crispation, leviers de freins à la bonne distance et au bon angle.
Une fois le velo ok (pense aussi aux pneus et à tout le reste…) Travaille les épingles serrées dans la pente, les marches également, n’oublie pas ton regard, bref tout ce qui fait que tu sera le plus souple possible pour ménager le bonhomme et la machine.

Le troisième critère qui n’est pas le moins important, le mental :
Tu dois te dire que ce jour là tu es positif à 150% tu gardes le moral en toutes circonstances.
C’est un jour ou tu pars à la guerre, tu es un guerrier mais un guerrier avec un moral en acier trempé !!!

Tout ceci bien entendu ne doit pas te faire oublier l’alimentation (qui est capitale) sur toute l’épreuve

Comme tu peux le voir il faut vraiment penser à tout, faire le tour de la question en long, en large et en travers, prévoir l’imprévisible, car sur ce genre d’épreuve, l’important n’est pas d’éviter les couacs mais de pouvoir les minimiser et surtout les résoudre !!!

A course exceptionnelle préparation et émotions exceptionnelles !!!!
Bon courage et rendez-vous le 30 mai à la Colmiane tu verras tu ne seras pas déçu !!!

Un grand merci à tous, et plus particulièrement à Transvésubien dont le nom laisse imaginer qu\'il a déjà été user ses crampons sur les pistes de la Trans V. J\'ai bien pris note que je vais me lancer dans une \"galère\" au sens propre du terme, et qu\'une bonne prépa est essentielle à la réussite de l\'exploit! J\'ai roulé tout l\'hiver, deux à trois sorties par semaine à raison d\'une trentaine de km en moyenne par sortie. Il me reste deux bons mois durant lesquels je pense effectivement travailler l\'endurance et les portés. Mon but n\'étant pas le classement, mais le sticker de finisher à l\'arrivée, je ne me mets pas trop la pression. Et puis, l\'ambiance et le décor, j\'en rêve déjà. Vivement le 30 mai!