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Rapport Modèle d'entraînement / Compétition
- Jean Christophe
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Le titre n'est peut-être pas trés parlant, mais en fait, je voudrais savoir si pour vous, votre modèle d'entraînement correspond à la spécificité de la (les) compétition(s) auxquelles vous participez?
Par exemple, pour celui qui prépare une cyclo de haute montagne, le principe, c'est de faire du dénivelé en montagne (pour celui qui peut) aux intensités spécifiques de la compétitions (I3-I4 pour les cyclos).
Vous n'allez pas faire du spécifique "sprint" court pour ce type de compétitions, même si ces séances peuvent apporter un plus pour les cyclos.
Je pose cette question, car cette saison, j'ai quasi pas courue en Fédé (1 seul course en 2éme caté, il y a 15 jours).
Au mois de Mai, j'ai fais beaucoup d'endurance en montagne pour préparer les cyclos de Juin-Juillet-Août, à ~75/80% de ma Fcmax, sans me soucier de ma Pw (je roule avec un PowerTap), aucun travail spécifique Force. Je me suis concentré à gérer ma Fc de façon stable.
J'ai fait 3 séances que j'appel Endurance Max Aérobie, c'est à dire juste à la limite inf de mon Seuil Anaérobie, toujours à Fc stable, sans me soucier de ma Pw.
Seulement 2 séances en 6 semaines de PMA en 30/30.
1x semaine, 1 sortie Endurance Basse <75% mais avec des séries de sprints courts I7 sur ~15"
Résultats:
>Super sensations sur ma seul et unique compét de l'année, j'ai fais la course, tenue le rythme alors que les années précédentes, avec un travail plus spécifique compétitions (fractionné court, séances courtes et rythmés...), je me faisais vite larguer!
Je m'interroge donc sur le fait de faire un entraînement spécifique à la compétition préparée. Peut-être qu'il est bon de faire l'inverse de la spécificité de la compétition?
Qu'en pensez-vous?
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- pasqup01
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Par contre, une chose est sûre, les plus beaux résultats viennent souvent lorsque la tête est dispo. Par exemple sur une cyclo de prépa de celle cible : le jour de la cible bof, celle d'avant vroum vroum un grand classique
Le jour de ta course, vu que tu y partais en "touriste", peut-être aussi t'es tu posé moins de question et, qu'avec un peu d'opportunisme et moins de méfiance de tes adversaires (qui ne t'avaient pas vu depuis un moment), tu as pu performer. Qui plus est, tu as des années de pratiques intensives derrière toi qui te donne un fond et une technique. JE ne suis pas sûr que celui qui part de rien, puis s’entraîne "a contrario", arrivera à la même chose
"poi Dio creò la bicicletta perché l'uomo ne facesse strumento di fatica e di esaltazione nell'arduo itinerario della vita", Madonna Del Ghisallo
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- stam
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Pour moi qui suis plus à l'aise que d'autres quand ça monte très fort, et qui manque singulièrement de puissance explosive (par manque de force max) et de capacité anaérobie, le constat est là : que ce soit pour préparer une cyclo ou une coursette, le facteur limitant ça sera toujours la puissance max sur le plat. Après, le curseur d'ajustement c'est le volume, mais c'est secondaire.
Donc même avec des objectifs variables je travaille toujours la puissance max (avec une fréquence de pédalage pas trop élevée pour privilégier le développement de la force).
C'est quand même la spécificité du cyclisme : les qualités pour réussir en poursuite individuelle ou sur un col sont certes différentes, mais pas autant qu'entre un coureur de 800m et un marathonien en càp. La composante "force max" est beaucoup plus présente, ensuite seulement intervient la mise en oeuvre de cette force sur des temps variables pour décliner la notion de puissance sur des intervalles plus ou moins longs.
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- Sfay
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C'est quand même la spécificité du cyclisme : les qualités pour réussir en poursuite individuelle ou sur un col sont certes différentes, mais pas autant qu'entre un coureur de 800m et un marathonien en càp.
Je ne crois pas. Je crois que ton point de vue d'impression de plus grande spécificité des qualités chez les coureurs à pieds que chez les cyclistes, est du à ton passé de compétiteur de bon niveau à pied. La préparation à pied étant guidé essentiellement par l'epreuve moins par les qualités du coureur, alors qu'en velo surtout que le niveau est différent les qualité intrisèque oriente plus la préparation.
J'sais pas si je suis clair ?
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- stam
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- Sfay
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- Charly42
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je m'explique, une course XC de 2h/2h30 type coupe rhone alpes, et bien faut vraiment préparer pour ce type de compet'(PMA, gimenez, tenir de longues serie PMA et rpété, tenir a bloc à SV2.....), par contre l’entraînement pour ce type de compet te permet de tenir sur une épreuve type marathon XC.
Par contre entraîne toi pour un XC marathon(sortie longue SG, SV1 un peux de de seuil), donc du long et moins intense, alors tu ne claquera pas de super résultat sur une XC cours.
à bloc!!!
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- Sfay
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Moi je pense que cela dépend dans quel sens...
je m'explique, une course XC de 2h/2h30 type coupe rhone alpes, et bien faut vraiment préparer pour ce type de compet'(PMA, gimenez, tenir de longues serie PMA et rpété, tenir a bloc à SV2.....), par contre l’entraînement pour ce type de compet te permet de tenir sur une épreuve type marathon XC.
Par contre entraîne toi pour un XC marathon(sortie longue SG, SV1 un peux de de seuil), donc du long et moins intense, alors tu ne claquera pas de super résultat sur une XC cours.
Tout ceci est fortement influencé quand même par les prédispositions de la personne et le niveau de ses objectifs.
Il est sur que pour titiller des victoires au niveau régional voire national une prépa spécifique est de mise.
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- Dominique C
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Moi je pense que cela dépend dans quel sens...
je m'explique, une course XC de 2h/2h30 type coupe rhone alpes, et bien faut vraiment préparer pour ce type de compet'(PMA, gimenez, tenir de longues serie PMA et rpété, tenir a bloc à SV2.....), par contre l’entraînement pour ce type de compet te permet de tenir sur une épreuve type marathon XC.
Par contre entraîne toi pour un XC marathon(sortie longue SG, SV1 un peux de de seuil), donc du long et moins intense, alors tu ne claquera pas de super résultat sur une XC cours.
Complètement d'accord avec toi Charly.
Par ailleurs, je pense également que la "génétique" de chacun a également forcément une influence (fibre lente/fibre rapide, etc...) même si on peux un petit peu influencer ces facteurs.
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- Jean Christophe
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*Pmax: sprints 30" à I6
*Fmax: séries sprint I7
*PMA: le célèbre 30/30, ou 1/1
Mais jamais du temps de soutien à I4 (trop fatiguant selon lui), quelques séances d'Endurance Critique (I2+I3)
J'avais eu un peu le même discours il y a 2 ans en discutant avec un amis triathlète/duatlhète longue distance et skieur de fond l'hivers: son coach lui faisait beaucoup bosser la Fmax par sprints court, souvent en tractant (méthode de "l'élastique"), le tout associé à pas mal d'Endurance mais sans dépasser les 75% de Fcmax. Un peu de travail physio type Seuil et PMA mais trés peu.
De part mon expérience de cette année et de mon vécu, je me rend compte que je fonctionne un peu "à l'envers" en matière de préparation!
Aprés chacuns est différent: j'en connait qui ne font jamais de fractionné ni IT et qui "pétrole" trés fort (sans rentrer dans les considérations d'aptitudes physiques individuelles).
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- lebad
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+1000Moi je pense que cela dépend dans quel sens...
je m'explique, une course XC de 2h/2h30 type coupe rhone alpes, et bien faut vraiment préparer pour ce type de compet'(PMA, gimenez, tenir de longues serie PMA et rpété, tenir a bloc à SV2.....), par contre l’entraînement pour ce type de compet te permet de tenir sur une épreuve type marathon XC.
Par contre entraîne toi pour un XC marathon(sortie longue SG, SV1 un peux de de seuil), donc du long et moins intense, alors tu ne claquera pas de super résultat sur une XC cours.
Pour avoir commencé par du marathon, puis de longues années en XC, puis quelques virées en marathon ces deux dernières années, je ne peux qu'abonder.
Si tu veux être bon en XC, il est impératif d'avoir un entrainement bien spécifique.
Si en marge de cette préparation on met (ou peut mettre) un petit soupçon de préparation à du long, alors on roule fort sur des marathons.
On peut aussi être bon sur des marathons en s'entrainant qu'à ça. Mais dans ce cas, impossible d'avancer en XC.
Bref, pour moi : oui l'entrainement doit être spécifique, donc avec des tendances marquées en fonction des objectifs. Mais attention, il faut manger de tout quand même. En aucun cas il doit être 100% exclusif (exemple : travailler uniquement PMA pour du XC) ! Ca, cela foire toujours.
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- skippy
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Ivan
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- Lippes
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Parceque, pour une epreuve de route(ffc, 2eme), tu ne doit pas etre si loin du" vrai" avec pas mal de sprint a i7 notament. c'est ceci qui est dévoreur d'énergie sur une ffc...et pour moi le travail de PMA n'est pas un travail spécifique a ces épreuves mais plutot a placer en amont pour un développement du potentiel et des rappels(1x30-30 / 10-15jrs) en période specifique.
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- stam
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On en revient à la base : c'est la capacité à élever le VO2max qui fait tout... ou presque, reste à travailler la capacité anaérobie selon les besoins de l'épreuve visée. Ensuite, l'indice d'endurance est quasiment immuable dans le temps pour une personne donnée, on travaille presque sur des détails d'adaptation, en particulier aux épreuves longues. Et comme dit souvent Ivan, dans ce domaine il y a beaucoup de génétique, ou en tout cas de choses innées ou acquises difficiles à bouger.Moi je pense que cela dépend dans quel sens...
je m'explique, une course XC de 2h/2h30 type coupe rhone alpes, et bien faut vraiment préparer pour ce type de compet'(PMA, gimenez, tenir de longues serie PMA et rpété, tenir a bloc à SV2.....), par contre l’entraînement pour ce type de compet te permet de tenir sur une épreuve type marathon XC.
Par contre entraîne toi pour un XC marathon(sortie longue SG, SV1 un peux de de seuil), donc du long et moins intense, alors tu ne claquera pas de super résultat sur une XC cours.
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- Jean Christophe
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Jean christophe, tu roule avec un PT, lors de ta compete tu l'avais? il serai interressant de voir la repartition de puissance...
Parceque, pour une epreuve de route(ffc, 2eme), tu ne doit pas etre si loin du" vrai" avec pas mal de sprint a i7 notament. c'est ceci qui est dévoreur d'énergie sur une ffc...et pour moi le travail de PMA n'est pas un travail spécifique a ces épreuves mais plutot a placer en amont pour un développement du potentiel et des rappels(1x30-30 / 10-15jrs) en période specifique.
Non, sur les courses, je ne roule pas avec le PT.
En fait, sur cette épreuve qui faisait 110km avec 50% en ligne vallonnée (4 côtes roulante) et 50% en circuit (10 tours, 1 bosses courtes à +15%!!, long faux plat + petite bosse 300m puis légère descente), j'ai été bien sur la partie en ligne, mais plus dans le dure sur le circuit (manque de rythme de la course).
Mon soucis, c'est qu'avec une grosse prépa pour les cyclo avec du volume+dénivelé en montagne, peu d'intensité, j'ai pas été super sur ma 1ére épreuve Samedi dernier (la Quebrantahuesos, 205km). Du coup, je doute pas mal cette semaine: peut-être que j'ai fait trop de volume alors que j'aurais dut faire plus d'intensité+récup. Le problème (par expérience toujours), c'est qu'une préparation basée d'avantage sur du travail intensif >80% PMA provoque une fatigue plus profonde qu'une préparation axé Endurance <75%PMA sans pour autant que ça apporte les mêmes résultats.
J'espère que Dimanche, je vais faire valoir mon endurance sur la Pyrénéenne (186km, 5000mD+) et sur l'EDT PAU-LUCHON dans 15 jours.
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- Lippes
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Moi, je pense que ton entrainement, ta démarche va payer, juste faut il une, deux courses pour venir aux top...
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