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Mobilités du quotidien / pollution / etc, etc,..
- Forza!!!
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@forza : on connaît ton opinion et elle est respectée ici. Essaie quand même de ne pas écrire trop de bêtises (cf le montant de taxation sur le fin de ton propos).
Effectivement, cela va passer à 60 000 Euros...
www.largus.fr/actualite-automobile/malus-ecologi...mobile-30029591.html
C'est ce système majoritairement, malus galopant pour les voitures thermiques et bonus pour les voitures électriques, qui force financièrement les gens à se diriger peu à peu vers ces dernières. Sinon hormis ça, une voiture au moins essence achetée en 2023 est toujours CritAir 1 et pourrait donc toujours accéder aux centre-villes, bref dans l'absolu pas de blocage à l'utilisation. Mais voilà, je crois que tout le monde l'a remarqué sur les routes, on en arrive déjà à voir pulluler les petites citadines et petits suv électriques fabriqués en Chine...
Pendant ce temps-là, le pétrole et autres hydrocarbures n'arrêteront certainement jamais d'être consommés très largement et très longtemps ailleurs sur la planète, rendant notre sacrifice industriel automobile parfaitement vain (surtout avec nos 0,9% de CO2 émis au total) !
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- Zeo
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En 2020, je me suis motivé à poser 3kWc de photovoltaïque sur ma toiture et c’est là l’énorme avantage de l’électrique, on peut produire chez soi l’énergie nécessaire. Je ne connais personne qui a un puit de pétrole chez lui.
Je ne sais pas où tu habites mais si tu as un toit pour mettre des panneaux solaires, j'imagine que c'est hors agglomération et peut être même en maison individuelle...
(Si ce n'est pas ton cas c'est malheureusement le cas de beaucoup autour de Grenoble)
On touche là un des problèmes bien plus important que celui de la voiture.
On veut nous faire croire que si on roule à l'électricité on devient des gens vertueux...
C'est oublier que notre mode de vie est un tout. L'étalement urbain est une calamité pour la transition énergétique (et pour la biodiversité).
En vrac ça grignote les milleux naturels, ça nécessite plus de réseaux en tout genre, ça multiplie les déplacements (et les embouteillages), ça multiplie le nombre de véhicules par foyer, ça demande plus d'énergie pour le chauffage...
Bref, je ne suis pas un modèle et j'ai une familiale essence mais habitant en ville je fais 5 bornes de vélo pour aller bosser.
J'invite tous ceux qui rêvent d'une maison individuelle à aller faire un tour au sommet du St Eynard au dessus de Grenoble pour comprendre l'absurdité et l'égoïsme de ce mode de vie...
Désolé du ton un peu violent mais ce sujet me tient à cœur.
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- ETR1000
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Ne t’inquiète pas pour le ton je ne prends pas la mouche pour rien. Et Effectivement je n’habite pas la ville, je suis de Saint Nizier. Je descends y bosser, presque qu’à vélo, exception quand je me lève à 4h et qu’il est tombé 50cm de peuf dans la nuit.
J’ai transformé de mes mains une ancienne grange en habitation, donc j’habite une maison individuelle.
Et malheureusement pour les urbains, c’est leur mode de vie qui sera le plus mis à mal dans un futur proche car c’est de loin le moins résilient.
Les décideurs des grandes villes qui veulent interdire les véhicules polluants c’est très bien mais d’abord il faut créer les alternatives, là c’est interdiction d’abord et on verra le reste ensuite.
Dernière chose, tu aurais vu hier le monde qui est monté en bagnole sur le plateau, j’ai halluciné, presque pire qu’un chassé croisé de février.
Alors je ne généralise pas mais certains grenoblois devraient apprendre l’humilité parce que si demain on leur interdit de venir en montagne parce qu’on en a marre qu’ils prennent nos routes pour un circuit, qu’ils laissent toujours leur merde partout où ils passent etc… ils risquent de bien s’ennuyer les week-ends.
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- Zeo
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C'est bien ça qui me révolte, le nombre de collègues ou d'amis qui sont partis vivre sur les hauteurs car "à Grenoble ça va devenir invivable" sans se rendre compte que ce comportement égoïste ne fait qu’aggraver le problème.Et malheureusement pour les urbains, c’est leur mode de vie qui sera le plus mis à mal dans un futur proche car c’est de loin le moins résilient.
A tiens je ne savais pas que les routes du Vercors appartenaient aux vertacomicoriens . C'est gentil d'avoir payé leur construction!parce qu’on en a marre qu’ils prennent nos routes pour un circuit
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- gillesF78
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Les décideurs des grandes villes qui veulent interdire les véhicules polluants c’est très bien mais d’abord il faut créer les alternatives, là c’est interdiction d’abord et on verra le reste ensuite.
Quelles alternatives proposes-tu ?
Question concernant les périurbains qui viennent en ville ET les touristes + citadins qui vont à la montagne.
Région Grenobloise, GillesF78
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- albator83
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Je suis un brin provoc et c'est un exemple parmi d'autres, mais voilà où en en est... la plupart des gens vivant en-dehors des villes ne veulent surtout pas d'un afflux massif d'autres personnes "fuyant" les métropoles (et le font bien savoir aux édiles locaux).
Je souscris également aux remarques de Zeo, ajoutant que :
1) agir efficacement sur les déplacements en ville ne règlerait qu'une petite partie du problème (particules fines locales + bouchons, c'est déjà pas mal mais insuffisant à l'échelle globale)
2) peu importe le véhicule : thermique, hybride, électrique... déplacer 1,5 à 2t de métal (+ l'empreinte au sol) pour transporter 1 ou 2 personnes de 80 kg sur qq km matin et soir est un non-sens total les alternatives existent déjà (vélo, TC voire marche quand on vit pas trop loin de son lieu de travail) mais y'a toujours une bonne raison pour ne pas les utiliser ("oui mais je dois emmener les gamins à l'école" ou "oui mais les TC c'est crade, remplis de cassos, ils ne passent pas assez souvent, etc")
Je constate enfin qu'en voyant le trafic croissant, le midi ou le soir en montant vers Montaud, St-Nizier, Chartreuse (c'est facile, je ponce ces secteurs depuis 15 ans)... le carburant n'est probablement pas assez cher. Même remarque chaque week-end ; juste un constat, pas un jugement. Dans la mesure où j'ai brûlé du carburant pour "m'amener" en solitaire sur des centaines de compétitions depuis 2008, je suis mal placé pour juger qui que ce soit... bien que je ne touche pas à ma voiture en ville.
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- gillesF78
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les alternatives existent déjà (vélo, TC voire marche quand on vit pas trop loin de son lieu de travail) mais y'a toujours une bonne raison pour ne pas les utiliser ("oui mais je dois emmener les gamins à l'école" ou "oui mais les TC c'est crade, remplis de cassos, ils ne passent pas assez souvent, etc")
Je trouve que le vélo est une bonne alternative : il permet d'emmener les gamins à l'école (en cariole), de faire les courses de la semaine (en cariole), et même d'aller au ski pour les plus braves.
Par contre, les transports en commun, moins : un bus pèse plus de 10 tonnes, consomme plus de 30 L/100 km...
Même s'il y avait 50 passagers (chose très rare pour les itinisere), ça ferait 200kg pour un passager qui pèse 80kg... C'est guère mieux que ma Dacia Logan MCV (250 kg si elle comporte 4 passagers).
Et les bus électriques sont un échec total ( source ) pour des raisons techniques.
Région Grenobloise, GillesF78
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- Zeo
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Typiquement le vélo c'est parfait pour ceux qui le peuvent mais il y a quand même des publics que ça exclu. (personnes âgées, handicapées...)
Il faut des alternatives crédibles en terme de transport en commun, c'est à dire avec une fréquence régulière. (moi ça me saoule d'attendre un bus 20min...)
Mais pour que ça soit économiquement et écologiquement viable il faut une densité assez forte.
Ça n'a aucun sens de mettre en place une ligne de tram qui desservirait une commune pavillonnaire.
C'est pour ça que par exemple sur l’agglo grenobloise le tram ne va pas à Meylan et que le PLU a densifié l'habitat le long du tram E.
Dans tous les cas parler de mobilité sans parler d'urbanisme c'est partir à la catastrophe.
Pour revenir au câble descendant du Vercors c'est une belle idée d'ingénieur mais en terme de débit ça ne couvrirait "que" 10% des travailleurs pendulaires et ça ne résout pas le "avant" et le "après". Donc ça ne sera jamais concurrentiel en terme de temps/praticité/coût avec la voiture.
C'est pour ça que ça ne se fera certainement jamais.
La question c'est plutôt de savoir qu'est ce qui motive les habitants à s'installer à plus de 20km de leur lieu de travail (avec presque 1000m de d+!) et pourquoi on "laisse faire" sans se préoccuper des conséquences à long terme.
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- gillesF78
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La question c'est plutôt de savoir qu'est ce qui motive les habitants à s'installer à plus de 20km de leur lieu de travail (avec presque 1000m de d+!) et pourquoi on "laisse faire" sans se préoccuper des conséquences à long terme.
Ce qui motive les habitants :
- la qualité de l'air ?
- le coût de la maison ?
- le paysage ?
- l'absence de "racaille" ?
Pourquoi on laisse faire :
- pas de politique "zéro artificialisation nette" jusqu'à présent
- politique de "rajeunissement de la population" pour éviter les fermetures de classe dans les écoles communales
- la vente de terrains constructibles permet de financer le budget des communes
Région Grenobloise, GillesF78
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- albator83
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- Zeo
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Toutafé !
Ce qui motive les habitants :
- la qualité de l'air ?
- le coût de la maison ?
- le paysage ?
- l'absence de "racaille" ?
- qualité de l'air: mouais, quand on regarde les cartes ça ne s'arrête pas à la pancarte de fin de la ville.
- coût de la maison : ahah, un appartement même très grand est moins cher
- le paysage : j'aime bien la vue de mon balcon
- l'absence de racaille : oui enfin on peut habiter en ville et être dans un quartier calme.
Perso je pense que c'est surtout un modèle de réussite qu'on diffuse depuis les 30 glorieuses dans les medias/pub/culture etc.
Le conjoint, les enfants, le chien, la maison...et la tondeuse du dimanche matin!
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- gillesF78
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ZAN qui vient d'être "refusée" par notre cher président de la région AURA, sous la pression des maires autant dire qu'on n'est pas sorti du sable...
Oui, Wauquiez = Enc***
Bon, à part ça,
( Source Le Monde 2/10/2023 )Pour de nombreux juristes, la déclaration de l’élu de droite n’a aucun fondement juridique. « On se demande ce qui lui est passé par la tête, s’étonne ainsi Pierre-Etienne Moullé, avocat en droit public au barreau de Lyon joint par Le Monde. Sur le plan juridique, on ne voit pas quels leviers il pense pouvoir activer pour arriver à ce résultat. »
Wauquiez = séparatiste
Région Grenobloise, GillesF78
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- david38
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En écoutant les informations et en suivant les discussions à droite et à gauche, on a souvent l'impression que la situation se dégrade. En fait, ce n'est pas si vrai que ça, même si tout n'est pas rose et que nous avons des efforts à faire en terme de réductions des polluants et de gaz à effet de serre. Pour ceux que ça intéresse, je vous invite à aller regarder le rapport de la CITEPA (qui fait 575 pages...) sur les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques en France ( www.citepa.org/fr/secten/ ). En gros, côté émission de polluants, on est sur une tendance à la baisse depuis les années 90, avec parfois des retards par rapports aux objectifs (comme avec les NOx). On serait plutôt sur des problèmes de (je cite ) " concentrations qui peuvent rester localement élevées" (cf page 155 du rapport : "La situation reste toujours marquée par un contraste entre, d’un côté, des émissions de polluants en baisse (avec des objectifs de réduction atteints, et une amélioration globale de la qualité de l’air) ; et de l’autre côté, des pics importants de concentration d’ozone et des dépassements des seuils réglementaires de qualité de l’air, notamment pour le NO2.").
Au niveau des particules fines, contrairement à ce qui est souvent mis en avant, un des plus gros problèmes ne vient pas de la voiture mais du chauffage particulier au bois.On parle souvent de la vallèe de l'Arve à cause du transport routier mais la principale source de pollution est liée aux résidents (www.lesechos.fr/politique-societe/societe/pollut...fage-au-bois-1336313 , mavallee-enclair.fr/plan-de-protection-de-l-atmo...de-l-arve-c-est-quoi). Il y a quelque temps, dans la revue de l'agglo de Grenoble, pour promouvoir leur remplacement par des systèmes plus performants (prime à l`appui), il y était mentionné que environ 2000 cheminées étaient responsables de ~75 % (de mémoire...) de la pollution hivernale aux particules fines. Problème 1, un peu comme le diesel gate, on est en train de réaliser que le mesures labo et la vrai vie, ce n'est pas pareil ( www.quechoisir.org/decryptage-chauffage-au-bois-...la-pollution-n70855/ ) et la production de bois pour le chauffage ne serait pas neutre en CO2 ( un jeune arbre planté ne remplace pas totalement un vieil arbre coupé en terme de bilan carbone) et il y a des réactions post combustion qui recréent des particules fines (ce serait en train d'être pris en compte pour les futurs protocoles de mesure). Problème 2, ce type de chauffage étant mis en avant autant par le gouvernement (investissements via les aides publiques) que par son opposition comme étant plus vertueux, pas sûr que ça bouge beaucoup. (Attention, il n'y a pas que le bois qui participe à la pollution hivernale, mais aussi les autres types de chauffage.) Il y a eu un article dans le journal Le Point malheureusement réservé aux abonnés (www.lepoint.fr/societe/chauffage-au-bois-un-scan...23-2526868_23.php#11) mais j'espère qu'ils n'ont pas été les seuls à en parler...
Un point où je n'ai pas trouvé d'info concernant les véhicules à filtre à particules : est-ce qu'on a remplacé les grosses particules (= le nuage de fumée noire des vieux diesel ) qu'on voit et notre corps piège en grande partie dans les différents mucus par des petites qui passent dans nos cellules via les poumons ou bien on a éliminé les grosses particules et on reste avec les petites qui existaient déjà?
A+,
David.
Voici un extrait du rapport CITEPA sur les particules fines :
"Évolution récente
Lors des dernières années, la tendance générale révèle une baisse continue des émissions totales de TSP qui, bien que plus
lente, suit la tendance historique observée depuis 1990. En effet, les émissions de TSP de certains secteurs comme le transport
routier ou le résidentiel/tertiaire suivent une trajectoire de baisse continue. Cependant, les émissions des autres secteurs ont
plutôt tendance à stagner ces dernières années, parfois dues à des progrès conséquents déjà réalisés depuis 1990 comme dans
les secteurs de la transformation d’énergie et du traitement des déchets. Les creux d’émissions observés s’expliquent
généralement par des phénomènes temporaires : crise économique en 2009, douceur du climat en 2011 et 2014 (moindre
recours au chauffage et donc à la combustion) et crise sanitaire et douceur du climat également en 2020. En effet, un recul
des émissions nationales de TSP de 7% est observé entre 2019 et 2020, avec une contribution de tous les secteurs. En particulier,
les secteurs du transport et de l’industrie manufacturière et de la construction ont connu les plus fortes réductions d’émissions
avec respectivement -19% et -13% entre 2019 et 2020.
En revanche, le secteur de l’agriculture et de la sylviculture, qui contribue à hauteur de 61% aux émissions de TSP en 2020, a
connu une plus faible réduction des émissions de TSP avec -1% entre 2019 et 2020. En 2021, un effet rebond est observé sur
les émissions nationales de TSP avec une hausse de 5% par rapport à 2020, qui demeurent toutefois inférieures de 2% au niveau
de 2019. Ceci est principalement dû à une reprise de certaines activités comme le transport (+9% d’émissions entre 2020 et
2021) ou l’industrie manufacturière (+13% d’émissions entre 2020 et 2021) après la crise sanitaire. De plus, la rigueur de l’hiver
en 2021, qui a été le plus froid observé depuis 2016, a contribué aux augmentations observées dans pour le sous-secteur du
chauffage résidentiel (+11% d’émissions entre 2020 et 2021) ainsi que le chauffage urbain (+32% d’émissions entre 2020 et
2021). Pour l’année 2022, les pré-estimations d’émissions évaluent une baisse de 2,8% des émissions comparativement à l’année
2021, notamment grâce au secteur du résidentiel et à la rigueur du climat qui a été douce en 2022 et qui est presque au niveau
de 2014 et 2020.
Durant les dernières années, les particules totales en suspension ont été une source croissante d’attention, notamment parce
qu’elles englobent les particules fines qui présentent des enjeux pour la santé humaine. Pour cette raison, de nouvelles
réductions et une poursuite de la baisse actuelle des émissions sont attendues pour les prochaines années. Pour y parvenir,
différentes actions ont été mises en place, parmi lesquelles : des règlementations avec des valeurs limites d’émission
notamment pour les installations de combustion ou les engins mobiles non routiers ; et des zones de circulation alternée. De
plus, de nouveaux progrès sont réalisés régulièrement sur l’efficacité et l’optimisation des procédés industriels et des
équipements de combustion, et plusieurs technologies de réduction existent également pour filtrer les particules lors de
l’échappement des fumées de combustion.
Enfin, il est important de mentionner que les émissions de TSP pourraient augmenter dans les prochaines années du fait du
développement de la combustion de la biomasse, qui est plus émettrice de particules que les combustibles qu’elle substitue
généralement (fioul, gaz naturel). En effet, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, les politiques publiques
soutiennent un accroissement de la biomasse dans le mix énergétique. Cependant, cette problématique étant bien connue,
des VLE strictes sont imposées aux installations d’une puissance supérieure ou égale à 1 MW via la directive MCP (pour « Medium
Combustion Plant » en anglais), mais également aux petites installations (i.e., d’une puissance inférieure à 1 MW) via la
directive européenne 2009/125/CE et ses règlements 2015/1185 et 2015/1189. Pour le chauffage résidentiel, l’installation
d’appareils au bois plus performants et la mise en place de normes règlementaires sont promues et soutenues aux niveaux
européen (Directive Ecodesign), national et régional (aides et crédit d’impôt). Ainsi à partir de 2022, les équipements
individuels de chauffage au bois mis sur le marché, doivent respecter les limites d’émissions de particules imposées par le
règlement 2015/1185. Ce contexte devrait ainsi permettre de limiter la hausse des émissions de particules. "
Région Grenobloise
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- albator83
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Salut,
Un point où je n'ai pas trouvé d'info concernant les véhicules à filtre à particules : est-ce qu'on a remplacé les grosses particules (= le nuage de fumée noire des vieux diesel ) qu'on voit et notre corps piège en grande partie dans les différents mucus par des petites qui passent dans nos cellules via les poumons ou bien on a éliminé les grosses particules et on reste avec les petites qui existaient déjà?
ça m'intéresse aussi, dans la mesure où c'est souvent la pollution "invisible" qui fait le plus de dégâts à long terme...
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- sandatos
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Et les bus électriques sont un échec total ( source ) pour des raisons techniques.
Les bus électrique je trouve que ça fonctionne bien. Je sais pas trop pourquoi on utilise autant de trams plutôt que des bus électrique, qui ont aussi une grande capacité et font moins de bruit.
Les crissements et vibrations des rails de tram sont une horreur pour les habitants à côté.
Pour les bus électrique je parle de ce genre de bus. 150 places, +/- similaire à un tram.
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- david38
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La mobilité est une question complexe qui ne peut pas se traiter sur un seul axe (gramme de CO2 par passager par exemple).
Typiquement le vélo c'est parfait pour ceux qui le peuvent mais il y a quand même des publics que ça exclu. (personnes âgées, handicapées...)
Il faut des alternatives crédibles en terme de transport en commun, c'est à dire avec une fréquence régulière. (moi ça me saoule d'attendre un bus 20min...)
Dans mon cas (j'habite en "petite banlieue" de Grenoble), de porte à bureau, c'est environ 1 h en TC, 15 à 25 mn en voiture (en ce moment, c'était plutôt 25 à 45 mn pour le même trajet il y a ~ 18 mois...), 20-30 mn en vélo et à partir de ~30 mn en CaP. Donc c'est principalement vélo et voiture... Par contre, pour mon fils qui va au lycée en centre-ville, le tram, c'est top, mais ce serait mieux si il y avait un lycée là où est le collège...
Mais pour que ça soit économiquement et écologiquement viable il faut une densité assez forte.
Ça n'a aucun sens de mettre en place une ligne de tram qui desservirait une commune pavillonnaire.
C'est pour ça que par exemple sur l’agglo grenobloise le tram ne va pas à Meylan et que le PLU a densifié l'habitat le long du tram E.
C'est aussi que les subventions publiques d'aide à la construction des tramways (Europe, France) sont liées à la construction de logement sociaux à une distance raisonnable de la ligne de tram.
Dans tous les cas parler de mobilité sans parler d'urbanisme c'est partir à la catastrophe.
100 % d'accord, mais l'urbanisme se change sur du temps long donc peu visible pour les citoyens...
La question c'est plutôt de savoir qu'est ce qui motive les habitants à s'installer à plus de 20km de leur lieu de travail (avec presque 1000m de d+!) et pourquoi on "laisse faire" sans se préoccuper des conséquences à long terme.
Mon grand-père travaillait à 5 mn à pied de chez lui (et rentrait manger chez lui à midi), mon père à 5 mn en voiture et moi il me faudrait probablement un hélicoptère pour être au boulot en 5mn! Au taf, je dois être un de ceux qui habitent le moins loin...
Pour répondre à ta question, je pense que le faible coût du gazole pendant longtemps (moins vrai aujourd'hui), la fiscalisation avantageuse (déduire ses frais de transports des impôts), marre de se faire muter tous les ans loin de chez soi (autour de moi c'est le cas pour un paquet d'enseignants...) ou tous les 2 ans (je pense à mon banquier qui change tout le temps...), coût du logement (et rareté de certains biens) vs emploi (quand on a un emploi et un logement qui conviennent, on préfère supporter des trajets domicile-travail important plutôt que d'essayer de se rapprocher, surtout quand on est en couple et que les deux travaillent, quitte à se mettre dans des situations tordues...), le côté "trou noir" des grandes agglo qui attirent beaucoup d'activité économique au détriment des petites villes ou des campagnes (cf ci-dessus section "urbanisme"), le rêve de la maison individuelle (cf le tolé soulevé par la ministre du logement www.francetvinfo.fr/economie/transports/maisons-...etaires_4812569.html ) sont des pistes d'explication.
Région Grenobloise
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- gillesF78
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Et les bus électriques sont un échec total ( source ) pour des raisons techniques.
Les bus électrique je trouve que ça fonctionne bien. Je sais pas trop pourquoi on utilise autant de trams plutôt que des bus électrique, qui ont aussi une grande capacité et font moins de bruit.
Les crissements et vibrations des rails de tram sont une horreur pour les habitants à côté.
Pour les bus électrique je parle de ce genre de bus. 150 places, +/- similaire à un tram.
Ah, en effet. Ce genre de bus est un Trolley Bus . Il y en avait à Grenoble quand j'étais gamin (avant que le 1er tram ne soit construit)...
Les problèmes techniques dont je parle concernent les bus électriques qui fonctionnent sur batterie. Pas les bus "trolley".
La RATP a aussi quelques problèmes avec ses bus électriques Bolloré : incendies venant de la batterie ( source ).
A Grenoble, ce sont des bus Alstom qui ont des "problèmes d'essieux, de batterie, de fonctionnement des circuits" ( source )
Bref, les bus électriques ne sont pas encore au point, et il me semble qu'ils sont limités en autonomie, ce qui les oblige à respecter des planning optimisés.
Et surtout, il faut limiter le chauffage de l'habitacle (PAC) pour économiser les batteries. Donc les passagers peuvent avoir froid... Il faut tout optimiser.
Il y a des travaux universitaires sur le sujet :
( source Page 68 --> La transition vers l’électrique pour des
milliers de bus à la RATP : la puissance du
numérique au service d’un projet titanesque
Par Agathe BASTIT et Felix von PECHMANN
RATP )
La RATP veut passer à l'électrique d'ici 2025.
Région Grenobloise, GillesF78
Pièces jointes :
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- stam
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Je te rejoins dans les grandes lignes et sur la situation actuelle, mais il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui travaillent... à la campagne ! Et même que, si l'on souhaite décarboner l'agriculture, il en faudrait de plus en plus et leur trouver des solutions d'hébergement proches de leurs lieux de travail.
En 2020, je me suis motivé à poser 3kWc de photovoltaïque sur ma toiture et c’est là l’énorme avantage de l’électrique, on peut produire chez soi l’énergie nécessaire. Je ne connais personne qui a un puit de pétrole chez lui.
Je ne sais pas où tu habites mais si tu as un toit pour mettre des panneaux solaires, j'imagine que c'est hors agglomération et peut être même en maison individuelle...
(Si ce n'est pas ton cas c'est malheureusement le cas de beaucoup autour de Grenoble)
On touche là un des problèmes bien plus important que celui de la voiture.
On veut nous faire croire que si on roule à l'électricité on devient des gens vertueux...
C'est oublier que notre mode de vie est un tout. L'étalement urbain est une calamité pour la transition énergétique (et pour la biodiversité).
En vrac ça grignote les milleux naturels, ça nécessite plus de réseaux en tout genre, ça multiplie les déplacements (et les embouteillages), ça multiplie le nombre de véhicules par foyer, ça demande plus d'énergie pour le chauffage...
Alors je sais, je doute que le modèle qui emploie beaucoup de monde en agriculture se développe dans les prochaines années, et qu'on restera sur celui du tracteur pour 90% des travaux et de la main d'oeuvre immigrée pour les 10% non-mécanisables...
Pour ma part, maison dans une ancienne ferme, moins de 10 sacs de ciment consommés depuis que j'y habite, des panneaux PV sur le toit, et j'ai vu 27 champignons de parpaings ou de briques plâtrières pousser à proximité. Quasiment tous mes nouveaux voisins bossent à Limoges, à 10km, se déplacent en voiture, et aucun réseau de bus n'est venu se développer récemment dans la commune pour leur apporter une solution de transport. Difficile de condamner le rêve de la maison individuelle, j'aurais peut-être fait le même si je n'avais pas eu la chance de trouver cette ancienne ferme à 4km de mon taf à l'origine. C'est même pas une question de moyens, 150m2 dans une maison neuve sur 600m2 de terrain coûtent plus cher que 200m2 de ferme sur 5000m2...
Bien sûr, un habitat semi-collectif en lien avec un réseau de transport aurait été une bien meilleure solution, mais c'est irréalisable : ça demande de la planification, de la régulation, de l'intervention des collectivités territoriales, des trucs qui rappellent instantanément l'URSS et les pires heures du goulag. C'est bien plus simple de délivrer des certificats d'urbanisme et de laisser des lotisseurs faire leur business, le marché a raison et il règle tous les problèmes !
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- gillesF78
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SourceLa maison individuelle, première source de l’artificialisation des sols
La question du devenir de la maison individuelle est probablement l’une des plus controversées pour mettre en œuvre l’objectif ZAN. Si les politiques du logement font depuis des décennies l’objet d’une continuité, malgré les alternances gouvernementales (Worms, 2016), c’est finalement le choix d’un changement de modèle qu’a acté Emmanuelle Wargon(1), alors Ministre du logement, en conclusion de la démarche « Habiter la France de demain » en octobre 2021. Elle déclarait que « le modèle, à l’ancienne, d’un pavillon avec jardin dont on peut faire le tour, nous mène à une impasse. » Cette position n’était pas nouvelle chez la ministre, mais la tonalité du discours a eu un important écho médiatique, prenant un tournant polémique à quelques mois de l’élection présidentielle 2022. Concilier les enjeux écologiques, économiques et sociaux constitue un chemin de crête qui peut rapidement devenir un chemin de croix.
Pourtant, loin des caricatures réduisant son discours à « la maison individuelle est un non-sens écologique », Emmanuelle Wargon a d’abord tenté d’esquisser un diagnostic en revenant aux sources originelles du « en même temps », adaptant de façon originale la partition présidentielle dans le domaine de l’habitat : « Le logement a un impact écologique fort pour ses émissions carbones, mais aussi pour la terre qu’il consomme et ses besoins en transport qu’il génère. Et pour autant, les besoins en logements sont importants. Ils ne fléchissent pas, je pense à tous ces Français mal logés, ils ne peuvent pas être une variable d’ajustement. » Concernant le seul problème de l’artificialisation des sols, il est vrai que le logement est la première source d’artificialisation des sols des dernières décennies. Selon une étude du CEREMA, entre 2009 et 2019, l’habitat représente 68 % des nouvelles terres artificialisées (Bocquet, 2020). Dans cet ensemble la maison individuelle prend une part très importante : par exemple, une étude de l’INSEE montre, qu’entre 2005 et 2013, environ 90 % des nouvelles terres artificialisées à usage résidentiel prennent la forme d’un logement individuel (Albizzati et al., 2017).
Pour comprendre ces résultats, il convient de rappeler qu’est comptabilisé dans l’artificialisation l’ensemble de la parcelle sur laquelle une construction est édifiée (y compris le jardin pour une maison individuelle). L’intégration des surfaces de jardins dans la comptabilité réglementaire de l’artificialisation des sols a été retenue par le gouvernement (cf. encadré). Deux principales raisons peuvent justifier cet arbitrage :
du point de vue des politiques d’aménagement, cette décision constitue un puissant levier de densification : par exemple, la parcelle d’une maison avec un grand jardin peut faire l’objet d’une division permettant de construire de nouveaux logements.
du point de vue de l’impact environnemental, tout ou partie des trois fonctions des sols (2) retenues dans la loi Climat et résilience à proximité des bâtiments sont généralement affectées par les aménagements humains.
Et une image de l'ademe reprise dans un article de vinci construction concernant le potentiel de stockage de carbone des terrains :
Source
Donc la maison individuelle n'est pas bonne du tout pour la qualité de vie à long terme : perte d'espaces naturels, de biodiversite, d'espaces cultivables, et réchauffement climatique...
Mais à court terme et vu de l'intérieur de son chez soi, c'est cool.
Région Grenobloise, GillesF78
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Je te rejoins dans les grandes lignes et sur la situation actuelle, mais il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui travaillent... à la campagne ! Et même que, si l'on souhaite décarboner l'agriculture, il en faudrait de plus en plus et leur trouver des solutions d'hébergement proches de leurs lieux de travail.
Oui oui oui et oui!
Je suis 100% d'accord avec toi! Mon propos n'est pas de dire qu'il faut vider les campagnes pour entasser tout le monde dans les centres ville.
Je milite juste pour favoriser l'habitat au plus près du lieu de travail.
Bien évidement dans des territoires à faible densité la maison de village ou même la ferme rénovée ont du sens. A condition de ne pas faire 30km pour aller bosser dans la ville la plus proche!
Et si faire des déplacements de 10 ou 15km dans le limousin semble acceptable c'est pour moi une ineptie autour d'une grande agglomération.
A titre personnel je n'ai d'ailleurs toujours pas compris où est le plaisir d'habiter "à la campagne" quand pour ça on doit se lever aux aurores et/ou revenir à la nuit tombée après avoir passé 1h ou plus (x2) dans les transports... Mais bon apparemment on peut se reposer le week-end dans son jardin!
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