la pensée du jour

C\'est pas parce qu\'ils sont nombreux à avoir tort qu\'ils ont raison ! Coluche.

Cyclistes, fortifiez vos jambes en mangeant des oeufs mollets.

[ Pierre Dac ]

Faut pas vendre la peau de l\'ours, non faut pas la vendre ...

C\'est au pied du mur qu\'on .... voit le mieux le mur !

(même auteur que celui de Skippy, je crois)

Ce n\'est pas parce qu\'il sont nombreux à avoir tort qu\'ils ont raison. (B-W)

\"Je trouve que la télévision est très favorable à la culture.
A chaque fois que quelqu\'un l\'allume chez moi, je vais dans la pièce d\'à côté et je lis un livre\" Groucho Marx

Les politiciens, c\'est comme les couches... Il faut les changer de temps en temps... et pour le mêmes raisons d\'ailleurs.

Chaque cycliste, même débutant, sait qu\'à un moment ou un autre de sa vie il aura rendez-vous avec une portière de voiture. :) :)

Quand vous doublez un cycliste, laissez-lui toujours la place pour tomber. Mdrrrrrrr

\"l\'alcool tue lentement !!!!
- On s\'en fout , on n\'est pas pressé ! \"

Salut à tous,
je pense que tout le monde reconnaîtra son \"ennemi intime\"
Bonne lecture

Nous le connaissons tous, il est souvent présent à nos côtés. Nos chemins se croisent parfois dans la solitude de la côte du château ou dans la ligne droite d’une voie Romaine, lors d\'entraînements en solo éclairé par le soleil rasant d\'une fin de journée d’hiver.
Lui me connaît à peine, c’est en tout cas le feeling qu’il me laisse lorsque nous nous croisons, l’indifférence semble être son credo. Parfois, je le devine juste derrière, me suivant comme une ombre ou au contraire accélérant, me dépassant, sans même un mot ou un regard. Il ne connaît que peu de choses sur moi, de mon côté, l’étude attentive que j’ai menée m’a appris presque tout de lui. Ses forces, ses faiblesses, sa méthodologie implacable tournant parfois à l’obsession.
Au fil du temps, une sourde rivalité, mêlant mépris crainte et respect a fait doucement éclore un relationnel ambigu. Et quand ses traits sont marqués par la fatigue ou l’échec, il m\'arrive de ressentir une joie mauvaise, mais toujours empreinte d’une certaine retenue, car chaque jour qui passe me rapproche potentiellement de la même désillusion forçant à l\'humilité.
Paradoxalement, j\'admire ses périodes de motivation, l’abnégation dont il fait preuve dans certains de ses entraînements, que je n\'ai moi-même parfois pas ou plus le courage de réaliser.
Hier encore il était le moins fort, mais progresse d\'année en année, réduisant peu à peu inexorablement l\'écart qui nous sépare. Il est devenu mon adversaire préféré, l’ennemi intime, et chaque occasion de pouvoir démontrer ma supériorité, a lui plus qu’a un autre, me procure un plaisir particulier, mettant à nu l\'un des ressorts les plus intimes de mon addiction pour la petite reine.
Ces derniers mois, dans ces moments de doutes par lesquels la majorité d’entre nous est un jour ou l’autre passé, j’ai souvent pensé que pour la première fois il allait gagner, mais il a suffi d’un signe (merci JJG), d’infimes indices, d\'une sensation ou d\'une FC moins élevée à effort égal, pour m\'indiquer que son heure n’avait pas encore sonné.
Par simple respect envers cet ennemi intime, mon adversaire, mais aussi par seul goût du dépassement, je roule avec le secret espoir que cette échéance soit la plus lointaine possible... Tout en sachant, qu\'un jour, il deviendra le plus fort.
Sportivement …

PS: ce texte n\'ai pas de moi mais je tenais à vous le faire lire.

La vieillure ?