et une lombalgie de cycliste, une !

Bon, j'suis pas le premier ni le dernier, c'est une petite lombalgie (comme j'en ai eu d'autres déjà) mais bon. Du coup, comme cela vient "par hasard" plus avec l'âge et quand je reprends le spad de course (position plus basse) sur les sorties longues, cela me remet en tête mon envie de retourner ma potence.
Si je fais le calcul (c'est une Deda zéro 100 SC, en 86° et 100mm) je gagne 13mm en hauteur et 4mm en reach

Pensez-vous que cela soit de nature à améliorer les choses ?
On est bien d'accord que je ne parle pas de recette miracle (débat stérile et sans fin) mais d'un petit qqchose susceptible d'aller dans le bon sens

Nb. calculé avec ça : www.ttbikefit.com/stemcalc.html

Plusieurs façons (contradictoires en apparence) de voir les choses :
- le côté pragmatique : si tu n'essaies pas, tu ne sauras pas...
- mon expérience perso : j'ai eu mal au dos quand j'avais la selle avancée et le cintre assez haut. Quand JPLV m'a repositionné presque 4cm en arrière, ça a été beaucoup mieux - plus de douleurs, mais toujours raide. Et quand j'ai allongé la potence d'1cm en "tombant" 11° (-6 à -17), j'ai trouvé mon bonheur car j'arrive à un meilleur appui au niveau des bras, et à détendre les épaules.
Derrière, il y avait surtout un problème non pas de vélo, mais de bonhomme : j'avais des tensions trop fortes dans les muscles dorsaux, qui ont été en partie corrigées maintenant (ostéo et stretching).
Conclusion : si la nouvelle position t'apporte le relâchement nécessaire pour éviter la sur-contraction des dorsaux, fonce !

J'ai aussi de sacrés pb de dos qui se manifestent sous forme de lombalgie (LA BARRE dans le dos) à cause d'une belle hernie discale S1 L5.
Lorsque je sens qu'une crise revient, j'inverse ma potence sur mes 2 vélos de route .
Et surtout je reprends mon CR1 qui est bcp plus tolérant et souple que mon addict
Dans mon cas, c'est clair que l'inversion de potence me soulage et me permet de rouler.
Mais je dois aussi baisser un peu ma selle et surtout éviter de rester trop longtemps assis dans la même position.
D'autres part, j'évite aussi de rouler plus de 2 h.


Amicalement Eric

Merci pour vos retours à tous les deux,

l'inversion de la potence, vu que c'est n'est pas idiot d'essayer et gratuit, je vais essayer
je vais aussi baisser un peu la pression dans les boyaux (500g de moins, ça amortira un peu)

pour l'heure j'essaye de m'économiser (j'suis quand même un peu bloqué par cette BARRE en bas du dos..... )

D'ailleurs, faut-il arrêter de rouler un temps, rouler mais pas trop fort, trop tard le mal est fait, autres ?

NB. Ayant une cyclo en vue bientôt, je voudrais me passer de solution médicamenteuse

Un truc "tout con", tant que tu n'es pas à l'approche d'une compétition : tu commences ta journée avec 1 gramme de paracétamol. (Je sais, certains diront que tu peux faire une course avec, mais non : fébrifuge et anti-douleur, pour moi c'est du dopage.)
Ca te permet d'atténuer le signal de douleur et ainsi de relâcher le muscle qui bloque le dos en position inadéquate. 4 jours à 1 semaine avec ça, et si rien ne change tu arrêtes, la solution est ailleurs. C'est simple et souvent suffisant pour faire passer une lombalgie. Sinon tu as un très bon ostéo à côté de ton taf ...

Merci Seb,


Je vais donc (1) prendre 1g de paracetamol sur la semaine à venir et (2) inverser la potence - en roulant un peu mais pas trop longtemps - puis je referais le point à ce moment là pour basculer ostéopathe la semaine suivant au besoin

Allez Pasqup01, faut pas flancher

Quand je suis en grosse crise (tensions extrême dans tout le dos, qui remonte en plus au niveau dorsales) je dois stopper le vélo quelques jours.
Continuer enflamme encore plus dans mon cas. Les antiinlfamtoires dans le cas d'une grosse crise ne me font rien. je passe directement à ls cortisone en cachet malheureusement ( j'ai dû faire ça 2 fois en 3 ans) avec un traitement dégressif sur 9 jours.

Maintenant que je connais malheureusement bien le truc depuis bientôt 3 ans ...je sais comment gérer un début de crise comme il y a 20 jours ...
2 jours de repos, pas d'étirements pendant une semaine car ça continuer d'enflammer si on ressent un tension, un coup de Tetrazépam le soir sur 2 jours (myorelaxant).
Ensuite je remonte sur le vélo mais sur le VTT TS avec selle assez basse.
Pas d'effort assis (peu de Watts ), pas de sprint ...et lorsque je rentre je me couche tout de suite sur le ventre et met mon gamin assis sur mes lombaires pour détendre absolument le bas du dos complètement.

Ensuite au bout de quelques jours le repasse sur le route avec ma potence inversée .

Ce qui est important, c'est en début de crise de ne pas emplifier le mal en continuant à forçer , en croyant que ça va passer.
Si tu continue, tu vs en avoir pour plusieurs semaines à devoir me plus rien faire !!

Bonne chance et n'hésite pas si questions
Eric

Merci Éric pour ces conseils,
Je ne crois pas être dans un cas "fort" car, hormis le matin (et le soir - voire la nuit) où c'est assez pénible, la journée est sensible mais supportable. Je veille surtout à ne pas donner de coup de rein (gamins qui me sautent ou cou...), de toute façon des que j'oublie ça me rappelle à l'ordre
La sortie qui m'a je pense occasionné cette lombalgie date de jeudi (sortie longue). Vu la météo à venir (pluie, vent) je vais couper jusqu'à mercredi je pense. J'aurais inversé la potence d'ici là. Si la douleur s'amenuise sensiblement je prévoirais alors une sortie modérée (1h30 maxi) en variant les positions et sans exo violent. On attendra alors 48h pour voir avant de remonter idem. Ça fera 3h pour la semaine et le moment de faire le point.

Pour moi tout cela est nouveau, Dieu et la chance m'ont souvent évité les bobos de ce type, je ne me connais donc pas sur ce genre de situation (recup rapide ou lente ?) Je reste à l'écoute de mon corps.

Mon mal a commencé comme toi.
J'avais déjà depuis fort longtemps des douleurs (barre dans le dos) qui étaient parfois présentes en fin de longues sorties, sur des courses VTT ...en nageant avec la combinaison à l'époque où je faisais du triathlon, ceci même à l'âge de 20ans.
Mais il y a 3 and, j'ai eu cette douleur que je connaissais mais qui passait en 1 ou 2 jours habituellement.
J'ai continué à m'entraîner car je préparais le grand raid (épreuve VTT en suisse : www.vo2cycling.fr/forum/crs-cyclos-balades-cours...d-raid-2013?start=80
La douleur persistait et jours après jours j'avais de plus en plus mal, jusqu'à ne plus pouvoir descendre du vélo en rentrant de l'entraînement et à marcher plié en 2, tête sur le coté .... surtout en faisant du travail de seuil ...
En fait j'ai tout enflammé et ce de manière très forte et s'était trop tard ....
Il m'a fallu tout arrêter et prendre de la cortisone, ce que je ne voulais pas car j'avais toujours l'espoir de faire le grand raid (cortisone = dopage)
J'ai mis 3 mois a me remettre "à peu près".


Alors écoute ta douleur et fais gaffe

Amicalement Eric

Chez moi la récup n’a pas été rapide, et pas à 100 % non plus.

Mon expérience : j’ai eu jusqu’à présent deux crises. Comme Eric, liée à une hernie discale.

La première, le 13 mai 2013, suite à un choc, mais aussi car j’en faisais trop, clairement, avec maintenant un an de recul. 1 mois et demi d’arrêt complet de sport, mais j’ai continué de travailler comme d’habitude. J’ai pris des médocs pendant 10 jours environ, avec ensuite quelques séances chez l’ostéopathe. Puis reprise en douceur au moment que je pensais que ça allait mieux, marche en montagne avec bâtons, course à pied et ensuite VTT sur route. J’avais assez bien récupéré, j’ai recommencé des intensités, et j’ai même pu participer le 24 août à une compétition VTT de 3.5 heures, en ayant de bonnes sensations.

Deuxième crise, une semaine après cette course, fin août, suite à une petite chute à l’arrêt à VTT et aussi un mauvais mouvement dans ma cuisine. Et peut-être, avec le recul, une reprise trop rapide et trop forte après la coupure complète suite à la première crise.
Là, j’ai arrêté le VTT, HT et vélo de route de fin août à début janvier. Cette crise était moins douloureuse que la première. Alors contrairement à la première fois, j’ai continué le sport, mais nettement plus léger et plus court que d’habitude. C’est ainsi que j’ai couru, « en dedans », un trail technique de 20 km et 1300 d+/- deux semaines après, en étant pas si mal au niveau dos. Et le lendemain, le même parcours à l’envers, relax en 7 heures. Et ça m’a surtout fait un bien fou au niveau du mental.
Puis ensuite que des sorties vallonnées en course à pied relativement relax de 30 à 40 minutes 2-3 fois par semaine, pendant 2 mois environ
J’ai aussi fait de longues sorties en montagne marche rapide en montée avec bâtons, et dès novembre reprise du ski-alpinisme. Et tout ceci en faisant attention à mes mouvements en me baissant par exemple, et en faisant du repos si la gène dans le dos faisait mine d’empirer.
Ces deux sports, avec des bâtons donc, font travailler mes muscles du haut du corps, et la position du dos est différente qu’à vélo : cela m’a fait du bien.

Et les bonnes sensations sont revenues. Lentement, mais sûrement. J’ai recommencé progressivement fin octobre des séances intensives, du genre seuil 3x10’ ou 5x40’’ bosses raides à fond en càp. Mais à ski, j’ai senti dans les descentes à l’attaque, et ceci jusqu’à maintenant, que je n’étais pas revenu à 100%.

Dès janvier, reprise du VTT sur route ainsi que du HT, 2-3 fois par semaine, avec càp 1-2 fois, et le week-end à ski. Début avril, reprise aussi du vélo de route. 5 à 8 heures/semaine, et je dépasse rarement les 10 heures, contre 12 à 15 auparavant.

J’ai modifié mes positions : potence 1 cm plus haut sur le vélo de route, 2 cm sur le HT, et sur le VTT, la selle 1 cm plus bas (pas logique, mais je me sens mieux ). Et j’ai enlevé la selle SLR pour mettre une Fizik Aliante. Et pour l’instant, j’ai l’impression que ça va pas mal.
Mes sorties à 2 roues : 1h/1h30 pour l’instant. Mais je fais par exemples des seuils, des 30/30, ainsi que de la force, comme avant, mais moins et des séances plus courtes. Et toujours en côte et les mains en haut du guidon.

J’ai remarqué aussi qu’à vélo, il y a chez moi LE moment critique : la transition assis/danseuse/assis. Alors je fais attention de ne pas tirer trop fort sur le guidon en me levant et avec quelle jambe je me lève. Et pour me rassoir, je fais également gaffe, surtout les premiers coups de pédale assis sur la selle.

Je ne fais plus d’exercices d’abdominaux. Par contre, je fais les exercices suivants : debout, je me penche en avant avec les mains sur les genoux, et je creuse et décreuse le bas du dos. Car je suis devenu raide. Un médecin m’a montré un autre exercice, lequel m’a laissé dubitatif au début, mais qui me fait du bien, à mon étonnement : couché sur le dos, je ramène les jambes vers moi, en les tenant avec les mains derrière les genoux, et je ramène ces genoux le plus près possible de ma tête. Ça me détend la musculature du bas du dos.

Et je fais attention à mon dos pendant toute la journée. Quand je me lève du lit par exemple. Puis j’enfile mon pantalon et mes chaussettes assis et non plus debout. Quand je cuisine, les salades et légumes sont dans le compartiment du bas dans le frigo, le lave-vaisselle est bas, les casseroles sont en bas, etc… Alors je vais moins vite, je prends le temps, pas comme avant, tout à fond la caisse !

J’ai relevé de 2 cm le bureau devant lequel je passe 8h30 par jour. Et en voiture, je garde les deux jambes dans une position identique, tendues ou repliées. Et j’ai redressé le dossier du siège.

Désolé d’avoir été aussi long.

Je n’ai pas de conseils à te donner, mais crois-tu que ta prochaine cyclo soit vraiment une bonne idée ?

Bon courage, et garde le moral !

merci Cricri,

je me retrouve bien dans pas mal de tes remarques,
je fais très gaffe dans les transitions (lever, coucher, soulever...), d'autant plus que j'ai une troupe et que la petite dernière me saute facilement au cou... impossible pour elle et moi d'arrêter les câlins !
Et, même si je n'aime pas à le dire et ne veux pas l'entendre, faut aussi que je fasse attention à me vie courante où je soulevais régulièrement des charges "significatives" (>40 Kg).

Cette APM, j'inverse la potence (1,5 cm en vertical et 0,5 en longueur de gagné), je ferai une sortie courte test demain en principe

quant à la cyclo, il est clair que si les choses ne se sont pas nettement améliorées, je n'y serais pas (d'autant plus qu'à ne plus pouvoir s'entraîner pour la préparer un minimum : bof), même si c'est

Beaucoup de bonnes choses dites sur le sujet.
Je compatis de tout coeur.
Le plus difficile en fait : avoir le réflexe de faire les bons gestes en toutes circonstances et tout le temps . Par contre quand tu oublies tu le sais de suite

Merci pym34
La lecture du post "gestion boulot/vélo/...", ces qqes jours d'arrêt, plus des échanges avec d'autres copains m’ont également fait réfléchir. Il semble de plus en plus probable qu'il me faille écouter la voie de la raison et notamment d'une fatigue que je n'ai voulu voir. Mes proches me le disaient - comme d'hab je ne les écoutais pas... Je vois finalement le toubib demain pour ce foutu dos et je sens que je ne vais l'écouter cette fois

verdict du toubib (qui est aussi cycliste, ancien coureur et qui fait désormais accessoirement les contrôles antidopages du coin ), grosse contracture du grand dorsal droit. Pénible mais pas grave, un grand classique et qui vient pas forcément du vélo (je vous épargne le film de ma vie pour identifier ce qui pourrait en être la cause).
De toute façon, c'est vrai que le vélo + des heures devant l'ordi pour le boulot, ça ne muscle pas vraiment le dos. Alors pour un gabarit assez "fin", il a tant de chose qui peuvent être à l'origine (un portage excessif, une position de sommeil etc.)

J'suis parti pour du kiné (logique), on a conclu qu'on allait attendre pour la pharmacopée, d'une part parce que c'est supportable et d'autre part, et surtout, parce qu'allergique aux AINS, il allait donc falloir sortir l'artillerie...

NB. j'ai roulé 45min pour voir... sans taper dedans. Ni pire, ni mieux of course. Bref on reste calme pour le moment

Ca m'était arrivé à notre retour du VO2 weekend Ventoux l'an passé. En càp (puisque c'était l'automne et que pour moi ça rime avec càp), c'était très pénible donc j'ai arrêté. En vélo, ça allait et la suite m'a confirmé que dans mon cas, le vélo était ok, ça disparu lentment mais surement. Je ne me permettrai pas de généraliser.
Du coup, cet hiver, ce fut double dose d'abdos et renforcement du dos puis progressivement gainage.

Bon, finalement, je pense que c'est pas super grave, ton affaire. Un peu de patience, un peu d'attention pour te ménager dans la quotidien et ça va rentrer dans l'ordre. Bon courage.

petite mise à jour
Depuis le passage chez le toubib, le mal se "résume" à : compliqué de dormir sur le côté droit (ça me réveille la nuit si je me tourne dans mon sommeil), qqes douleurs dans la journée sur des portées (comme quand j'ai monté la commode de la petite ) ou coup de rein instinctif. Globalement je le sens à partir du soir avec une gène ou une petite douleur lancinante
Par contre, à l'opposé, il n'est pas rare que je l' "oublie" en cours de journée, comme si je n'avais rien. Ainsi, j'ai parfois ressorti un peu le vélo et comme si de rien n'était... Bon, c'est comme ça
Au moins ça me permet de reprendre le vélo, plus que jamais en fonction de l'humeur / envie du jour

D'ailleurs, j'ai attaqué la kiné : pas mal ! (j'y retourne ce soir, faudra attendre plus de séances pour que je vois l'impact)