Patrouille des Glaciers

Gawain écrit:

skippy écrit:

Ouais il est bien remonté ! Cette année le coach du Swiss Team est Français

C'est vrai, j'avais oublié ce détail...de toutes façons les frouzes sont ceux par lesquels le mal arrive. Ce sont eux qui ont amené le dopage sur la neige immaculée de la PDG. CQFD!

Heureusement lui il gagne des course, je suis

promosports.over-blog.com/2014/03/tony-sbalbi-re...e-de-la-tzoumaz.html

Gawain écrit:

skippy écrit:

Heureusement lui il gagne des course, je suis

Tout ça commence à sentir très affirmativement le complot. Le gars s'est infiltré avec comme projet de faire perdre les athlètes suisses à tout prix grâce à des méthodes de coaching improbables.
Je vous le dis, c'est la FFME qui est derrière tout ça!

Poutine ne serait pas derrière tout ça ?

Gawain écrit:

skippy écrit:

Heureusement lui il gagne des course, je suis

Tout ça commence à sentir très affirmativement le complot. Le gars s'est infiltré avec comme projet de faire perdre les athlètes suisses à tout prix grâce à des méthodes de coaching improbables.
Je vous le dis, c'est la FFME qui est derrière tout ça!

Sans rire,
le coach actuel est quelqu'un qui connait très bien cette discipline, tout le contraire du précédent. Et il a peut-être la comprenette plus aiguisée et les yeux plus ouvert?
Je ne m'explique pas que le meilleur coureur suisse actuel (Vincent Mabboux) ne fasse pas partie du Swiss Team. Et en plus, il travaille à 100%
Pourrait-on avoir un article un peu fouillé sur la question de la part de Bernard?

Ca ne sent pas le complot, mais autre chose de très mauvais.

Vraiment, comme dit Eric, le très haut-niveau, etc...

Alors vivent les poireaux, ceux dont on est à 100% sûr qu'ils ne boivent que de l'eau avant et pendant, et du Fendant après!

La réponse du Swiss Team dans le journal La Gruyère

www.lagruyere.ch/2014/03/%C2%ABa-la-pdg-le-chron...rien-dire%C2%BB.html

Le soufflet retombe...

Alors un petit CR de l’édition 2014 ?!??

J’ai déjà eu des échos de la part de quelques participants… Je censure, trop cru, pas publiable, il y a des jeunes qui peuvent tomber sur ces lignes.

Mais brosse à reluire dans tous les médias, comme d’habitude. Par exemple Bernard Mayencourt parle d’une « édition lumineuse »

promosports.over-blog.com/2014/05/pdg-2014-une-edition-lumineuse.html

Alors patatras, aujourd’hui, dans la presse locale (La Liberté du 06.05) :

(attention, le journaliste, c’est pas Bernard Mayencourt, mais Jean Ammann. Et Jean Ammann et le politiquement correct, ça fait deux)


Patrouille des Glaciers • Ça bouchonnait au-dessus d’Arolla et ça grondait à l’arrivée: des équipes ont été bloquées plus de 40 minutes sur le parcours.
JEAN AMMANN
Le patrouilleur n’est pas un tendre, qui affronte en pleine nuit les 3500 mètres de Tête Blanche, mais il y a des fois où les larmes lui montent aux yeux, entre chagrin et colère. A l’arrivée de Verbier, Gérard Bochud avait le menton qui tremblait et les yeux humides. Avec ses deux coéquipiers du Ski-Club Cerniat, Nicolas Charrière, le père, et Samuel Charrière, le fils, il avait été arrêté plus de 40 minutes au pied du couloir de Riedmatten.
«Tu t’entraînes tout l’hiver à la frontale, tu bosses à plein-temps, tu organises tout le ravitaillement, tu te tapes 100'000 mètres de montée, tu te bats contre le chrono, et le jour de la course, tu es arrêté presque trois quarts d’heure au pied de Riedmatten! Il y a de quoi être dégoûté», lâche un Gérard Bochud bien remonté (comme il se doit après 4000m de dénivellation positive).
1.1 «300 personnes»
La patrouille 2537, comme bien des autres, a été victime d’une décision appliquée avec une souplesse toute militaire: parvenues au pied du couloir de Riedmatten, les patrouilles des dossards 2500, parties à 1h00 de Zermatt, n’avaient pas le droit d’emprunter la voie rapide réservée aux dossards 2600 et 2700, ceux qui sont partis à 2h00 et 3h00. Les organisateurs avaient peur de bloquer les équi- pes les plus rapides dans le goulet de Riedmatten. L’idée est louable, mais elle ne correspond pas à la réalité de la course: «Nous étions au pied du cou- loir de Riedmatten avant les premières patrouilles de 2h00 et 3h00. Ce qui veut dire que la voie rapide était libre: il n’y avait personne dedans!», s’exclame Gérard Bochud, dont le meilleur temps est de 7h36 sur Zermatt-Verbier (2010).
1.2 «On s’est gelé»
A Riedmatten, les trois Fribourgeois se heurtent aux deux plantons de service: «Ils nous ont interdit d’emprunter la voie rapide et nous ont obligés à prendre la file où attendaient - je ne sais pas? - peut-être 300 personnes», poursuit Gérard Bochud. «Nous avons attendu 41 minutes au pied du couloir! On s’est gelé!»
«Quand on est reparti, on tremblait de tout le corps», ajoute Nicolas Charrière. Ensuite, comme dit Gérard Bochud, «ça a tourné dans la tête et on a terminé en roue libre». Ensemble, Gérard Bochud et Nicolas Charrière avaient couru trois fois autour de 8h30, une fois en 7h36. Ils finissent cette année en 9h44’02. Conclusion de Gérard Bochud: «Je ne reposerai plus jamais les pieds à la Patrouille, ils ne me verront plus jamais.» D’autres patrouilles ont préféré abandonner, d’autres encore ont passé outre le veto des soldats au risque d’une disqualification.
1.3 «Par souci de sécurité»
Du côté de l’organisation, on est bien conscient que tout le passage de Riedmatten - la montée comme la descente - est un goulet d’étranglement: «Il y a souvent des bouchons à Riedmatten», reconnaît David-André Beeler, porte-parole de la Patrouille des glaciers. «Cette année, la situation était encore plus délicate, car l’enneigement rendait la descente dangereuse. Notre crainte, c’était que des équipes plus rapides bousculent les plus lentes. Nous avons donc installé un système de contrôle qui devait améliorer la sécurité des participants. Mais nous sommes conscients que la solution n’était pas parfaite et nous comprenons bien que c’est énervant d’être arrêté comme ça, au milieu de la course.»
Gérard Bochud et David-André Beeler sont d’accord sur un point: la Patrouille des glaciers est victime de son succès. «Pour le 30e anniversaire de la course, nous avons accepté 400 patrouil- les supplémentaires (200 patrouilles le jeudi et 200 patrouilles le dimanche) et je ne sais pas si le parcours a pu absorber toute cette masse. Deux mille cinq cents personnes le même jour sur le même parcours, ça fait beaucoup de monde», reconnaît David-André Beeler.
«Là aussi, nous sommes en train de nous interroger: est-ce qu’en 2016, il ne faudra pas réduire la participation?» Avec le souvenir cuisant de l’édition 2012: en refusant des centaines de patrouilleurs, l’armée avait fait des centaines de mécontents. «Je ne pense pas trahir l’esprit de Max Contesse (le commandant de la PdG) en disant qu’il souhaiterait freiner l’expansion de la Patrouille des glaciers.»
1.4 Pas une mince histoire
L’armée suisse se félicite de pouvoir organiser une aussi gigantesque opération que la Patrouille des glaciers: envoyer 1715 patrouilles par-delà le col de Riedmatten, dans un environnement de haute montagne, ce n’est pas une mince histoire! «L’organisation générale est remarquable», dit un vieil habitué de la Patrouille. «Mais je n’avais jamais vu un bordel comme cette année: à Arolla, tout était engorgé, les ravitailleurs étaient au milieu du parcours… Je sais que des filles parties d’Arolla, qui visaient un podium, ont attendu une heure à Riedmatten…»

Bousculer , marcher sur les patrouilleurs qui parte a 23H sa a toujours exister a rietmatten. Ils veulent juste populariser au maximum une course, qui devient une grande balade....
Les déçu de 2014 seront les premiers à faire un dossier en 2016....

Je ne connais cette course que de réputation mais... n'est-ce pas justement un gros problème de sécurité de faire poireauter des patrouilles pendant 3/4h de nuit, dans le froid ?!
Pour moi c'est bien plus important que de gêner les équipes "rapides" éventuelles (déjà qu'une sorte de "voie rapide" ça me choque ; donc toutes les patrouilles n'ont pas droit au même parcours ).
Mais comme le souligne Antoine les premiers déçus seront les premiers à s'engager dans deux ans... un peu à l'image de la Marmotte qui fait le plein de cyclistes chaque année, malgré une organisation seulement "moyenne" et peu en rapport avec le coût de l'engagement.

Je me suis vraiment reconnu dans l’article ci-dessus, malgré les deux ans d'écart : même colère, même frustration, énormes.

En ce qui me concerne, concernant ma participation à cette course, j’ai dit stop suite à la manière dont elle a été annulée en 2012 (mercredi de Zermatt).
Mais un de mes deux coéquipiers de 2012 est quand même reparti cette année. Et lui aussi en est cette fois définitivement guéri. A Riedmatten, 45 minutes sans avancer d’un cm ! Avec jusque-là des super bons temps intermédiaires, les méga boules ! Et comme c’est un sanguin, il en a mis des nondetcheu de nondetcheu ! Les oreilles de certains ont dû siffler. Il s’est cru dans la file d’attente à Eurodisney, il ne manquait que les panneaux « depuis ici 50, 40, 30 minutes d’attente »

Il y a des équipes qui ont enjambé les filets malgré tout, qui ont poursuivi leur course et qui ont été disqualifiée à leur arrivée à Verbier (Rappel, Riedmatten, c’est un peu après la mi-course sur le grand parcours) Il y a d’autres équipes, qui en arrivant au pied du couloir et en voyant la situation, dégoutés, ont enlevé les peaux et sont redescendues illico à Arolla pour le petit déjeuner. Et je parle là de gens qui visent des temps de 7.5 à 9 heures, ce qui pour des sportifs amateurs représente une sacrée bonne performance.

Pour lutter contre le froid, en théorie c’est facile, car tu es censé avoir dans le sac de quoi supporter une longue attente, selon le règlement. Mais ce n’est que de la théorie justement, car ceux, comme moi, qui visent un chrono n’ont qu’une doudoune et une paire de gants, et pas de sous-vêtements secs par exemple. Et c’est suffisant pour passer le contrôle du matos obligatoire ( !)

Les années précédentes, il y avait déjà des bouchons, mais pas autant. Et malgré cela, on a encore augmenté le nombre de partants. Un non-sens !

La PDG n’a pas « d’orientation client », ou disons plutôt que le client principal de cette course, ce sont les médias. Il s’agit en fait d’une énorme opération marketing de l’armée suisse. Qui a dit propagande ?
Et ça marche, grâce à la complicité de ces médias, il y a en effet une large majorité de gens qui pensent que cette course ne pourrait avoir lieu sans l’armée. Je vois par exemple aussi des collègues ou des amis qui me demandent si je participe cette année, et comme je réponds que non, ils me disent que c’est dommage, c’est la plus belle course et la mieux organisée. Mais ces gens là ne sont soit pas des sportifs ou soit n’ont jamais participé à aucune autre épreuve. Donc leur jugement est biaisé.

Et de l’intérieur, j’ai bien ressenti qu’il y avait d’un côté les « nobles » (= les 10 premiers de la course du samedi/dimanche) et de l’autre le vulgaire pékin, juste bon à payer et à se la coincer, et si t’es pas content, laisse la place à d’autres.
Et j’ai aussi vu le grand écart qui existait entre les faits et les réactions des concurrents et comment les médias relatent cette course. D’ailleurs je m’étonne même plus à chaque fois quand je vois les interviews au hasard (?) de « poireaux » qui sont toujours « très content » et qui trouvent « que c’est hyper bien organisé ». Et des avis négatifs, on n’en entend jamais ou presque dans les grands médias. A moins que les gens ont peur d’être blacklistés pour l’édition suivante ?

Pourquoi aucun critère sportif n’est-il requis ? Aucune expérience n’est à prouver, par exemple par la participation obligatoire et prouvée à des courses de qualification, comme à l’ultra trail du Mont Blanc.

Mais bon, tant qu’il y a plus de candidats que de places disponibles, il n’y a aucune raison que tout ça change.

La PDG, ce n’est pas une course, mais un événement médiatique, doublé d’une balade hyper sécurisée en montagne que même des gens totalement inexpérimentés en ski-alpinisme peuvent faire. Faut juste le savoir au moment de l’inscription.

J’y avais déjà participé dans les années 80 (ouais, chuis vieux…), comme dit Guyrando, l’âme de cette épreuve n’a plus rien à voir.

Alors sans de très gros changements, la PDG, c’est sans moi, n’en déplaise à Antoine !


Vaco, allez, courage, un petit feedback s'il te plait !!!

Alors, il y a des gens qui ont attendu 1h10 dans le bouchon!!

Eh bien, ça s'agite sur la page Facebouque Pdg:

Je me permet de citer ici le commentaire de Sergio Cerrutti, qui a posé les plaques à Riedmatten.

On se congratule, on se tape sur l'épaule. Super PDG.... Super Promenade des Glaciers !

Car on a occulté bien vite le bouchon .... pas un bouchon, une honte.

Trop de monde, trop de gens qui ne maîtrisent pas leurs skis ou les cordes, des grappes de gens tétanisés qui menacent de tomber les uns sur les autres et on se retrouve dans une situation qui peut faire rire, mais qui aurait facilement pu tourner au drame ou à l'émeute.

Encore heureux qu'il faisait beau.

Imaginer, concevoir même un parc à bétail pour faire attendre des dizaines de coureurs en sueur pendant plus d'une heure, sans possibilité de s'abriter, de se restaurer ou d'aller aux toilettes... Du bétail, des moutons....
C'est une situation indigne d'une course de cette ampleur.

Je n'ose penser ce qui se serait passé en cas de mauvais temps, si le vent s'était levé, le froid....

Sans parler du choix des dossards pouvant passer par la voie rapide. La course en a été complètement faussée. Un seul exemple en H3 : la patrouille arrivée 2e a dû attendre plus d'une heure quinze... et arrive une heure une derrière les premiers. Elle n'a pas pu emprunté l'itinéraire rapide car elle n'avait pas le bon numéro.... Un podium faussé, des coureurs frustrés ou honteux. Cette invraisemblable gestion est imputable uniquement à l'organisation.

Ce n'est pas pour rien que les temps de course sont dans l'ensemble si mauvais cette année. La réputation de la Pdg comme course de haut niveau est en jeu. Promenade des glaciers ? Ce n'est pas l'avenir que je souhaite pour cette course.

Suggestions pour limiter le nombre d'inscrits et améliorer le niveau des participants :
- Fixer pour tous les départs une durée de course de 1h30 entre Arolla et le Col de Riedmatten et l'annoncer avant les inscriptions.
- Fixer pour tous les départs une durée de course de 7h entre Zermatt et Arolla et l'annoncer avant les inscriptions.
- Faire la course depuis Arolla un autre jour...
- Faire comme pour les courses avec forte participation : exiger la participation à d'autres courses l'année précédent la course avec des résultats dans la première moitié des participants. Exiger la preuve de ces résultats....
- Consulter le classement CAS pour les inscriptions.

Je souhaite de tout mon coeur que la Patrouille des glaciers reste une course où les participants puissent faire le parcours sans risque inutile.
Longue vie à la Pdg !

Je suis à votre disposition pour commenter et argumenter mes suggestions.
Meilleures salutations
S.Cerutti (Champion suisse 2014 individuel et par équipe ; vainqueur de la Coupe suisse 2014)

Je connais très bien Sergio pour avoir pas mal fait de courses VTT avec lui

Il est vrai que cela doit-être très frustrant quand tu vises une perf !

Un vrai cauchemar
Déjà à Arolla au ravitaillement c était le désordre complet il n y avait pas de passage pour avancer
comme il faisait beau on décide de laisser nos vêtements chauds sur place ...
puis on repart direction Riedmatten d un bon pas, arrivés au pied du couloir, un amas de binômes avec skis sur le dos, style entrée cinéma
scrutait le ciel
on a très vite compris la situation en entrant dans le boxe. Les injures se faisaient entendre, tout le monde était énervé ,gelé ...
de mon coté j avais les jambes qui allaient dans tous les sens.On demande aux militaires si on peut prendre la voie rapide comme il n y avait personne mais ils ont refusé en prétextant que personne ne doit emprunté ce passage afin de ne pas endommager la trace (vraiment du n importe quoi ) ce n est que 45 minutes plus tard qu on commence l ascension mais ça n avance pas on fait 3 marches puis on attend.il y a vraiment trop de monde .
on a hésité à faire demi tour, pour nous la course est terminée on continue en mode rando du dimanche avec une météo exceptionnelle
Je suis vraiment dégouté par ce comportement pour moi la patrouille s est terminé à tout jamais
Stéphane

Quand on voit les images après 3min30, ça fait effectivement très très peur...

D'autant plus rageant que la météo semblait presque parfaite

Merci Vaco

Et maintenant, après tout ces mois passés en altitude dans la neige et le froid, profite bien du printemps, de la verdure, des petites fleurs et du chant des oiseaux!

A+
Cricri