- Vous êtes ici :
- Accueil
- Forum
- VO2 CYCLING
- CRs CYCLOS, BALADES, COURSES ...
- Marmotte
Recherche Kunena
Marmotte
- Circus
- Hors Ligne
- Membre platinium
La fréquence respiratoire va augmenter pour compenser la baisse d'oxygène dans l'air, et qui plus est à toutes les intensités supérieures à i2 différentes filières énergétiques entrent en ligne de compte. Mais mettons que le type du plat pays ventile un peu plus à i3+ dans un col à 2000m que sur le plat face au vent sur son polder, ses watts resteront les mêmes pour une dépense énergétique à peine supérieure (mobilisation un poil plus intense des muscles du diaphragme : pas une dépense énergétique de ouf...).
Oui, on est d'accord.
A une exception près, il n'y a aucune "baisse de l'oxygène dans l'air" à mesure que tu montes en altitude.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- teamdindon
- Hors Ligne
- Membre platinium
- Messages : 4018
- Remerciements reçus 749
En mol/L , il y a une baisse. Mes poumons aspirent des litres et mes globules transportent des moles.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Circus
- Hors Ligne
- Membre platinium
Ça dépend des unités.
En mol/L , il y a une baisse. Mes poumons aspirent des litres et mes globules transportent des moles.
Ah non !!
Tu fais une erreur de sens, "l'oxygène dans l'air" ne peut être "mesuré" que d'une manière.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- jfd_
- Hors Ligne
- Administrateur
- Messages : 11150
- Remerciements reçus 1236
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- teamdindon
- Hors Ligne
- Membre platinium
- Messages : 4018
- Remerciements reçus 749
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Circus
- Hors Ligne
- Membre platinium
Il y a une petite confusion entre le pourcentage de l'oxygène dans l'air (qui lui effectivement ne varie pas selon l'altitude) et la quantité de moles d'oxygènes contenues dans un litre d'air qui lui varie en fonction de l'altitude. En effet, la pression d'atmosphère baissant, tu as une densité moindre de moles d'oxygène dans un volume constant, par exemple un litre.
Néanmoins, si tu t'en tiens à la compréhension littérale de l'expression "oxygène dans l'air", tu ne parles que du pourcentage.
C'était juste pour faire remarquer qu'on commet souvent cet abus de langage. Comme souvent on se trompe entre "coupes claires" et "coupes sombres", "petite échelle" et "grande échelle", etc.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- albator83
- Hors Ligne
- Membre platinium
J'ai traditionnellement un coup de mou dans le dernier km du Galibier, mais je mets surtout ça sur le compte de la pente moyenne (10%) et l'accumulation d'efforts depuis St-Michel (quasi 30 bornes d'ascension cumulée).
Quant aux Colombiens, je pense un peu pareil : beaucoup de vieilles croyances (ce ne serait pas une première dans le cyclisme ), quand on voit la rapidité avec laquelle le corps se "cale" à une altitude donnée (quelques jours pour des Européens allant se préparer à Font-Romeu) faudrait que les coureurs Colombiens vivent toute l'année dans les Andes et ne viennent en Europe uniquement pour concourir... avant de repartir chez eux en altitude. Chose qui n'est déjà pas simple en temps normal, et impossible avec les restrictions sanitaires actuelles.
Vivre là où se font les compétitions et programmer des stages réguliers en altitude (comme le font les leaders du WorldTour) entre les gros échéances me semble tout aussi bénéfique ; et assurément plus simple niveau logistique
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Circus
- Hors Ligne
- Membre platinium
En tout cas me concernant, je ne ventile pas plus à 2700m ou 1500m... du moins à i3/i4 (je n'ai jamais essayé un Gimenez à ces hauteurs ).
J'ai traditionnellement un coup de mou dans le dernier km du Galibier, mais je mets surtout ça sur le compte de la pente moyenne (10%) et l'accumulation d'efforts depuis St-Michel (quasi 30 bornes d'ascension cumulée).
Quant aux Colombiens, je pense un peu pareil : beaucoup de vieilles croyances (ce ne serait pas une première dans le cyclisme ), quand on voit la rapidité avec laquelle le corps se "cale" à une altitude donnée
Il me semble avoir lu quelque part, dans la littérature scientifique sportive, que tu perds les bénéfices des stages en altitude en moins de 15 jours, quand tu repars en plaine. Et que par ailleurs, la production de globules rouges par la moelle épinière générait également des fatigues résiduelles qui n'étaient pas à négliger.
Les histoires de stage en altitude, dont la tradition est née en France avec Colette Besson, et qui sont très utiles pour les étapes de montagne on est d'accord, oublient un peu vite que la petite Colette a gardé le bénéfice de son stage grâce à l'altitude de Mexico. Nos Colombiens, quand ils viennent en France, ils sont partis de chez eux depuis quelques temps... Et je ne pense pas qu'ils dorment toutes les nuits dans un caisson hyperbare...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- albator83
- Hors Ligne
- Membre platinium
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- PEB
- Hors Ligne
- Membre platinium
- Messages : 652
- Remerciements reçus 227
Alors, pour avoir fait 4 ou 5 fois la Marmotte dans les 90s, comme Albator, j'ai toujours eu un coup de moins bien à Plan Lachat (que l'ascension de la Croix de Fer -à l'époque on passait par là- se soit faite tranquille à I2 ou "violement" à I3 avec des attaques à I4). Après, je me refais une santé dans la longue descente et ça va pour l'Alpe, mais la tête de course est déjà loin… Pas d'autre explication pour moi que l'altitude et les gros pourcentages (où je suis moins à l'aise => en fait La Marmotte n'est pas une cyclo où je peux -pouvais - performer).
Concernant l'impact de l'altitude sur l'organisme, même à 1800m il se fait ressentir: quand j'étais encore sur Grenoble et que je faisais le moniteur à l'Alpe pendant les vacances scolaires, au bout de 15 j passé en altitude, mon taux d'hématocrite était de 52 (bon c'était en janvier/février, donc pas de courses). Redescendu en plaine, il tombait à 42-45 (après une course à étape d'une semaine, il n'était plus que de 37-39...)....
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- lulu
- Hors Ligne
- Membre platinium
- Messages : 3121
- Remerciements reçus 97
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Christoph3
- Hors Ligne
- Membre platinium
- Messages : 1919
- Remerciements reçus 388
Y'aura moins de vallée après.
Y'a pas le Mollard en plus ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- stam
- Hors Ligne
- Membre platinium
- Messages : 7450
- Remerciements reçus 1245
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- stam
- Hors Ligne
- Membre platinium
- Messages : 7450
- Remerciements reçus 1245
La descente du Mollard, là c'est vraiment pas la même que celle du Glandon, c'est un coup à perdre des concurrents dans les premiers virages après Albiez... Mais le col en lui-même depuis la CdF n'est ni dur, ni long.Galndon ou Croix de Fer, c'est kif-kif.
Y'aura moins de vallée après.
Y'a pas le Mollard en plus ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Christoph3
- Hors Ligne
- Membre platinium
- Messages : 1919
- Remerciements reçus 388
Lors de mon 1er BRA on remontait le Mollard depuis la vallée, par les lacets. J'en voyais pas le bout.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- stam
- Hors Ligne
- Membre platinium
- Messages : 7450
- Remerciements reçus 1245
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- albator83
- Hors Ligne
- Membre platinium
Surtout que la première partie jusqu'à St-Sorlin est particulièrement pénible à descente (route très étroite granuleuse avec un trafic certain en plein été ). Tout dépend de la façon dont l'orga va gérer ce bout (neutralisation chrono ? route fermée à contre-sens ?), c'est sûr que ça divise par deux le chemin en vallée donc l'un dans l'autre...
PS : le Mollard derrière Croix-de-Fer (et inversement) c'est plutôt un classique de l'Arvan-Villards (ou la Madeleine en 2021).
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.