étape du tour 2015

Les descentes ne m'ont pas paru difficile même si je les est faits en mode tranquille. C'est la chaleur à partir de midi qui était difficile surtout en fin de parcours quand on redescend sur St Jean de Maurienne (36 degrés à midi sur Garmin) et cette monté sur la Toussuire sans ombre.

phil écrit:

J'ai entendu à la radio qu'il y aurait eu 5000 abandons et un ou deux décès
Deux évacuations par hélico.


Quelqu'un a eu ces mêmes informations

Je trouve qu'il y a beaucoup d'abandons sans parler des blessés

Trop dur ?? Les participants se surestiment ??

Pour rebondir sur le sujet j'ai lu l'évaluation d'un cycliste vieux comme moi avec une FTP @ 200 watts pour 82 kg !
Il reste 4 mois avant l'EDT 2016 et s'il ne veut pas marcher dans Joux-Plane (s'il y arrive) il a intérêt à faire le métier grave

Gawain écrit:

skippy écrit:

Pour rebondir sur le sujet j'ai lu l'évaluation d'un cycliste vieux comme moi avec une FTP @ 200 watts pour 82 kg !

C'est toi qui le coach?

Non non ! Mon conseil aurait été peut-être de revoir l'objectif et de planifier une EDT 2017 ! Ce gars, s'il ne progresse pas, si tout va bien roulera à 5 km/h dans Joux-Plane

Bah déjà dans le premier col avec un rapport poids/puissance pareil il risque de ne pas avancer bien vite...

Même si je trouve assez ridicules les gars qui s'inscrivent à ce genre d'épreuve sur un élan de vanité en Novembre, je pense que ça doit en remettre plus d'un à sa place en Juillet et pour ça c'est pas si mal.

Sauf que le marathon de Paris tu peux le finir en trottinant, marchant si ça se passe vraiment mal... alors qu'un Joux-Plane à pied en chaussures de vélo c'est vraiment la grosse misère :-(
Comme Manu j'ai beaucoup de mal à voir l'intérêt sportif du truc, et ça explique le tiers d'abandons et la prise d'assaut des EdT chaque année (15000 cyclos au départ si mes souvenirs sont bons).

C'est sacrément folklorique les EDT , en 2014 pour Pau Hautacam , j'avais un dossard de merde ( dans les 9000) , j'ai doublé des participant en vélo de ville et sandales .

Certains n'avait pas anticipé la météo et les 3 degrés en haut du Tourmalet , la descente vers Baréges ( ultra rapide depuis que la route à été refaite suite au crue) était un grand moment de bravoure , des gendarmes dans tout les virages pour faire ralentir , des frigorifiées qui descendent à 20km/h quand tu prends 90 sans pédaler... et j'en oublie encore avec les salles des fêtes ouvertes pour pouvoir réchauffer ce qui était partis en court sans habits pour faire la descente!

Mais sa reste un bon souvenir avec la montée sur Hautacam remplis de spectateur

skippy écrit:

5 km/h dans Joux-Plane

En 34x32, ça fait du 40 tr/min. Ça passe sur le vélo !

40 tpm pendant 2 heures y'a moyen de bien se péter les genoux

albator83 écrit:

40 tpm pendant 2 heures y'a moyen de bien se péter les genoux

Pas forcément.
Toi ça te flinguera les genoux car tu va faire du 40 tr/min à ta FTP de 320 W.
Imagine maintenant le faire à 180 W, c'est nettement plus abordable en terme de force exercée sur les pédales et de tension dans les articulations. A mon sens, c'est comparable à de la marche.

Pourquoi aller se lancer dans un défi comme celui ci au milieu de tant de monde, si tu ne sais pas où tu vas, alors que tu peux le faire seul ou en petit comité.

La foule ça doit rajouter au stress dans un cas comme celui énoncé ...... Non ??

phil écrit:

Pourquoi aller se lancer dans un défi comme celui ci au milieu de tant de monde, si tu ne sais pas où tu vas, alors que tu peux le faire seul ou en petit comité.

Perso, j’ai attaqué l’EdT 2014 pas sur un élan de vanité mais plus poussé par le démon de la quarantaine un peu passée, pour voir de quoi j’étais capable . Je n’avais jamais fait de cyclo avant, ni gravi de cols, ni fait plus de 50 km au moment de l’inscription (La lecture assidue de VO2 Cycling ensuite a heureusement permis d'améliorer un peu mes chances). Alors pourquoi commencer par-là ? Parce que justement tout seul je ne l’aurais certainement pas fait (des années que je me disais qu’il faudrait bien qu’un jour j’aille me tester dans des Pyrénées pourtant pas si loin de chez moi), parce que là j’étais sûr d’en trouver d’autres comme moi. Je n’aurais jamais tenté ça sur une cyclo "inconnue" rassemblant une centaine de participants et que je pensais tout bonnement inaccessible (j’ai changé d’avis depuis).

Et franchement, j’étais assez fier d’avoir réussi à amener mes 65 kg (et mon vélo de plus de 10kg) avec mes maigres 200 W jusqu’en haut de l’Hautacam, certes pas très vite mais sans poser le pied à terre (J’étais moins fier dans la descente de Tourmalet, en effet transit de froid , avec la trouille de me casser la figure sur une route trempée…).

Je suis animé de la même ambition, et je te comprends parfaitement. C'est vrai que pour la plupart des forumeurs de V02 (respect à vous messieurs, ce n'est pas une critique), cela parait une hérésie car je n'y vais pas du tout avec un objectif de la faire en visant une performance étalon. Je vise le fait de réussir à la terminer, et je la terminerai, avec le mental très probablement plus qu'avec le physique.
Néanmoins, la lecture assidue et la prise de conseils auprès de cyclos avertis comme vous sont autant d'encouragements indirects que je peux recevoir, de motivation qui prépare à l'épreuve et d'aide à la réussite.
Il ne s'agit pas là de se comparer et faire le malin mais d'avoir en quelques sortes des modèles vers lesquels tendre afin de se donner une chance de réussir.

On retrouve la même dimension mythique avec le marathon, avec le même décalage entre les pratiquants assidus et le grand public. Dès que tu fais un semi-marathon, les gens te demandent "quand vas-tu faire un marathon ?", sous-entendu : "es-tu bientôt prêt à risquer ta vie pour courir 42km sans t'arrêter ?". Faut pas s'amuser à leur dire que tu le fais quand tu veux à l'entraînement, que ça t'est déjà arrivé de faire 2 séances de 20km dans la même journée, que le jour où tu le feras ça sera avec un objectif élevé, parce que manifestement ils ne comprennent pas.
J'ai aussi connu des alcooliques/fumeurs invétérés qui, un soir de réveillon bien arrosé, juraient leurs grands dieux que tout ça c'était du passé et qu'ils consacreraient leurs soirées non plus au bistrot mais à préparer le semi du coin...
Tout ça participe des symboles auxquels chacun lie sa vie : "si j'arrive à faire ça, je serai quelqu'un d'autre, j'appartiendrai à une autre famille". Personnellement, ça ne me gêne pas qu'il y ait une EDT, un marathon de Paris, de New-York ou d'ailleurs, un ironman ou un chemin de Compostelle pour accueillir ces âmes en peine...

Personnellement, comme je l'ai dit en présentation, je me suis fixé cet objectif (très élevé) afin d'en réaliser aussi un autre, celui de m'aider dans une perte de poids nécessaire à ne pas hypothéquer ma santé future.
Un suivi médical est organisé et je ne me lancerai pas sur l'Etape du Tour si le cardiologue ne me donne pas le feu vert.
Je me prépare pour l'EDT en conséquence, avec sérieux et humilité, et en essayant de mettre toutes les chances de mon côté.
J'ai toujours aimé le vélo et l'effort, même si je n'en avais jamais fait ma passion première auparavant, ayant pratiqué de nombreux autres sports en compétition. J'ai maintenant tourné la page de ceux-ci, ou ne les pratique plus pour la compétition, et me concentre sur un deuxième temps sportif de ma vie, orienté vers le cyclisme.
Effectivement, ça parait peut être bête ou simpliste, mais si je parviens à terminer cette EDT, ce sera un premier pas dans cette nouvelle famille.