L'Etape du Tour

C'est sûr que Romme+Colombière en fin d'étape avec tout le menu d'avant, ça passe que pour les pros en 39*28
Bravo à tous les finishers VO2 :-)

albator83 écrit:

C'est sûr que Romme+Colombière en fin d'étape avec tout le menu d'avant, ça passe que pour les pros en 39*28
Bravo à tous les finishers VO2 :-)

Si les Glières avaient été après 120-130km, je n'aurai pas pu tenir 6km en danseuse !!

Sale coup en effet !
Mais effectivement, passer tout le reste en 39, faut déjà être bien costaud ...

De mon côté, EDT pile poil comme je l'espérais au temps final : moins de 7h30 ... 7h29 et 45 sec
7h, c'est si j'avais eu les jambes de feu et 7h30, ce que je m'estimais capable de faire avec des jambes à peu près normales.
Cela me classe 2531ème au final, soit un bon en avant de 5000 places par rapport à l'an passé. Comme quoi, l'entrainement paie vraiment quand on s'en donne les moyens.

Connaissant le parcours par coeur, je suis parti malgré tout assez fort en tête de SAS 7. Nous avons rapidement remonté des coureurs des SAS précédents avant d'attaquer le pied de la Croix Fry au km 40. J'ai franchi ce col en mode diesel, tout en doublant déjà à gogo. Descente rapide jusqu'au pied des Glières sur un vrai billard, et ascension dudit col à ma main. Pas de bouchons à déplorer malgré ce que tout le monde craignait. Là encore à mon rythme, j'ai malgré tout repris beaucoup de monde. Au sommet, j'ai senti le boyau avant un peu mou, donc pause regonflage au stand Mavic. Puis descente sur Thorens, dangereuse car de gros écarts de niveau parmi les concurrents, les moins habiles ayant encore plus tendance à couper les trajectoires tout en allant peu vite. Deux trois freinages bien appuyés par moment ...
Arrêt ravito eau à Thorens et direction la vallée de l'Arve où j'habite en passant par les Fleuries. Cela roule de nouveau assez fort dans un petit groupe où je passe des relais avec un de mes potes pour rallier le pied de Romme. Re pause eau (pas fraiche) au pied du col et c'est parti sur mon rythme normal. Mais coup de chaud en arrivant à Nancy (mi-col) arrêt bassin pour me mouiller la tête et boire de l'eau fraîche : erreur fatale pour la fin du col, ayant bu en trop grand quantité, ça me brasse le ventre méchamment et moins d'un km après être reparti, suis pris de nausées et dois m'arrêter pour regurgiter un gel énergétique avalé un peu plus tôt. Je finis tant bien que mal, plutot mal d'ailleurs les 2 derniers km avec un coup au moral.
Au pied de la Colombière, dernière difficulté, ma famille m'attend. Je m'arrête, prends le temps de m'asseoir car suis encore brassé, rebois un peu et je repars après 5 bonnes minutes. Cela m'a regonflé le moral et les jambes se remettent à répondre. Du coup, la montée se passe relativement bien, même si ces 3 foutus dernières kilomètres après le Petit Poucet sont toujours aussi long. Sommet en vue, je remonte le maillot et descente plein gaz sur le toboggan vers le Grand Bornand.
Je coupe la ligne à 14h52 après une bonne bavante mais vraiment content d'avoir rempli l'objectif malgré mes pauses un peu forcées. Et j'arrive entier et en vie, ce qui n'est pas le cas de deux concurrents qui ont perdu la leur a priori, l'un en descendant des Glières et l'autre d'un arrêt cardiaque dans Romme (d'après mes infos), ce qui est dramatique.

5h59 et 166ème place. J'aurai espéré un top 100 mais il me manque 8 minutes.

Partir en sas 4 pour faire une perf c'est un calvaire : j'ai mis le clignotant tout du long. Je ne faisais que rattraper des groupes qui ne roulaient jamais assez vite pour moi, alors je sautais de groupe en groupe en faisant des efforts parasites, ce que j'ai payé sur la fin.
Sur les 4 montées j'ai été doublé une fois, sinon c'était du "gauche, gauche" à tout va pour doubler : passionnant !

Le top 100 en partant sas 0 était réalisable. En tout cas je ne la referais plus avec un dossard élevé comme ça .

Dis toi qu'avec ton résultat, au pire tu partiras maintenant dans les 1000 voire en dessous sauf à manquer de chance ...
Effectivement, du coup, ça ne fait que renforcer la performance.
Bravo !

Oui en principe t'as gagné ton sas 0 pour l'an prochain... si tu y retournes
Toutes proportions gardées j'avais vécu ça aux Trois Ballons 2015, après ma crevaison d'entrée : super chaud de doubler des gars quasi en mode "rando" sur les petites routes haut-saonoises.
Et au classement chrono des montées ça donne quoi ? (je sais qu'Alban était aussi parti dans cette optique)

Bravo à vous, c'est vrai que c'est chiant ces SAS, je l'ai déjà vécu sur la marmotte 2017 où je pouvais même pas doubler tellement ça bouchonnait ... c'est ça l'inconvénient des grosses cyclos

On y va (ou pas) en connaissance de cause... sachant que même dans le sas 0 (1000 concurrents quand même) faut se pointer 3/4h mini à l'avance si on ne veut pas se retrouver derrière 900 mecs.
Ou alors être invité/VIP/partenaire pour se pointer au dernier moment en première ligne, mais là c'est une autre histoire... au final je ne sais pas ce qui est le moins pire : route fermée avec 15000 gugusses, ou ouverte à la circulation avec 1500 (avec un sas prio plus facile d'accès) ? à vos copies

Clairement la deuxième.

Il faut dire aussi qu'il n'y a quasi que des français dans la deuxième option aussi, pour l'EDT être sur la ligne 3/4h avant sachant que ça part à 6h30 du mat faut y être à 2/3h du mat en gros faut pas dormir ?

Pas forcément... un gatosport (ou crème sportdéj) + logement sur place (à 100 balles l'inscription, on n'est plus à ça près ) ça fait lever à 4h30 du matin, comme quand j'allais à une Marmotte ou Vaujany en venant de Grenoble (ou Trois Ballons quand je dormais chez mes parents). De toute manière avant un tel objectif la nuit est généralement difficile

@ ArnaudF : complètement d'accord avec toi, à moins de partir pas trop loin dans le sas 0 (auquel cas ça ressemble à une cyclo classique en terme d'affluence, vu que 95 % des engagés ne revoient jamais la tête). C'est ce que m'expliquaient des habitués de ce genre de RDV.=> en gros sans sas prio, tu ne fais pas la course.

hedy38 écrit:

Il faut dire aussi qu'il n'y a quasi que des français dans la deuxième option aussi, pour l'EDT être sur la ligne 3/4h avant sachant que ça part à 6h30 du mat faut y être à 2/3h du mat en gros faut pas dormir ?

Je pense que quand albator écrit "3/4h", il faut lire "3 quarts d'heure".

Ouai ça devait être ça

Oui bien sûr, on n'a pas encore besoin de planter la tente ^^

Un collègue qui était dans la voiture balai m'a confirmé qu'il y avait eu 1 mort sûr. Je ne sais pas par contre si c'est la chute ou l'arrêt cardiaque.

Classement montées : 132 ème.

Croix-Fry : 349
Glières : 144
Romme : 116
Colombière : 76

Je pensais être posé dans le final mais ça devait être le cas de tout le monde.
Au début j'ai géré la croix-fry car j'avais jamais fait un telle distance : j'étais vraiment en dedans apparemment.

Je pense que t'as fais une bonne gestion de ta cyclo, beaucoup de cyclistes montent à bloc au 1er col et se retrouvent à l'agonie sur la fin, ce qui explique le classement de la Colombière, après y a aussi les gens qui sont pas assez entraîné à la longue distance

Oui ça sent la bonne gestion en negative split... pas étonné pour la Croix-Fry, apparemment c'est là que le top 25 s'est dégagé (ça a dû rouler TRES fort).
Gestion aux watts ou sensations ?

La Croix-Fry complètement aux watts, autour de 290-300W (4.3w/kg) : je voulais surtout pas perdre l'étape là en montant trop fort avec l'euphorie.

Les Glières c'était compliqué parce que ça bouchonnait un max donc dur de gérer correctement. J'essayais de regarder de temps en temps la puissance moyenne sur la montée mais dans des pourcentages pareils ça a vite fait de taper haut.

Romme + Colombière aux sensations : je regardais de temps en temps la puissance pour voir si j'étais pas à la ramasse et si ça correspondait au ressenti.

7h00'24" pour moi, 1448ème, 73ème de ma catégorie. Parti du sas 7, j'ai du doubler 5000 cyclistes dans la journée!
Mes données grimpeur:
Croix-fry: 2230, 236w
Glières: 1637, 246w
Romme: 935, 228w
Colombière: 734, 216w
J'ai bien géré tout le long. J'ai baissé vers la fin mais normalement. Et manifestement moins que beaucoup d'autres, pourtant mieux classés!
Très bonne organisation (seul couac: pas de poudre isostar à mon 1er arrêt à La Cluzaz), beaucoup de monde dans la montée des Glières mais sans être ralenti.
En terme de difficulté, c'est quand même nettement plus facile que la Marmotte ou que des éditions passées comme Albertville-La Toussuire 2012, 1000m de D+ en plus.
Et je trouve que le niveau général a beaucoup monté.