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Grand raid (ex-cristalp)
- Eric
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- Charly42
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Bravo pour ton effort
à bloc!!!
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- jfd_
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La volonté première sur des trucs marathons comme cela, c'est avant tout de faire une forme de bras d'honneur au diabète. Rien d'autre. Mais pour ce faire, avant de me lancer sur ce genre de chose, j'ai pris plusieurs années d’apprentissage de savoir comment mon organisme réagit à certains types de sollicitations physiques. Et c'est là que réside ma forme d'addiction au GR car c'est cette preuve à la fin des années 1990 qu m'a servi d'objectif plusieurs années durant avant de tenter pour la première fois en 2003.Merci JF pour ce magnifique CR. Me suis régalé à te lire. Et encore bravo pour ta volonté
Le but n'est surtout pas de me mettre en position de risque mais d'arriver. Et parfois, cela passe par un déplacement pour rien car au moment du départ, ce n'est pas bon (un exemple que Charly connait bien puisque nous co-logions, le défi Absalon où j'ai pris la décision de ne pas prendre le départ le matin même). C'est somme toute assez rare maintenant.
Mais la présence du diabète fait que mon entrainement n'est pas idéal (trop peu d'intensité, c'est très clair car vu que la filière énergétique est différente à ces rythmes là, c'est vraiment très compliqué à gérer sans de fortes hypoglycémies récurrentes).
Bon maintenant, on attendra le CR de Cricri (je ne le vois pas dans les résultats de Scuol ce jour du reste... ), de Loic peut-être?
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- Cricridamour
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La volonté première sur des trucs marathons comme cela, c'est avant tout de faire une forme de bras d'honneur au diabète. Rien d'autre. Mais pour ce faire, avant de me lancer sur ce genre de chose, j'ai pris plusieurs années d’apprentissage de savoir comment mon organisme réagit à certains types de sollicitations physiques. Et c'est là que réside ma forme d'addiction au GR car c'est cette preuve à la fin des années 1990 qu m'a servi d'objectif plusieurs années durant avant de tenter pour la première fois en 2003.Merci JF pour ce magnifique CR. Me suis régalé à te lire. Et encore bravo pour ta volonté
Le but n'est surtout pas de me mettre en position de risque mais d'arriver. Et parfois, cela passe par un déplacement pour rien car au moment du départ, ce n'est pas bon (un exemple que Charly connait bien puisque nous co-logions, le défi Absalon où j'ai pris la décision de ne pas prendre le départ le matin même). C'est somme toute assez rare maintenant.
Mais la présence du diabète fait que mon entrainement n'est pas idéal (trop peu d'intensité, c'est très clair car vu que la filière énergétique est différente à ces rythmes là, c'est vraiment très compliqué à gérer sans de fortes hypoglycémies récurrentes).
Bon maintenant, on attendra le CR de Cricri (je ne le vois pas dans les résultats de Scuol ce jour du reste... ), de Loic peut-être?
Chapeau pour arriver à gérer toute cette problématique en plus de toutes les autres Se fixer des défis, c'est ça qui fait aller de l'avant
Je ne suis pas allé à Scuol, car l'orga a envoyé un mail pour informer que le parcours sera limité aux derniers 47 km à cause de la météo, et je ne me tape pas autant de km en auto pour rouler 2 heures à vélo sous la pluie.
Mon Grand Raid, c'est ici:
christophequibouge.wordpress.com/2018/08/18/grand-raid-2018/
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- StefB
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+1 avec CricriChapeau pour arriver à gérer toute cette problématique en plus de toutes les autres Se fixer des défis, c'est ça qui fait aller de l'avant
Plus de 7h30 sur le biclou avec tes problèmes c'est sur que c'est une perf
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- zero_janvier
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Je ne suis pas allé à Scuol, car l'orga a envoyé un mail pour informer que le parcours sera limité aux derniers 47 km à cause de la météo, et je ne me tape pas autant de km en auto pour rouler 2 heures à vélo sous la pluie.
Tu n'as qu'à y aller en train
Mon Grand Raid, c'est ici:
christophequibouge.wordpress.com/2018/08/18/grand-raid-2018/
Je pense que j'ai transpiré autant que toi sur la fin de course, rien qu'en te lisant ! Bon, une douche et au lit
Concernant le paragraphe qui fâche, c'est déjà ce que j'applique. Faut que l'orga rentre dans le XXIe siècle, cette fois...
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- zero_janvier
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Mais la présence du diabète fait que mon entrainement n'est pas idéal (trop peu d'intensité, c'est très clair car vu que la filière énergétique est différente à ces rythmes là, c'est vraiment très compliqué à gérer sans de fortes hypoglycémies récurrentes).
Tu es une machine, félicitation ! Tu gardes la maitrise de ton corps là où beaucoup ont abandonné.
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- Gawain
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Concernant le paragraphe qui fâche, c'est déjà ce que j'applique. Faut que l'orga rentre dans le XXIe siècle, cette fois...
Rien à ajouter. Je pense que cette année, c'est clairement l'un des deux éléments qui a joué sur ma décision de ne pas m'inscrire...ça et le tarif vraiment prohibitif pour l'inscription de dernière minute.
\\\\\\\"When I see an adult on a bicycle, I do not despair for the future of the human race.\\\\\\\"
H. G. Wells
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- Eric
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Put ...si je me suis régalé à te lire.
Je m'y croyais ....à fond, exactement ce que je vivais.
Tout pareil. Tu m'as fait ressortir plein de belles images et d'émotions.
Et bravo pour ta perf.
Tiens, marrant, tu n'avais jamais vu quelqu'un passer sans marcher le raidar au milieu des passages de la piste de l'Ours. Je n'avais jamais vu quelqu'un passer à pied ....toujours sur le vélo
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- Cricridamour
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Merci Cricri,
Put ...si je me suis régalé à te lire.
Je m'y croyais ....à fond, exactement ce que je vivais.
Tout pareil. Tu m'as fait ressortir plein de belles images et d'émotions.
Et bravo pour ta perf.
Tiens, marrant, tu n'avais jamais vu quelqu'un passer sans marcher le raidar au milieu des passages de la piste de l'Ours. Je n'avais jamais vu quelqu'un passer à pied ....toujours sur le vélo
Merci Eric !
Oui, j’ai à chaque fois vécu de sacrées émotions au Grand Raid, ce qui fait que cette course est spéciale.
Pour le raidard de transition entre la route forestière et le sentier :
1. C’est que j’étais toujours parti de Verbier, et la gestion n’est pas la même
2. Nous n’avons pas du tout le même niveau, chuis qu’un poireau, que dis-je, un fenouil, un concombre, une endive
3. Il y a aussi les gars qui disent qu’ils font toute la traversée de Mandelon sur le vélo. Ça me fait immanquablement penser à l’arracheur de dents et aux deux gars sur un tandem évoqués dans mon récit.
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Cricri
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- jfd_
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Du reste, je dois confesser une chose Comme ce CT est à mes yeux tout autant qu'aux vôtres inutile, j'ai tenté une petite expérience amusante cette année. Je me suis présenté au CT place de la Planta avec des plaquettes usées à plus de 80% sur le frein AR si j'en crois une mesure d'épaisseur au pied à coulisse. Ben, que s'est-il passé? Bah, rien, biclou validé! Sans problème. Bon, il va de soi que j'ai remis des plaquettes que j'avais juste rodé en retournant à la voiture au parking de Tourbillon. Amusant, non? Moi, je me suis amusé comme un petit fou J'avais du mal à rester sérieux en sortant de la tente. Je m'étais juré de tenter le truc une fois après avoir vu le frein à disque AR de wwwfabien "resserré" (i.e. mis en travers de l'axe du disque) par un contrôleur quelque peu zélé de la clef (pas dynamo bien sur)...
Sinon, merci pour vos commentaires sur mon CR. Mais il faut aussi remettre les choses à leur (vraie) place. C'est certes une grosse chose très importante (primordiale) à gérer en plus des concurrents 'normaux'. Toutefois, avec une bonne connaissance de soi, une connaissance du parcours pour anticiper les efforts à produire en fonction du placement des ravitos et l'amélioration des outils de mesure de la glycémie (j'aurais eu cela en 2006, le déluge de pluie de la matinée ne m'aurait pas tant gêné), ce n'est pas infaisable. Après, bon, cela reste handicapant mais si on se bloque dans ce que l'on fait, à ce compte là, il faut rester dans son fauteuil devant la téloche
Quand je dis qu'il faut pondérer les choses, je pense par exemple au gars qui, atteint de mucovicidose a subi une double transplantation cœur-poumons à l'âge de 25 ans et cette année, à 33 piges, est finisher de l'Iron Man de Nice (qui plus est dans un temps pas si mauvais que cela après tout. P'tite Vidéo à son sujet.
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- Cricridamour
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Concernant le paragraphe qui fâche, c'est déjà ce que j'applique. Faut que l'orga rentre dans le XXIe siècle, cette fois...
Rien à ajouter. Je pense que cette année, c'est clairement l'un des deux éléments qui a joué sur ma décision de ne pas m'inscrire...ça et le tarif vraiment prohibitif pour l'inscription de dernière minute.
Oui, et aussi, comme tu l'as écrit dans un autre message un peu plus haut, il n'y a pas ton nom écrit en énorme et en jaune dans la montée de Mandelon. Mais ça, ça peut s'arranger...
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Cricri
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- Gawain
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Oui, et aussi, comme tu l'as écrit dans un autre message un peu plus haut, il n'y a pas ton nom écrit en énorme et en jaune dans la montée de Mandelon. Mais ça, ça peut s'arranger...
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Cricri
Contrairement à toi, je ne dis pas "plus jamais"...enfin si j'ai bien compris.
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- Eric
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- jfd_
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Donc, retour à Verbier pour ma course fétiche cette année encore. Et cette fois, je me suis réellement fixé cette course comme objectif principal de l’été. Elle a lieu 13 jours après l’Eiger Bike Challenge, ce qui a laissé largement le temps de la récupération physique.
Arrivée sur Verbier la veille en fin d’après-midi au même AirnB que l’an passé, après le passage obligatoire à Sion. C’est de plus en plus de la fumisterie ce «contrôle technique», c’est très clair… Heureusement pour moi, il y a un à coté très agréable : c’est voir le président de l’association VO²Cycling, Guyrando
Coté météo, les prévisions sont parfaites cette année. Pas froid le matin (prévus 10-11°C à 6h à Verbier) ni excessivement chaud ou orageux dans la journée (pas plus de 25°C sous un ciel juste parsemé de nuages, sans précipitations avant 18h). il a plu quelque jours avant : il ne doit pas y avoir trop de poussière non plus.
Donc, lever à 5h00. Un sommeil un peu moins bon que d’habitude mais c’est usuel. Je fais un pas dehors : Les prévisions étaient assez justes pour ce début de matinée, il ne fait pas froid et il y a des étoiles sans vent. C’est de bon augure. En plus la glycémie tout au long de la nuit a été vraiment nickel. Etirements de la machine, hydratation, toute petite collation complémentaire. Et le dernière prise alimentaire se fera dans le sas départ. Pas génial cela mais c’est le moyen que j’emploie pour ne pas me payer une hypoglycémie en m’étant injecté de l’insuline avant qui se révère forcément avec un très fort pouvoir hypoglycémiant même à petite dose vu l’engagement physique qui suit.
Cette année, j’ai préparé en avance le sac que je vais déposer pour Grimentz. Et comme d’habitude, tout est emballé dans des sacs poubelle hermétiquement fermés. Cela fait deux ans que les sacs sont maintenant mis à l’abri et non plus laissés dans un pré, éventuellement exposés à la pluie, mais prudence…
Coté destrier, je fais ma première infidélité depuis 2003 au titane habituel pour utiliser un 29 qui plus est en «plastique». J’ai du reste eu quelques remarques sarcastiques sur ce point de la part de certaines âmes charitables
Je quitte le logement vers 6h15 me laissant descendre en roue libre vers la rue du départ. Je laisse le sac prévu pour Grimentz au point de collecte situé au fond de la rue derrière le départ. Comme usuellement, 3 sas de départ sont là : Les élites, les féminines/tandems et le collectif (gros de la troupe). Pour éviter la réédition de mon « aventure » de Grindelwald, je rentre directement dans le bon sas (Elite vu le n° de dossard affecté par DataSport ) mais en me mettant soigneusement tout au fond du sas en dernière ligne
Le départ est lancé à la seconde dite, l’heure du GPS est là pour en témoigner sur un rythme de course d’une heure. Or, on démarre, déjà dans la pente, par 8km (2,5 goudron, le reste en piste) et 680m d+ pour un parcours que l’on espère atteindre les 125km/4900m d+ pour tous.
Comme à mon habitude je pars en me calant à 150-155bpm et ~80 rpm sans plus me soucier des dépassements. Mais passé le haut du golf, au lieu-dit ‘Le Carrefour’, je fais le choix de monter ~5 pulses plus haut vu mon entrainement différent de cette année. J’arrive aux Ruinettes à 2160m en 53 minutes. Deux minutes de mieux que l’an passé. Ya bon !
Ruinettes – Croix de cœur avalés assez rapidement entre 25 et28km/h (c’est quasi-plat et roulant ) et on attaque la nouveauté de la descente sur la Tsoumaz. Eh oui, encore un nouveau tracé sur cette descente cette année. Exit celui qui n’a servi qu’un an l’an passé pour faire 2200m ->1600m. On nous fait désormais passer par le Bike-Park. Gawain m’avait prévenu de cette modification à laquelle je n’avais pas fait attention
La première partie de ce tracé est joueuse à faire avec des virages relevés artificiel bien shapés, des doubles que l’on peut prendre avec assez d’élan. Sympa même si en conditions de course, ce n’est pas idéal pour prendre son panard total ( avec la perspective des plus de 100km restants). Par contre, la 2nde partie du tracé emprunté entre 2000 et 1600m est sensiblement plus radicale avec un sentier qui en fait se révèle être une partie de piste de DH, épingles très serrées, plusieurs endroits avec des signaleurs indiquant les dangers. Sans TdS télescopique, c’est impossible de passer là sans mettre le pied à terre. Je vois lors de mon passage plusieurs Néerlandais à pied dans ce chantier mais aussi 4 concurrents à terre avec les équipes médicales… Même sans ce spectacle, je prends dès l’entrée de cette zone, après les deux premiers virages tendus, l’option d’assurer. Autrement dit, je perds un peu de temps mais je ne tombe pas. On retrouve l’ancien tracé à l’entrée de la station proprement dite. Cette année encore, je saute le ravito de la Tsoumaz en prenant juste au vol un bidon d’eau.
La remontée irrégulière et parfois avec de petits passages flirtant les 20% fait toujours mal. Mais ça passe bien, le terrain est sec et je sens que le moteur tourne bien. La glycémie prise au vol à deux reprises est parfaite pour le moment à ce moment de la course (i.e. un peu de marge avec une valeur autour des 1,8g à 2g/l). Ce système de contrôle de la glycémie avec un capteur qui transmet par NFC est vraiment un gros gros plus Il faudrait juste le rendre intelligent et Bluetooth pour avoir l’affichage en direct sur le Garmin
La descente sous la télécabine de Nendaz est cette année un peu modifiée car il y a une résidence en construction avec un nouveau chemin d’accès en plein milieu. Des bénévoles sont postés pour faire ralentir. Ce qui n’empêche pas un concurrent de passer suffisamment rapidement pour, moyennant un bon appel, passer la zone en effectuant un saut de ~5m. Il devait bien connaitre le terrain pour faire cela. Descente rapide de cette piste avec le TdS enfoncée au maximum. Passage par les escaliers métalliques et point de chronométrage. Je vois sur le sms que j’ai perdu un peu moins 4 minutes par rapport à l’an passé. Aie…., les 2 minutes de gagnées sur la montée des Ruinettes n’ont pas suffit à compenser le temps sur le BikePark.
Je fais une pause très rapide au ravito car la tendance glycémique est un peu trop à la baisse à mon sens. Reprogrammation de la pompe à insuline pour les 3 prochaines heures avec un débit diminué des 2/3 par rapport à la normale.
On repart en direction de Veysonnaz. Le petit sentier technique à la sortie de Nendaz est toujours emprunté et passe nickel cette année vu les conditions de terrain favorables + la TdS (et le 29‘’).
Au passage à Veysonnaz, pit-stop obligatoire. La glycémie baisse trop mais je repars assez vite (moins de 30 sec d’arrêt). Passage par la célèbre piste de l’Ours de Veysonnaz. Enfin, célèbre, pour ceux qui sont assez vieux pour avoir vu les compétitions de ski alpin qui se déroulaient dessus il y a …. un certain nombre d’années
La forêt racineuse des Collons passe super bien malgré l’apparition de petites crampes dans la montée vers cette forêt. Aie, qué pasa ? Je n’ai quasiment jamais de crampes moi…Plus ou moins en simultané, je ressens une petite lourdeur d’estomac. Pas glop cela
Nécessité d’un autre arrêt aux Collons pour assurer la glycémie qui est bonne mais que je compte faire remonter durant la descente sur Hérémence. Je recharge le bidon avec un verre de coca et le reste d’eau.
Traversée de la station et hop, direction immédiate les pistes de ski qui nous amènent à Hérémence, lieu de départ du parcours de 68km. 200m après l’entrée sur la piste de ski, baam !!! Le jfd par terre sur le flanc gauche. Je n’ai rien compris… Depuis 2003, j’y suis passé pas loin de 10 fois et ne suis jamais tombé. Peut-être un excès de confiance avec le 29’’ et la TdS télescopique ? Petit contrôle rapide. Rien de grave, juste la commande de gauche qui a pivoté sur le cintre.
Je repars et passe à Héréménce avec un pit-stop de moins d’une minute auprès de l’assistance mécanique pour me remettre la commande correctement. J’arrive juste après au point de chronométrage et je vois que je suis arrivé à refaire tout mon retard et même à avoir amélioré le chrono 2018 de 3 minutes 40s. Bon pour le moral du poireau que je suis
Juste après le point de chronométrage, on démarre l’ascension vers l’Alpage de Mandelon en passant par plusieurs petits villages (Prolin, Cerise, Mâche & Riod) et avec en toile de fond l’immense barrière de béton de quasi 300m de hauteur qu’est le barrage-poids de la Grande Dixence (informations détaillées : Y-Clic ).
Quasiment dès le début de cette montée qui fait ~1000m d+ avec un mix de route et de piste/sentier, les crampes reviennent. Mais cette fois-ci avec une intensité sensiblement plus forte qu’avant les Collons. Alors là, pour moi qui suis peu sujet à cramper, cela me surprend pas mal, Surtout que j’ai fait attention aux apports hydriques comme à mon habitude. En réfléchissant, je me mets à mettre en cause le ravito de Veysonnaz où j’ai mis un verre d’Isostar (~150-180ml) dans un bidon de 650ml parce que je ne voulais pas avaler en liquide que de l’eau, que le Coca, bôf et qu’il n’y a sur le GR cette année rien d’autre au niveau liquide qui soit un tant soit peu d’apport plus durable que du sucre pur. Serait-ce là la raison???
Malgré ce contexte m’obligeant à m’arrêter à quelques reprises avec par deux fois des moments assez galère quand les crampes sont à la fois sur l’AV et l’AR de la cuisse, je vois au passage du point de chronométrage juste après le ravito et 200m sous le somment environ, que je suis arrivé à grappiller encore 2 minutes et me retrouve avec une avance de 6 minutes et 30 secondes par rapport à l’an passé à ce point précis du parcours. Et donc, je passe avec 21 minutes d’avance sur la barrière horaire. Bon Conséquence, moral nickel malgré les crampes et les maux de ventre qui ont tendance à bien se rajouter (aérocolie m’a-t-on dit plus tard )
Le passage de l’alpage lui-même s’est mieux déroulé que je ne le redoutais une fois passée l’altitude maximale. Probablement en raison à la fois des changements de position extrêmement fréquents sur le VTT mais aussi avec les apports hydriques salés du ravito de Mandelon. Mais les maux de ventre s’installent plus fortement et en viennent à me gêner vraiment.
A la sortie de l’alpage, le tracé n’a pas évolué et on prend donc la piste qui nous ramène vers Evolène. Elle me parait un peu en meilleur état cette année avec moins de zones en tôle ondulée créée par les freinages. Mais cette descente est pour moi, vers son milieu, l’occasion de faire ma 2nde gamelle de la journée. Incroyable cette année ! Je n’avais jamais chuté sur le GR ! Mais autant je n’ai pas compris pour la 1ère chute, autant cette fois-ci, la raison tient dans une erreur de pilotage de débutant que je fais sur une épingle droite où je dose mal le freinage AR en appuyant un peu trop. La roue chasse sur les cailloux et vlan, étalé à droite cette fois-ci avec un joli coup sur le pied à plat qui m’a fait un peu peur durant quelques minutes sur l’aspect douleur. Un peu sonné, je perds 2-3 minutes à me relever, je ressens le pied douloureux mais je vois que je le fais jouer ainsi que la cheville sans une quelconque augmentation de douleur. Ce n’est donc « juste » que le choc. Glycémie = OK (tant qu’à être arrêté autant la contrôler dans le bonnes conditions )
A l’arrivée sur Evolène, la zone délicate passe sans trop de mal cette année (merci le 29’’ et la TdS ).
Au moment de retrouver le goudron, je jette un œil sur le Garmin. Aie, mon avance a fondu quelque peu avec cette chute mais ça doit passer au niveau de la barrière horaire cette fois-ci. J’embraie vite pour remonter les 30-35m de d+ permettant de rejoindre le cœur du village où se trouvent dans l’ordre le ravito puis le point de chronométrage. Je ne m’arrête pas au ravito prends au vol 3 barres, et une bouteille d’eau d’1,5 litre (si, si ). Je passe le chronométrage avec 2 minutes et 23s de marge. Chaud quand même ! Mais comme la météo est bonne et que l’annonce était faite dans Evolène que les deux dernières barrières horaires sont repoussées de 30 minutes, ça peut le faire sans trop de soucis pour moi de rallier l’Alapage de La Vieille depuis Evolène en un peu moins de 2h30.
Je m’arrête au pied de l’échafaudage qui traditionnellement ce jour-là est installé pour permettre de passer par-dessus la route. Je refais le plein du bidon et de ma petite poche à eau que j’ai car la montée sur Volovron et Eison est sur du blanc en plein soleil. C’est usuellement le point où ‘on cuit’. Je laisse la grosse bouteille au pied de l’échafaudage.
Oui mais... environ 1km après l’échafaudage, dans la montée, les crampes me reprennent de plus belle et des deux côtés. Je laisse le VTT et me roule dans l’herbe essayant de trouver une position qui me soulage. Je la trouve assez vite. Mais bon, là avec de telles crampes moins d’un kilomètre après avoir recommencé à monter, inutile de se voiler la face : ce ne sera pas possible de monter à Eison (et au-delà forcément) dans ces conditions. Je prends donc la décision (très difficile sur le moment) de revenir sur Evolène. Je ne dirais pas la mort dans l’âme car ce serait trop fort mais sur le moment, les sentiments sont difficiles à vivre.
Journée VTT finie à un peu plus de 14h mais journée pas finie puisque le retour à Verbier ne se fera que vers 21h environ.
Très gros coup au moral pour moi là. Mais en toute honnêteté, ce n’était pas vraiment jouable d’aller plus loin avec l’intensité des crampes que j’avais. Crampes associées à des maux de ventre qui étaient toujours présents et qui se révèleront très délicats dans les bus sur les petites routes de montagnes Valaisannes (j’ai fait arrêter les bus à trois reprises mais je n’étais pas le seul )
Quelque temps après, il me faut reconnaitre que la mise en cause de l'Isotar était probablement un peu trop facile (bon, vu le passif de cette boisson, on va dire que j'ai des excuses pour céder à la facilité ). En effet, j'ai trainé des maux de ventre et l'estomac en désordre plus de 10 jours avant de revenir à la normale. J'ai clairement eu une infection intestinale. Le seul point en suspens est pourquoi cela s'est déclenché juste ce jour là puisque les jours qui précédaient étaient normaux
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- Lafoy
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