Ariégeoise

Rho l'autre ! Il est déjà blasé.
(il a chopé le melon !)

Je fais l'altriman samedi, et merci pour les infos pour la descente du Pradel, je vais faire très attention!

Oui méfie-toi, j'étais bien prévenu et pourtant je me suis sorti dans le dernier virage compliqué de la descente : gravillons+nid de poule+petit pont, pas pu éviter le nid de poule et tirer tout droit dans l'herbe pour "arrondir" l'angle. L'alternance ombre/lumière n'aide pas à la lisibilité du terrain non plus.
Le parcours XXL fait pas rigoler

@ Christoph3 : c'est malheureux à dire mais oui... je n'ai pas gardé l'oeil du tigre bien longtemps : la direction de course me donnait régulièrement l'écart avec le premier (sous la minute après 5-6 km d'ascension) et m'encourageait, mais je m'en foutais tellement j'étais cuit

Bon, j'en suis à 3 pages de CR... et j'ai pas encore attaqué Beille...

J'avoue avoir un peu honte de m'étaler autant...

Ça fera moins de trois pages pour moi... quoique :

www.rodolphe-passions.fr/wordpress/2018/06/ariegeoise/

Watts pas folichons dans le final (i2), mais vus les écarts c'était pareil (voire pire) pour tout le monde sauf le vainqueur :-P

albator83 écrit:

Ça fera moins de trois pages pour moi... quoique :

www.rodolphe-passions.fr/wordpress/2018/06/ariegeoise/

Watts pas folichons dans le final (i2), mais vus les écarts c'était pareil (voire pire) pour tout le monde sauf le vainqueur :-P

Toujours un plaisir de te lire mais petite correction en passant, il s’agit du col du Pradel, pas du Chioula

Exact, on ne passait pas au Chioula suite à la modif de parcours... merci.

Bon, un petit CR, n'ayant pas réussi à me décider de poster le très (bien trop) long que j'ai écrit...

Arrivé très tôt, je me retrouve sur la ligne, contre la chaîne, avec deux autres copains du club qui sont déjà là. En attendant le départ on discute avec Rémi B., qui fera 2 sur notre version courte et avec qui tu as roulé Rodolphe, qu'on est bien contents de revoir (on avait prévu à l'avance de se retrouver).

Dès le départ, de très bonnes sensations, au points que j'oublie de penser à elles... Valeurs cardiaques et de puissance très bonnes, que je tiens sans avoir le sentiment de me fatiguer. J'arrive à adopter un rythme qui est à la fois un peu au-dessus de ce que je fais habituellement, sans sortir pour autant de la zone de gestion. Comme je sais de toute manière qu'il est impossible de tout faire à l'économie, le calcul est de partir un peu haut en suivant un bon rythme jusqu'avant Beille, et de monter ce dernier comme je pourrai (donc à peu près comme lors de mon parcours sur la dernière sortie d'entraînement d'il y a 15 jours, en 1h34 et 185w moyens).
Le Pas de Souloumbrié passe en 29'30 à 248w et 164 bpm, la route des corniches en suivant, sans forcer, ceux qui cherchent à remonter. Le début du Marmare avec les mêmes valeurs. J'ai donc réussi à m'en ternir au plan durant cette partie. Des contingences gastriques m'obligent à un arrêt dans la descente vers Ax.
La montée du Pradel depuis Ax passe très bien également, Mêmes valeurs cardiaques, mais je tourne dorénavant autour de 230w. Je fais bien gaffe dans la descente, mais je me ferai pourtant deux chaleurs, absolument pas de ma faute : un gars devant moi perd un bidon, ensuite dans Mérial je crois, un énorme trou dans la chaussée, non signalé et évité de justesse... Sur toute cette partie depuis le départ, je vais battre tous mes PR, d'environ 3' dans chaque col.

Une fois sur le plateau de Sault, je retrouve mon père pour le premier ravito, où on cafouille un peu. Grosse pression pour le paternel qui s'emmêle les pinceaux... Transition sans rien à signaler vers le col de Montségur, mis-à-part la chaleur qui monte... Dans ce col, la cyclo commence à prendre un autre visage, on a 110 bornes dans les pattes, faites à très bon rythme, avec 2000 de D+. Les chiffres le confirment : j'ai passé le col à 170 puls et 210w. Je le redoutais à très juste raison car la route est taillée à flanc de dalles calcaires orientées au Sud... Je roule souvent complètement à gauche pour profiter de l'ombre. Le cafouillage paternel a fait que je n'ai pas d'eau pure pour m'arroser... Arrêt rapide obligé (et prévu) en haut pour refaire les niveaux.

La descente et la longue transition vers le 2è passage dans le Souloumbrié vont d'abord se faire seul, puis à deux, et enfin dans un groupe de 8, tiré par un triathlète qui nous fait exploser la moyenne Sur ces 30 kms je commence à ressentir la fatigue et à être entamé. Des départs de crampes se signalent dans les parties plates où il me faut enrouler de la braquasse pour ne pas me faire éjecter...

Dans le pas de Souloumbrié, c'est un deuxième enfer : soleil de face, feu aux pieds, début de dégoût alimentaire... Je m'arrête à Arnave pour quasiment me tremper dans la fontaine. A partir de là on retrouve également beaucoup de monde des deux parcours moyens et on commence à voir beaucoup de monde arrêté sur le bas-côté, à l'ombre. J'y passe 9' de plus que la première fois, pour les mêmes puls mais pour 50 à 60w de moins... Dernier ravito organisé avec mon père juste avant la descente sur Verdun, où je me fais littéralement dévorer par les moustiques et les taons (plus d'une dizaine de piqûres en quelques minutes!!). J'ai plus rien dans le pattes, je n'arrive plus à manger de solide, mais je sais que je finirai. Le moral est bon en revanche, même si j'ai des réactions d'énervement déplacées à l'égard de Papa.

Beille ressemble à un cimetière à partir du km 3 : y a autant de marcheurs que de cyclistes... Je croise Rodolphe qui redescend sans avoir le temps de me signaler à peu près à ce niveau, et le nombre de plaques bleues, très peu nombreuses dans les différents groupes qui retournent en bas, me laissent penser que je suis peut-être en train de faire une perf à mon niveau. J'arrive à sauter le premier ravito au km6, mais ne pouvant plus ingurgiter de solide, je ne peux me passer du deuxième au km 9. Mon challenge de monter sans mettre pied-à-terre ne sera pas tenu... Le gros souci de la montée est un feu au pied, surtout à droite où en plus de la voute plantaire tous les orteils sont touchés, quasi insupportable. Encore aujourd'hui, j'ai des séquelles qui se font sentir. Entre les km 10 et 12, il me faut également commencer à gérer les crampes qui arrivent.
A partir des estives je sais que c'est gagné, mais je ne peux rien faire d'autre que de patienter et de profiter des replats relatifs pour mouliner sans changer de rythme. Je saute le dernier ravito et j'attends l'arrivée. Je finis en 7h56, sans joie particulière, dans un état de fatigue avancé mais sans avoir le sentiment d'être dans un état second. Je reste en haut une demi-heure pour marcher et m'étirer, en discutant avec quelques gars qui à un moment ou à un autre ont partagé ma route. Beille a été monté en 1h37 (3 minutes d'arrêt), à 184w et 157 puls.

Une fois redescendu, j'ai la désagréable surprise de ne pas connaître mon classement à cause d'une panne informatique... Je mange avec 3 potes, puis c'est le retour sur Toulouse par la double voie, où j'essaie de ne pas dépasser les 110 en pensant à jfd

Même après 3 jours, je ne sais pas comment évaluer ma perf... Je voulais faire mieux que 338è sur 570 de l'année dernière, avec l'espoir de rentrer dans les 300 premiers pour avoir un dossard prio l'année prochaine. Je fais 94è, mais sur 232. Je bascule donc dans la première moitié mais le faible nombre de finishers me laisse perplexe et je ne peux m'empêcher d'y voir un facteur de dévalorisation de ma "perf". Surtout que la moyenne n'est que de 21,6 km/h. A l'origine, on était 670 inscrits "officiels" sur la XXL. Si je m'étais contenté de l'Ariégeoise, j'aurais fait une place avant le 140è (sur 900), autour de 25.8 de moy. Et je trouve que ça aurait eu une autre gueule...

Ces petites considérations comptables et égotistes ne me font pas oublier que j'ai passé une après-midi géniale sur le vélo, avec plein de rencontres, dans une superbe ambiance. Le seul petit regret et de ne pas avoir partagé un moment de la journée avec d'autres gars du forum... Je me dis que l'Ariégeoise pourrait être l'occasion de se faire une sorte de 2è we Vo2

Même regret de ne pas avoir d'autres gars du forum... la fatigue à l'arrivée + les contraintes logistiques (départ à un endroit A, arrivée à B, repas/exposants à C et podium à D) avec vélo/marche/voiture entre les différents emplacements m'ont lessivé ; et c'était pas simple de se retrouver/synchroniser entre les emplacements.
Avec une remise des prix au stade des Cabannes (plutôt que la place du village) je t'aurais probablement croisé ainsi que JFD et PhilG81... on améliorera tout ça l'an prochain en fonction du tracé (si je reviens faire un tour)

PS : également début de feu au pied dans Beille, la première fois que ça m'arrive depuis que j'ai mes Gaerne (février 2014).

Nicolas Martin vainqueur de l'Ariégeoise,champion de France Ufolep 30/39

Et ancien pro chez Bigmat-Auber si mes souvenirs sont bons
En tout cas il appuyait fort dans la vallée, je ne serais jamais rentré sans lui à Montségur...

Les parcours 2019 sont sortis.

Bof, Bof, y avait mieux à faire. Que du très classique pour les parcours, mais des choix étranges pour les formats :
- Plus d'arrivée au sommet pour la XXL, qui prend 10 bornes en plus et perd un col.
- Une Ariégeoise de 130 bornes et 3000 de D+ et une mountagnole XXL, toujours sans arrivée au sommet, de 120 bornes et 2600m de D+. Je comprends mal le concept...

Comme ça, à chaud, ça sera la Mountagnole XXL si la Pyrénéenne est le we d'après. Si les deux tombent la même date, je basculerai sans remord sur la Pyrénéenne.

jfd_ écrit:

Oui mais... [Humour ON] : vu que la Crouzette est pris en descente, il faut obligatoirement des freins à disques

Bon, je sais, c'est nul C'est juste pour me détendre

Il me semble que ça descend le Mur de Péguère... Et... tiens-toi bien... je me suis fait exactement la même réflexion que toi.

En toute honnêteté, je trouve la Crouzette aussi dur !!

Dommage, sans arrivée au sommet ça perd de son charme... peut-être que le faible nombre d'arrivées à Beille cette année a échaudé les organisateurs ?
Après cette année l'épreuve tombe en même temps que la GF Galibier/Izoard, y'a des chances que je "joue" local, surtout si j'envisage la Marmotte le week-end suivant (les A/R de 6-7h ne sont pas anondins à ce moment de la saison ^^).

albator83 écrit:

Dommage, sans arrivée au sommet ça perd de son charme... peut-être que le faible nombre d'arrivées à Beille cette année a échaudé les organisateurs ?
Après cette année l'épreuve tombe en même temps que la GF Galibier/Izoard, y'a des chances que je "joue" local, surtout si j'envisage la Marmotte le week-end suivant (les A/R de 6-7h ne sont pas anondins à ce moment de la saison ^^).

Perso, je ferais le même calcul que toi.

Après, pas sûr que le faible nombre d'arrivée à Beille ait joué (je peux toujours poser la question via facebook) car cela ne change rien pour eux concernant l'organisation, à part peut-être la question des motards qui dirigent les convois de redescente.