L\'Ardéchoise ?

Je serai là, pour moi les boutieres cela suffira, beau temps annonce, depart VIP

A samedi

La Vélo Marathon pour moi (enfin.. si j'y arrive... )

Sas prio aussi ! Maillot rose voyant et vélo canyon tout noir ;)

Bon courage pour lAVM !!! Départ 7h20pour ce circuit et ceux qui veulent je crois.

Salut,

Bon finalement le 220 en ce qui me concerne suite à une sévère défaillance à partir du km 70... 150km en mode survie pour relier l'arrivée (une galère totale)...
Au final 11h23 au chrono officiel pour une 521ème place sur 600. Un peu déçu de ne pas avoir fait l'AVM, mais bon...
L'option camping 3 jours aura été une très mauvaise idée...

@+

Pas facile les sucs, faut déjà avoir beaucoup de courage ... Pour le camping, avec le vent c'était pas évident. Nous on loue un gîte (le même) depuis des années, c'est très sympa mais un peu loin du départ ...

de mon côté 7eme au scratch et 3eme caté sur la volcanique. Si vous voulez un petit Cr :

Samedi matin le réveil sonne à 5h30 . Petit dej d’avant course avec œuf jambon museli lait d’amande fromage blanc, Petit café et on s’habille pour partir. Comme tous les ans on dépose la voiture 8kms avant le départ histoire de s’échauffer. Le but cette annee et de ne pas arriver trop tard. Avec un départ à 7h30 l’an dernier je suis arrivé à 7h28 et j’ai fait de gros efforts pour recoller à la tête de course. Au final on arrive à 7h20 avec mon père et on est encore tout derrière. Bon, cette année encore il va falloir être costaud pour tout remonter.

Le départ est donné à 7h30 nous franchissons la ligne 1’10 après les premiers et c’est parti pour les premiers efforts. Le pied du premier col est au km 3. Je remonte je remonte mais il y a déjà des trous à boucher. Finalement je fais la jonction au 3ème km du col, non sans efforts, et je me replace tout de suite dans le premier tiers d’un peloton encore bien imposant. Il reste 6 kms d’ascension que je compte bien passer dans les roues pour récupérer un peu. Je ne sais pas pourquoi mais le dernier km se fait toujours à bloc. Je me retourne et constate qu’on est plus qu’une grosse trentaine sachant qu’il 5 parcours ça commence bien.
Après une première descente très rapide nous arrivons au pied du 2ème col en mode balade, toujours dans les roues je fais le moins d’effort possible et me concentre sur la cadence en essayant d’être toujours à 85 minimum pour éviter les crampes en fin de course. D’habitude ce col se montre au train, cette année, certains essayent déjà de fausser compagnie à Nicolas Roux qui fait figure de grandissime favoris sur le parcours ardéchoise. Celui ci réagit et nous allons faire quelques kilomètres à bloc. Toujours dans les roues je lisse mon effort. Après un regroupement général nous entamons une descente facile et une partie roulante qui nous amène au pied de la principale difficulté du jour. Le col de mezhillac suivi du mont gerbier. Tous les ans je lâche a mi pente. Pas cette année ! Bien dans les roues je lisse encore mon effort en étant bien véloce. Toujours dans les 10-15 premiers. Au bout de 50’ d’ascension il y a une séparation de parcours. Je bifurque et nous nous retrouvons à 7 ! Moto ouvreuse + voiture nous sommes en tête de la course ! Woow le top !!
On va faire 3/4 kilomètres ensemble avant la première attaque que je ne suivrais pas. A 320w depuis 4/5’ ça ne suffit pas pour rentrer. Sachant qu’il reste 90 bornes on se retrouve à 5 avec les 2 hommes de tête en point de mir. Au sommet du gerbier de jonc on bascule à 40/45 sec. Quel bonheur l’aeroad + zipp dans les descentes. Je me régale.
Kilomètre 105 nous sommes donc 5 avec 2 hommes en tête. Ça commence à sentir super bon pour le top 10. Je sais qu’il me reste plus qu’à m’accrocher un maximum. Le problème c’est que sur les grands parcours les sensations sont un peu les montagnes russes. Tu passes de rien dans les jambes à la forme de ta vie à rien dans les jambes. Au final j’ai été bien jusqu’au km 140. Kilomètre 120 2 gars vont nous fausser compagnie au train pour aller chercher le podium. On va se retrouver à 3 alors qu’il reste 2 cols. Dans l’avant dernier col j’ai des jambes de dingue, j’aurais pu monter bien plus vite mais je me réserve pour le dernier col et tout donner.
Lorsque celui arrive le premier km se passe bien. Je m’envole vers la 5ème place. Et puis arrive le 2e, 3e km et là les jambes ne sont plus les mêmes. Je perds 60/70w en 2 kms. Mes 2 collègues me repassent et je vais m’accrocher pour perdre le moins de temps possible. Je sais que les 3 derniers kms sont plus plats et qu’on peut remettre le grand plateau. Je me force à le passer et je gagne un peu en vitesse et en watts ! A la bascule km 151 j’ai 4 minutes d’avance sur l’an dernier et je sais que je suis 7eme. C’est le moment de tout donner jusqu’à la ligne. Les faux plats descendants vent de face passent bien mais seul j’ai l’impression de perdre du temps. Aucun concurrent des parcours plus courts ne s’accrochent alors que d’habitude on a toujours un petit groupe pour rouler.
Arrive la descente du col du buisson que je vais faire à bloc. Une grosse relance après chaque épingle, le chrono a l’air bon. Je suis content. Le 2 derniers kilomètres remontent légèrement. J’ai un début de crampes mais qui va passer très rapidement. Je vais donc franchir la ligne en 5h37 temps garmin mais 5h38 pour l’organisation. Je suis quasiment sûr d’être dans le top 10 mais on sait jamais, des coureurs partis beaucoup plus tard pourraient avoir fait un exploit. Je regarde le classement live 10/15’ plus tard et c’est confirmé 7eme Scratch et 3ème catégorie, mon premier podium sur une cyclo :). Toute la famille étant là ça explique un peu les sacrifices de ces dernières semaines pour ce moment de bonheur/ fierté !!!

Félicitations pour ta perf, good job !

r3m écrit:

Pas facile les sucs, faut déjà avoir beaucoup de courage ... Pour le camping, avec le vent c'était pas évident. Nous on loue un gîte (le même) depuis des années, c'est très sympa mais un peu loin du départ ...

Les Sucs c'est le 234, j'ai fais le parcours "classique" de l'Ardéchoise le 220 au lieu de l'AVM. Ah le camping... j'ai fais la bêtise de prendre le repas "Spécial Ardéchoise" du camping, en gros c'était 1/4 de la quantité que je mange la veille d'une course , j'ai juste un peu oublié que je faisais l'AVM à la base... puis la nuit à 9-10°C dans la tente et le petit déjeuner speed à 5h45 au camping pour un départ à 7h30 et du coup arrivé à 7h15 à la bourre à St Félicien... En faisant la route le matin depuis Grenoble j'arrive minimum 45'-1h avant le départ...
Plus arrêt au stand 15-20' chez Mavic Service Course au Gerbier pour nettoyer ma tige de selle qui s'est mise à couiner dans Mezillac (insupportable le bruit...)
Et un autre arrêt dans un bar pour me faire un coca cola, et oui sur l'ardéchoise c'est Isostar ou de l'eau...
Une cyclo de foutu pour des problèmes de logistiques...

Edition 2023, une première largement réussie pour moi :
www.rodolphe-passions.fr/wordpress/2023/06/ardechoise/

Sur Otakam, l'indice de performance indique que ta performance sur les 3 ballons était presque aussi bonne que celle de ton ardéchoise.

En effet, avec une heure de course en plus
J'y vois une tendance positive pour l'Alsacienne dimanche prochain a priori on part sur un bon 6h avec presque 200 bornes et surtout 4800 m de D+ majoritairement > 7-8%
Encore un autre morceau de bravoure

@ Jeff : en effet, d'ailleurs HotPyrénées a gentiment patienté avec moi sur le stade de foot, entre repas et podiums... alors que ses collègues avaient filé direct à la piscine du gîte

Costaud le Rodolphe !

J'ai suivi le groupe jusqu'à la 3eme bosse (en cravachant après l'avoir perdu dans la première descente où j'ai dû m'arrêter car j'ai déraillé) aux alentours du km 80 je crois. Quand ils on accéléré dès la remontée, j'ai même pas essayé de suivre tellement 220 km me paraissaient longs avec le peu de sorties longues dans les jambes. J'ai donc fait les bosses suivantes avec le deuxième groupe et puis j'ai mis en pratique mon sens de la tactique : arrêt ravito à 2 ou 3 km du sommet, le temps de remplir mes deux bidons le groupe était déjà loin. J'ai pas pu rentrer avant la bascule, j'ai insisté une petite dizaine de km sur les faux plats face au vent (c'était vraiment pas le moment de se retrouver seul) et j'ai ensuite compris que je ne rentrerai jamais même si je voyais le groupe au loin. J'ai donc fait les 110 derniers kilomètres tout seul dans la pampa, mais ça change pas trop du triathlon longue distance :). C'était assez long, j'ai eu un gros coup de moins bien (un pauvre i2 dans les bosses) du km 130 à 170, avec la chaleur je pouvais plus rien avaler et je manque vraiment de sorties longues.

Par ailleurs, les cyclos ça m'épuise nerveusement. Le premier col c'était comme un bouchon sur l'autoroute : coups de freins et relances. La descente très stressante aussi avec toujours un risque qu'un type déboule de n'importe où. C'est très dur de prendre du plaisir dans des conditions aussi nerveuses où tout le monde veut remonter pour être placé devant alors qu'il y a 220 km et plus de 4000 m à faire. Peut-être qu'ils devraient laisser partir le marathon, les sucs et l'ardechoise ensemble 1/2h avant la volcanique.

Bravo à vous deux. Un sacré morceau !
Mais qui fait envie à vous lire

Je confirme que c'est une très belle manifestation et organisation, mais il faut soit être bien au point niveau logistique (logement à l'avance, savoir qu'il faut ajouter 10 km a/r pour aller sur la ligne, etc ) ou alors faire la balade pour profiter des paysages, ravitos et animations (spectacles, musiciens etc.). Un jour j'aimerais aller rouler plus au sud de l'Ardèche, vers les Vans .

Du sel j'en avais à l'arrivée .

Je ne pense pas qu'il y ait plus de stress à l'ardéchoise que sur une autre cyclo, une question d'habitude (que je n'ai pas) je crois.

Encore que, à partir du 140 ème km jusqu'au 220, il y a des centaines de cyclotouristes et ils sont nombreux à rouler à gauche, voire à 3 sur toute la largeur de la route - y compris dans les descentes - et ca c'est pas fréquent.

Si, en partie après c'est quand même mieux de rouler à 2-3 plutôt que solo.

J'apprécie que les organisateurs proposent encore des parcours bien difficiles de +6h et +200 bornes... où plus que les adversaires, cela devient une bataille contre soi-même. Même si je ne ferai plus ça tous les week-ends pendant deux mois, car on y laisse énormément d'énergie, y compris en finissant à peu près correctement.

A l'heure où les "grands parcours" sont régulièrement rabotés, c'est bien que des granfondos "historiques" trouvent encore leur public.
Par exemple je viens de voir celui de l'Arvan-Villards dimanche prochain : autant l'an passé le ratio km/D+ était extrême, autant là c'est quelconque avec un A/R de 60 bornes en vallée + col HC (Glandon) + ascension finale vers Albiez... bof, pas de regrets d'aller en Alsace à la place

Merci pour vos CR sur cette cyclo. Sur l'Ardéchoise 220km, les écarts sont énormes devant: le 21ème arrive plus d'1h après le 1er... ???

En effet, ça s'est décanté assez vite, pas mal d'engagés ont tourné sur la Volcanique, quelques énervés sur les Sucs ou le Marathon... ça diminue d'autant la densité au bout des 220 km.
J'avais constaté cela à l'Ariégeoise 2019 : 7000-8000 engagés sur 5 ou 6 parcours, choix en cours de route car tout le monde part en même temps... forcément ça limite le nombre de candidats sur les parcours les plus difficiles (surtout quand on offrait la possibilité de s'arrêter et être classé au pied du plateau de Beille).
Et j'imagine que ce sera un peu pareil dimanche prochain à l'Alsacienne... vu la difficulté du grand parcours.