Drômoise

Circus écrit:

Vinssout, tu roules pas avec la tenue de club ?

Lors des cyclosportives non. Je suis dans une équipe de cyclos.
Enfin c'est surtout un groupe de pote qui fait du vélo à tous niveaux.

J'ai fait la Dromoise auj'ourd'hui.
Le nouveau parcours a un début assez délicat, et je n'avais pas de dossard prioritaire.
Avec un copain du Team Vercors, on a remonté le peloton pendant 20km, pour arriver bien placés (100ème place?) au pied de la montée au col de Miscon.
Je n'ai pas apprécié de rouler en peloton dans des tunnels au début de Miscon. Le premier tunnel n'était pas éclairé, même s'il n'était pas long, c'était assez dangereux. Le second était faiblement éclairé par une guirlande de leds, mais très long...
Bien que ma forme était bonne, je n'ai pas réussi à tenir le groupe de tête dans le col de Miscon. Il ne me manquait pas grand chose (20 mètres à la bascule ?). Avec un groupe de 4, on a essayé de revenir dans les lignes droites après la descente, mais je me suis planté à l'intersection en prenant le 115km (40 secondes de perdues ?).
Je n'étais probablement pas très lucide...
J'avais le groupe de tête à 1 minute devant moi dans le col de Lesches, et je n'ai pas réussi à recoller.
La suite s'est déroulée dans des mini-groupes comprenant 2 à 5 coureurs dont le niveau était inférieur au mien... J'ai bien fini quand même.

Même départ pour moi, sauf que j'étais juste sous l'arche bleue au loin devant ^^ avec les copains diois.
(merci les résultats des éditions précédentes)

Au départ, ça roulait vraiment fort sur les faux plats, c'était nerveux et tendu, même devant.
Ensuite, je vide direct mon W' en 3' (!!) dans le tunnel de Boulc (le long tunnel dont parle Gilles) puis donne tout pour basculer correctement en haut du col. Il y a 2 grands groupes en bas de la descente. Je suis dans le second mais on revient peu avant la bifurquation.

Et nous voilà à 4 sur le 78 km. On roule plutôt vite mais on se fait tout de même reprendre par 3 autres gaillards et on va donc logiquement relacher un peu. 5 minutes, je dirais avant de se retrouver presque déjàau pied du col de Pennes.
Départ rapide puis un bon ryhtme mais sans + par un des 7. Connaissant très bien, je vais renforcer l'allure à 5' du sommet pour user les autres là où je suis à l'aise.
Ca n'empechera pas un jeune de poser une mine à 300m du sommet et se jeter seul en descente.

Descente, RAS sauf une belle frayeur où un jeune devant moi fait un tout droit dans un virage qui referme et il m'attire du regard. heureusement, je me reprends à ras des graviers et sers même de ballustrade glissante au copain qui me suivait ! Chaud !
Finalement, on rentre sur 3' après la fin de descente sur l'échappé.

Le final avec une succession de coups de cul sera un jeu d'accélérations, notamment par 2 coéquipiers qui font le coup plusieurs fois : l'un bloque et l'autre part.
Je gère tout ça avec un petit record absolu de puissance au passage (921 W, on ne se moque pas ! C'est pas pou moi et mes 58 kg, ça !) et fais un dernier gros jump violent sur la dernière tentative d'un de ces messieurs. On n'est plus que 5.

Nous voilà à Die, je suis second mais moi et le 3e (un jeune copain diois, vainqueur l'an passé) on est serrés par la moto !!! grrrrrrr on doit relancer avec un braquet trop grand 40 m avant le dernier virage. Le 2e compère poseur de mines nous passe.
A blocccccccccc jusqu'au bout, et j'échoue à un vélo de lui, à peine 5 m derrière le vainqueur. Donc 3e, content !

En résumé, une belle partie de manivelles avec quasi aucune récup, avec 2 copains diois (ils font 4 et 6e), des conditions top, mon frangin aussi présent et qui arrive un peu plus de 10' derrrière (wahooo), un bon repas avec des amis.

Ce matin, j'ai fait la Dromoise "intégrale" 138km, raccourcie de 50 km à cause d'une grosse entaille dans mon pneu arrière...

Dans la première difficulté, j'ai réussi à bien me placer et j'ai dépensé 226% de mon W' (2ème fois en 8 jours, donc là, il faudrait que j'augmente mes paramètres). Je me suis retrouvé dans le 2ème groupe.

J'avais fait les efforts nécessaires pour rester dans le groupe quand j'entendis "PAF" dans le virage au croisement en direction de Beaurière... Mon pneu arrière était à plat.

Après avoir remplacé la chambre et regonflé à 7b à l'aide d'un gentil papa venu supporter son fiston, Re-PAF !
Là, j'ai vu la coupure et la chambre à travers...

Dommage...

J'ai également songé à un "objet tranchant" type cailloux avec une arête / facettes

Là, boyaux - pneu - tubeless, préventif ou non... même résultat... surtout le flanc qui est naturellement moins résistant

Désolé pour toi, même si ça arrive, en course c'est encore plus rageant.
Belle déchirure en tout cas.
Un petit combo pneu affaibli et gros déchet coupant pour la cause, en mêlant les deux avis précédents.

Tout pareil, aller jusque là-bas pour ça... c'est ch*. Pas de bol.

Pas glop...
Comment es-tu rentré? Avec la voiture balai?

Vu le trou, ça a dû exploser d'un coup.
Le même sur le pneu avant dans un virage, c'est la chute...

Donc j'imagine bien ta frustration de ne pas avoir pu finir. A relativiser avec le fait que ça aurait pu être bien pire.

D'après la photo, soit ton pneu était déjà bien mort, soit il y avait un défaut de fabrication. A part rouler sur un 'gros' cailloux, je ne vois pas trop ce qui peu créer ce type de dommage ???

Merci pour votre compréhension.

Oui, je suppose que c'est une pierre ou un objet tranchant qui a coupé le flanc du pneu.

Je suis rentré dans la voiture du gentil-papa-ravitailleur qui supportait son fiston, et qui se trouvait juste à la bifurcation où mon pneu a éclaté. En fait, le fiston était dans le groupe de tête et a terminé 2ème du 138km.
Le gentil-papa-ravitailleur a joué le rôle de "voiture balai" en me ramenant ainsi qu'un autre coureur qui avait chuté et qui avait trop mal au genou pour repartir.

Le groupe dans lequel j'étais a terminé entre 10 et 14 minutes du vainqueur, donc pas si mal...

J'ai repensé à une pesée que j'ai récemment faite sur des pneus de course ultra performants (sauf le hutchinson intensive qui est un pneu d'ultra endurance qui manque d'adhérence sur le mouillé) :


Les Michelin Power sont les 2ème plus légers avec seulement 16% de surpoids par rapport aux conti TT, et leur résistance au roulement est faible, ils sont très agréables... mais mais, ils sont peut-être un chouilla moins fiables que les autres qui font 50% de surpoids... ???

A part ça, j'ai pu valider le dépannage avec une chambre TPU conservée dans une enveloppe en papier à bulles dans la saccoche de selle. La chambre était intacte malgré de nombreuses sorties, et elle était très facile à installer. Avec un poids de 40g, et un faible encombrement, ça vaudrait le coup d'en emporter deux au lieu d'une...

PEB écrit:

D'après la photo, soit ton pneu était déjà bien mort, soit il y avait un défaut de fabrication. A part rouler sur un 'gros' cailloux, je ne vois pas trop ce qui peu créer ce type de dommage ???

Le pneu était à la moitié de son usure acceptable en course... Il avait fait environ 1000 km je pense...

A mon avis, ce n'est pas un problème de fabrication : il aurait explosé bien plus tôt si le défaut avait été présent dès la sortie d'usine...

Peut-être, peut-être pas... alors oui je ne partirais pas avec un Conti TT sur une cyclo de 150 bornes sans assistance (avec des routes potentiellement granuleuses/gravillonneuses), mais je courais pas avec des Hutch Intensive non plus

En tubeless sur les cyclos j'ai eu du Continental GP5000TL (le grand classique : jamais crevé mais 300g en version tubeless), Veloflex TLR Evo ou Race (de 220g à 260g en tubeless) = là c'est vraiment light je trouve mais jamais eu de flanc découpé, juste un pneu flingué sur de multiples perforations partiellement rebouchées (en revenant de Murianette l'an passé, j'ai du rouler sur un amas de verre sans faire gaffe).

Là vu la photo de ton pneu, je pense que même un boudin à 350g n'aurait pas aimé... heureusement qu'on n'attrape pas ce genre de silex tranchant tous les jours

PS : et +1 pour la non-chute, comme le souligne PEB.

Je viens de zieuter le classement : le top 5 envoie du bois, et Léo est un coursier solide doublé d'un bon gars pour l'avoir accompagné quelques heures en duo sur l'Ardéchoise 2023...

pasqup01 écrit:

Là, boyaux - pneu - tubeless, préventif ou non... même résultat... surtout le flanc qui est naturellement moins résistant

Il m'était arrivé la même chose sur cette même drômoise il y a quelques années.
J'étais en boyau et il avait aussi éclaté... mais l'avantage c'est que j'avais le boyau de secours sous la selle pour repartir!

Je plussoie. Grand amateur - et roulant donc très majoritairement à boyau, c'est un des avantages. ça m'est arrivé de couper le flan de la carcasse sur un silex. Avec le boyau de secours, tu repars. En modérant avec la conscience qu'il faut rouler plus prudemment (notamment sur la prise d'angle), il est pas vraiment collé le boyau de rechange...

Un pneu conti TT de 160gr m'aurait sauvé la mise. C'est plus léger qu'un boyau, et de toutes façons je ne suis jamais arrivé à decoller mes boyaux quand j'en avais.

Je mettais une bombe pittstop pour les courses...

Je me rappelle qu'à l'avant dernier Weekend VO2 à Die, j'avais subi une coupure de pneu lors de la sortie du samedi.
Un emballage de barre m'avait permis de réparer le pneu.

Je crois que c'est JFD qui m'avait filé son emballage...

En fait, avec un emballage de pompote et une 2ème chambre à air, j'aurais pu finir la cyclo

vo2cycling.fr/forum/general/105716-week-end-vo2-2018?start=80#152095

jfd_ écrit:

Tout d'abord, une crevaison pas photographiée de GillesF78 dans la premières ascension.
[...]

Et ensuite, comme lors la 1ère crevaison, GillesF78 a un peu roulé dans des cailloux un a entamé le flanc du pneu a peu à peu a présenté une hernie avec la chambre qui sortait du pneu => mise en place d'un emballage de barre pour pouvoir rentrer. Et là, il pompe.

gillesF78 écrit:

Un pneu conti TT de 160gr m'aurait sauvé la mise. C'est plus léger qu'un boyau, et de toutes façons je ne suis jamais arrivé à decoller mes boyaux quand j'en avais.

Je mettais une bombe pittstop pour les courses...

Pour décoller -> l'idéal est d'avoir une petite zone non collée - par convention à l'opposé de la valve, les anciens mettaient un scotch sur la jante à cet endroit pour le retrouver facilement
Dans tous les cas il suffit d'avoir des démonte-pneus plastiques (un peu souple pour ne pas risquer d'endommager la jante, métal à éviter donc !). Les Michelin jaunes sont parfaits par ex. On peut alors progressivement décoller sur le flanc en piquant avec le démonte-pneu puis en profiter pour introduire progressivement le démonte-pneu entre le boyau et la jante jusqu'à le faire ressortir de l'autre côté. Ensuite par des mouvement droite-gauche en ramenant vers soi (roue coincée entre les genoux) on arrive sans souci à décoller une bonne longueur. Reste à finir ainsi ou à "l'arrachée" puisqu'on a désormais une bonne prise

Le pitstop, j'en ai un ou deux à la maison - puis finalement après avoir lu un certain nombre d'avis mitigés (fonctionnement non "certain") j'ai privilégié le boyau ultra light sous la selle

Le pitstop c'est un peu le même principe qu'un préventif tubeless... comme tu dis partir avec seulement ça en dépannage sur 150 bornes, c'est joueur et tu n'as droit qu'à un seul essai, comme une cartouche CO2.