Grand Raid 2013 !!!

Juste quelques mots ! Le CR un peu plus tard !

J'ai passé à Evolène avec 2 minutes d'avance sur le cut, mais je savais que je ne passerais pas Eison. Il commençait à pleuvoir des cordes.
Il y avait deux amis qui étaient là et qui pouvait me rapatrier sur Sion avec la voiture.
Je l'ai donc joué petit joueur ! J'ai pris la solution de faciliter plutôt que d'attendre un bus complètement trempé à Eison.

A bientôt !

P.S. Vaco a arrêté à Eison !

Après un bon souper (diner pour les français) voilà mon CR
Départ très prudent jusqu’au Ruinettes mais les puls sont quand même trop hautes. Mais je ne peux pas aller plus lentement. Ce qui est très étonnant, les puls sont hautes, plus de 90% mais le souffle n’est pas court. Je décide donc de me focaliser sur le souffle et non sur les puls.
Je me fais rejoindre par Jean-François juste en arrivant aux Ruinettes. Je passe devant et je roule d’un bon rythme sur la planie vers la croix de cœur. Je pensais que JFD m’avait pris la roue, mais en arrivant à la Croix de Cœur je m’aperçois qu’il n’est plus derrière. J’attaque la descente que je fais assez à l’aise. La montée suivante qui m’amène à Nendaz passe super bien, je suis dans un rythme régulier. Passage à Nendaz ou la redoutée descente de la piste de ski est aujourd’hui sèche. Descente des escaliers, je pars en direction de la prochaine étape. Dans la première montée je vois Eric qui a eu la patience d’attendre mon passage. Remontée et traversée sur Veysonnaz, tout se passe bien. Je continue la montée en direction de la Piste de l’Ours, une partie que je n’apprécie guère. Une fois dans la forêt, le parcours devient plus agréable jusqu’au Collons. Je suis passablement seul et je me rend compte en traversant les Collons que la course depuis l’arrière est bien différente. Plus de spectateurs (je l’ai comprends), ils n’ont pas spécialement envie d’attendre 2 heures les derniers concurrents.
Descente sur Hérémence passablement creusée après le passage de la majorité des concurrents. Petite pause à Hérémence pour me ravitailler et discuter avec la femme d’un ami venu le ravitailler.
Tout continue tranquillement jusqu’au départ de la route de Mandelon, ou un couple d’amis m’attend avec leur tandem pour faire la montée avec moi. Un accompagnement fort agréable qui me fait passer rapidement cette portion monotone du parcours. Quelques minutes d’arrêt à l’alpage et je quitte mes amis pour transiter par Mandelon jusqu’au-dessus d’Evolène. Je ne suis plus assez frais pour attaquer franchement ces grosses pierres et se sentier bien creusé. Dans la deuxième partie de la transition alors que je veux mettre pied à terre, ma roue avant tape un caillou et je passe par-dessus le vélo, mon visage tape le sol assez violemment. Je saigne mais je ne sais pas si c’est le nez ou une coupure. Après quelques minutes d’arrêt pour récupérer mes esprits je repars au son du tonnerre. Je commence la descente sur Evolène alors que la pluie débute. Je suis un peu refroidi par ma chute et je descends prudemment, d’autant plus que mon pneu arrière a du se percer lors de la chute. La fuite est petite et ça tiendra jusqu’à Evolène. J’entre dans Evolène et l’on m’annonce qu’il me reste 2 minutes pour passer la ligne. Je sais à ce moment que je ne passerais pas la barrière horaire de Eison. La pluie augmente, je prends donc la décision d’en rester là.

Voilà, je ne suis pas déçu du tout car pour moi les choses étaient claires. Je savais que je ne roulais pas assez vite cette année. Le moral a été bon, la gestion de l’effort et l’alimentation parfaite. J’ai rêvé pendant toute la course de passer la ligne d’arrivée. Tant pis, ce n’est que partie remise.

P.S. Pour Jean-François, si j’avais su que tu étais juste derrière à Evolène je serais resté quelque minutes de plus pour t’attendre. Désolé ! Et bravo pour ton courage !

CR à venir dans la journée pour ma part.