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L'EPI de Guy THIBAUT
- Jean Christophe
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Sur le dernier n° de TOP VELO, il y a un sujet de Guy THIBAUT qui présente un modèle de graphe permettant d'obtenir toute une gamme de séances d'EPI (entraînement par intervalles).
En lisant l'article, j'ai l'impression que ce type de formule devient une méthode d'entraînement universelle permettant à chacuns de progresser. L'auteur affirme même avoir obtenue de trés bon résultats de l'ordre de +2 à +3.5W/séances.
J'aurais voulu connaître vos avis et retour sur ce type de formule, car à selon l'auteur, seul ce type de séances permettraient de réellement progresser.
Dans le protocole de l'auteur, seul les intensités >=85% de la PMA permettent de progresser et d'améliorer significativement ces performances en endurances.
Mais est-ce vrai pour tout le monde? Est-ce vrai pour tout profil d'atlhète (rouleur, grimpeur, Vététiste, routier)
Est-ce que certains d'entre-vous ont déjà utiliser le modèle de Guy THIBAUT dans leur préparation? Si oui, quel est leurs ressentie?
PS: j'ai volontairement homis de mettre la copie de l'article pour éviter tous problème de droits de reproduction.
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- skippy
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Si tu vas voir la planification, les plans d'entraînement types c'est plein d'EPI !!!!
Personnellement sans EPI je sus collé, aucune perf. en vélo !!! Après c'est comme tout une savane alchimie de foncier, d'EPI, de seuil et de .... récup !!!
www.vo2cycling.fr/index.php?/liste-articles/Phys...ning-fractionne.html
Ivan
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- lebad
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...
Après c'est comme tout une savante alchimie de foncier, d'EPI, de seuil et de .... récup !!!
Ivan
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- stam
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Le GROS intérêt du graphique présenté dans Top Vélo est d'établir une relation entre durée / intensité et nombre de répétitions et que chacun peut adapter pour assurer la progressivité de l'entraînement et/ou diversifier les séances. Rien que pour ça, il mérite d'être largement diffusé
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- lebad
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Chapitre dont Ivan a donné le lien ci dessus.
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- wanderer
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Pour thibault, il faut accumuler un maximun d'effort à haute intensité et pour y arriver, la récupération entre chacun d'eux doit être aussi longue que nécessaire. Ceci est très bien pour des triathlètes, des coureurs de fond, ou en CLM sur le vélo. Quand on est sur la route, en vélo, la situation est différente: le terrain vallonné oblige à des efforts, suivi de temps de récupération plus ou moins courts , pendnat lesquels le cycliste doir récupérer pour produire l'effort suivant. De plus le rythme de la course impose des accélérations, de courts moments de repos puis de nouvelles accélérations. Si le coureur ne récupère pas au plus vite, il est cuit.
Si un coureur "A" a une PAM de 350 w et un autre une PAM de 400 w, ce n'est pas celui qui a la PAM la plus haute qui va gagner, mais celui, qui apres chaque effort verra sa FC redescendre le plus rapidement possible. Si le coureur " A " voit sa FC redescendre rapidement, contrairement au coureur "B" , le coureur "A" va facilement lacher le " B " lors d'accélérations répétitives.
A l'inverse de Thibaul, Grappe propose le modèle GImenez, par exemple : une minute à i5 et 4 minutes de récupération à i3 ou i4, soit à peine plus lent que la minute d'effort à i5. C'est très dur, mais cela oblige le cardio respiratoire à récupérer au plus vite. C'est une situatiuon beaucoup plus proche de la course.
Dans ce style, il y a aussi les fameux 30/30, qui n'améliorent pas forcément la PAM, mais éduquent le coeur à redescendre au plus vite.
Le travail de la PAM est devenu incontournable, mais il ne faut pas tout lui sacrifier. En course et pour suivre les copains le dimanche, j'ai beaucoup plus besoin d'un coeur qui redescend au plus vite apres un effort que de quelques watts supplémentaires .
Sportivement
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- stam
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Ca y ressemble diablement ! ... sauf que je n'arrive pas bien à lire celui-ci ... (ils reprennent les mêmes couleurs dans le tableau des récup que celles des zones "nombre de répétitions", donc j'ai tendance à y voir un code couleur que je ne comprends pas... mais c'est plus simple à comprendre sans code couleur)Je n'ai pas vu le dit magazine, mais n'est ce pas le même graphe que dans la rubrique entrainement ?
Chapitre dont Ivan a donné le lien ci dessus.
D'accord, il faut que chacun trouve l'entraînement qui lui convient en fonction de son profil et des qualités qui lui manquent. Disons que pour celui qui trouve son compte dans ce type de fractionné, ces courbes proposent une grille de détermination intéressante. Après, la limite de ces abaques, c'est de rendre le schéma d'entraînement assez rigide : notamment sur l'intensité du contre-exercice et sa durée. Je pense que c'est au cycliste de savoir faire varier ces paramètres, en n'oubliant pas qu'ils sont souvent aussi importants que l'exécution de l'exercice lui-même. Les méthodes de V. Billat en càp semblent valider l'importance d'effectuer le contre-exercice à une intensité >=i2 et non i1 lorsqu'il s'agit d'améliorer l'aptitude aérobie. Ca rejoint aussi le modèle de Gimenez.Pour thibault, il faut accumuler un maximun d'effort à haute intensité et pour y arriver, la récupération entre chacun d'eux doit être aussi longue que nécessaire. Ceci est très bien pour des triathlètes, des coureurs de fond, ou en CLM sur le vélo. Quand on est sur la route, en vélo, la situation est différente: le terrain vallonné oblige à des efforts, suivi de temps de récupération plus ou moins courts , pendnat lesquels le cycliste doir récupérer pour produire l'effort suivant. De plus le rythme de la course impose des accélérations, de courts moments de repos puis de nouvelles accélérations. Si le coureur ne récupère pas au plus vite, il est cuit.
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- Sfay
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J'ai lu le livre de Guy Thibault : Entrainement cardio. Très bien documenté, certainement un ouvrage de référence. Pendant l'hiver dernier, j'ai mis en pratiique son programme sur HT. J'ai été déçu. Si effectivement ma PAM a légèrement augmenté, ma capacité de récupération au terme d'un effort a diminué. Je m'esxplique.
Pour thibault, il faut accumuler un maximun d'effort à haute intensité et pour y arriver, la récupération entre chacun d'eux doit être aussi longue que nécessaire. Ceci est très bien pour des triathlètes, des coureurs de fond, ou en CLM sur le vélo. Quand on est sur la route, en vélo, la situation est différente: le terrain vallonné oblige à des efforts, suivi de temps de récupération plus ou moins courts , pendnat lesquels le cycliste doir récupérer pour produire l'effort suivant. De plus le rythme de la course impose des accélérations, de courts moments de repos puis de nouvelles accélérations. Si le coureur ne récupère pas au plus vite, il est cuit.
Si un coureur "A" a une PAM de 350 w et un autre une PAM de 400 w, ce n'est pas celui qui a la PAM la plus haute qui va gagner, mais celui, qui apres chaque effort verra sa FC redescendre le plus rapidement possible. Si le coureur " A " voit sa FC redescendre rapidement, contrairement au coureur "B" , le coureur "A" va facilement lacher le " B " lors d'accélérations répétitives.
A l'inverse de Thibaul, Grappe propose le modèle GImenez, par exemple : une minute à i5 et 4 minutes de récupération à i3 ou i4, soit à peine plus lent que la minute d'effort à i5. C'est très dur, mais cela oblige le cardio respiratoire à récupérer au plus vite. C'est une situatiuon beaucoup plus proche de la course.
Dans ce style, il y a aussi les fameux 30/30, qui n'améliorent pas forcément la PAM, mais éduquent le coeur à redescendre au plus vite.
Le travail de la PAM est devenu incontournable, mais il ne faut pas tout lui sacrifier. En course et pour suivre les copains le dimanche, j'ai beaucoup plus besoin d'un coeur qui redescend au plus vite apres un effort que de quelques watts supplémentaires .
Sportivement
je n'ai pas vu l'article mais d'une façon trés générale il faut quand même faire une différence entre du travail "ciblé" visant à améliorer une qualité (VMA, seuil, temps de soutien ou autres) et des séances spécifiques visant à préparer concrètement une épreuve. Les séances idéales spécifiques sont les courses préparatoires quand elle sont possibles.
Sébastien
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- lulu
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J'ai lu le livre de Guy Thibault : Entrainement cardio. Très bien documenté, certainement un ouvrage de référence. Pendant l'hiver dernier, j'ai mis en pratiique son programme sur HT. J'ai été déçu. Si effectivement ma PAM a légèrement augmenté, ma capacité de récupération au terme d'un effort a diminué. Je m'esxplique.
Pour thibault, il faut accumuler un maximun d'effort à haute intensité et pour y arriver, la récupération entre chacun d'eux doit être aussi longue que nécessaire. Ceci est très bien pour des triathlètes, des coureurs de fond, ou en CLM sur le vélo. Quand on est sur la route, en vélo, la situation est différente: le terrain vallonné oblige à des efforts, suivi de temps de récupération plus ou moins courts , pendnat lesquels le cycliste doir récupérer pour produire l'effort suivant. De plus le rythme de la course impose des accélérations, de courts moments de repos puis de nouvelles accélérations. Si le coureur ne récupère pas au plus vite, il est cuit.
Si un coureur "A" a une PAM de 350 w et un autre une PAM de 400 w, ce n'est pas celui qui a la PAM la plus haute qui va gagner, mais celui, qui apres chaque effort verra sa FC redescendre le plus rapidement possible. Si le coureur " A " voit sa FC redescendre rapidement, contrairement au coureur "B" , le coureur "A" va facilement lacher le " B " lors d'accélérations répétitives.
A l'inverse de Thibaul, Grappe propose le modèle GImenez, par exemple : une minute à i5 et 4 minutes de récupération à i3 ou i4, soit à peine plus lent que la minute d'effort à i5. C'est très dur, mais cela oblige le cardio respiratoire à récupérer au plus vite. C'est une situatiuon beaucoup plus proche de la course.
Dans ce style, il y a aussi les fameux 30/30, qui n'améliorent pas forcément la PAM, mais éduquent le coeur à redescendre au plus vite.
Le travail de la PAM est devenu incontournable, mais il ne faut pas tout lui sacrifier. En course et pour suivre les copains le dimanche, j'ai beaucoup plus besoin d'un coeur qui redescend au plus vite apres un effort que de quelques watts supplémentaires .
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j'ai super bien aimé ton résumé
hé comme toujours j'ai aimé aussi les autres
je bosse 5-6 x semaines ...et j'ai jamais encore travaillé un bloc de gimenez , et dans mon cas va falloir que je l'essaye ce trucs ...je pense de dans mon cas en plus de rechercher plus de force et de vélocité qui me donneras plus de puissance ...sans oublier la perte de poids qui me donneras plus de vitesse en côte ...faut que je bosse un trucs pour mieux récupérer dans l'effort ,sans oublié la récupération passive ou active pour assimiler tout cela , que c'est dur le vélo..et dire que je voulais plus me prendre la tête cette année .
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- Jean Christophe
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C'est sûre, c'est plus vendeur pour un magazine de titrer "gagner l'Etape du Tour avec 3 séances de 2h/sem!!" que de dire "Gagner l'EDT avec des sorties de 5-6h"; j'exagère un peu, mais c'est de plus en plus vrai.
Certes, il faut correspondre au plus grand nombre de nous qui ne disposons pas tous de temps nécessaire pour cumuler les heures d'entraînements. Il faut de l'innovation mais concrétement, sur le terrain, ça donne quoi?
Maintenant de par mon expérience et mes expérimentations en matière d'entraînement où je pense trés sincèrement avoir fait le tour depuis 4 ans, je peux assurer que le travail d'EPI tel que nous présente THIBAULT ou certains articles de ce site, ne m'ont absolument pas permis d'améliorer mes capacités physiques mais plutôt de stagner voir de régresser.
Maintenant, vous pouvez renchérir sur le fait que je n'ai peut-être pas su gérer mon entraînement, que j'en ai trop fait; perso, je sais ce que j'ai fait comme entraînement et je sais où je suis arrivé.
Aujourd'hui, sur ce constat et sur mes expériences, je reviens à un modèle d'entraînement plus classique et plus spécifique aux efforts que je vais rencontrer; ce que j'appel le spécifique.
La base de mon entraînement reste l'Endurance aux intensités <=Seuil Anaérobie mais sur des durées de plus en plus longues;
L'EPI pronne le fait qu'il est plus facile de faire 20' au SAN en fractionnant l'effort en 1/1 par exemple, mais en course, l'adversaire ne te laise pas 1' de récup de temps à autres; celui qui gagne, c'est celui qui est capable de rouler le plus vite le plus longtemps possible, et ceux quelques soit la discipline (course route, VTT, cyclosportive)
>>C'EST L'ENDURANCE QUI PERMET DE PERFORMER
Revenons à l'article de THIBAULT qui affirme qu'on peu progresser d'au moins 2W/séance.
Prenons le cas d'un coureur Elite ou même un Pro qui développe une PMA déjà trés élevée de part son potentiel physique: si l'EPI permettait vraiment de tel progrets, il n'y aurait pas de limite dans les performances et aux vues des moyens que ce donnent certains Elite/Pro, la course à la performance via les séances d'EPI serait illimitée
Le travail de la PAM est devenu incontournable, mais il ne faut pas tout lui sacrifier. En course et pour suivre les copains le dimanche, j'ai beaucoup plus besoin d'un coeur qui redescend au plus vite apres un effort que de quelques watts supplémentaires .
Je suis du même avis: en ce moment, je suis peut-être à peine 20W de moins que l'an passée à PMA mais par contre je tiens un % de celle-ci élevée beaucoup plus longtemps que l'an dernier même dans mes périodes de forme (avec un mode d'entraînement bien différent)
Alors, le travail uniquement basé sur la PMA, c'est plus ma priorité.
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- papipop
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L'EPI apparaissait lors du stage d'avant saison début février et disparaissait dés les 1ères courses.... Et pour tout dire, l'entrainement disparaissait dés le mois de mai avec l’enchaînement des courses.
Pour résumer, des heures et des heures pour le fond, de la force et du seuil anaérobie assez souvent et l'EPI pour se donner bonne conscience (à l’entraîneur) pendant 15 jours.
J'ai longtemps était atterré par ce type d'entrainement mais après quelques années de réflexion, lorsque l'on peut rouler beaucoup, c'est la seule recette valable. L'EPI, si elle donne l'impression de progresser rapidement, assèche tout autant le bonhomme. C'est valable pour un gars comme moi qui plafonne à 2 fois 1h30 en semaine. Y a pas de risque de surentraînement. Par contre, pour quelqu'un qui peut faire du volume ou sort 4 à 5 fois la semaine, c'était à mon avis contre productif et mène droit au mur. Très forte intensité et volume sont inconciliables. Je reste aujourd'hui persuadé que "volume + force + seuil anaérobie" est la combinaison gagnante.
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- skippy
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Je reste aujourd'hui persuadé que "volume + force + seuil anaérobie" est la combinaison gagnante.
et un zeste d?EPI bien placé
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- papipop
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- Jean Christophe
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Mon petit frère qui a été national/élites quelques années, et ses camarades de club en général, pratiquait assez peu l'EPI. La base de l'entrainement, c'était "borner" comme ils disaient de mi octobre à fin janvier. Dés qu'il le pouvait, il sortait le vélo (il avait du temps car étudiant) pour des sorties entre 2 et 6/7 heures. Avec de la vélocité au début, et du travail en force dés mi décembre. Quelques sorties de 5/6 heures à la moyenne de temps en temps (33/34 km/h quand même...) assorties de périodes le plus longue possible au seuil anaérobie.
L'EPI apparaissait lors du stage d'avant saison début février et disparaissait dés les 1ères courses.... Et pour tout dire, l'entrainement disparaissait dés le mois de mai avec l’enchaînement des courses.
Pour résumer, des heures et des heures pour le fond, de la force et du seuil anaérobie assez souvent et l'EPI pour se donner bonne conscience (à l’entraîneur) pendant 15 jours.
J'ai longtemps était atterré par ce type d'entrainement mais après quelques années de réflexion, lorsque l'on peut rouler beaucoup, c'est la seule recette valable. L'EPI, si elle donne l'impression de progresser rapidement, assèche tout autant le bonhomme. C'est valable pour un gars comme moi qui plafonne à 2 fois 1h30 en semaine. Y a pas de risque de surentraînement. Par contre, pour quelqu'un qui peut faire du volume ou sort 4 à 5 fois la semaine, c'était à mon avis contre productif et mène droit au mur. Très forte intensité et volume sont inconciliables. Je reste aujourd'hui persuadé que "volume + force + seuil anaérobie" est la combinaison gagnante
Je ne voulais pas citer cet exemple mais de tous les Elite ou coureurs de trés bon niveau que je connais, c'est effectivement leurs méthode d'entraînement.: borner l'hivers, augmenter l'intensité, faire de la Force et s'ouvrir un peu le coeur avant les 1éres courses en montant des bosses vite
Et quand je leurs parle de mes séances ou d'EPI, ils me prennent pour un fou!!
Pour beaucoup, le rythme ce prend soit en roulant avec un groupe de son niveau en ce tapant la bourre, soit sur des courses de préparation. Apres le travavil fractionné avec X' d'effort à Y% de sa PMA suivi de Z' de récup le tout divisé en W séries, trés peu pour eux.
C'est une façon de voir les choses, mais je constate que c'est plus efficace que mon EPI même pour des atlhètes de mon niveau.
Aprés, je comprend que pour un atlhète qui ne dispose pas de temps pour faire du volume, c'est une solution d'optimiser son temps dentraînement, mais ça ne permettra pas de progresser autant qu'avec du volume.
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- lebad
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A l'inverse de la route, savoir récupérer en un temps record d'un effort bref puis enchainer longtemps reste une des clés.
D'accord que sur route c'est différent (encore que, sur les vire-vires....). `
Ensuite si tu as un temps "infini" à consacrer à l'entrainement, il est sûr qu'il est préférable de ne pas profiter du surplus pour rajouter de l'EPI (1 seul ingrédient n'a jamais fait une bonne recette), mais en profiter pour varier les durées de sollicitation et les intensités.
On en revient toujours à la même chose : varier les plaisirs !! Solliciter de différentes manières.
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- Lippes
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J'ai lu le livre de Guy Thibault : Entrainement cardio. Très bien documenté, certainement un ouvrage de référence. Pendant l'hiver dernier, j'ai mis en pratiique son programme sur HT. J'ai été déçu. Si effectivement ma PAM a légèrement augmenté, ma capacité de récupération au terme d'un effort a diminué. Je m'esxplique.
Pour thibault, il faut accumuler un maximun d'effort à haute intensité et pour y arriver, la récupération entre chacun d'eux doit être aussi longue que nécessaire. Ceci est très bien pour des triathlètes, des coureurs de fond, ou en CLM sur le vélo. Quand on est sur la route, en vélo, la situation est différente: le terrain vallonné oblige à des efforts, suivi de temps de récupération plus ou moins courts , pendnat lesquels le cycliste doir récupérer pour produire l'effort suivant. De plus le rythme de la course impose des accélérations, de courts moments de repos puis de nouvelles accélérations. Si le coureur ne récupère pas au plus vite, il est cuit.
Si un coureur "A" a une PAM de 350 w et un autre une PAM de 400 w, ce n'est pas celui qui a la PAM la plus haute qui va gagner, mais celui, qui apres chaque effort verra sa FC redescendre le plus rapidement possible. Si le coureur " A " voit sa FC redescendre rapidement, contrairement au coureur "B" , le coureur "A" va facilement lacher le " B " lors d'accélérations répétitives.
A l'inverse de Thibaul, Grappe propose le modèle GImenez, par exemple : une minute à i5 et 4 minutes de récupération à i3 ou i4, soit à peine plus lent que la minute d'effort à i5. C'est très dur, mais cela oblige le cardio respiratoire à récupérer au plus vite. C'est une situatiuon beaucoup plus proche de la course.
Dans ce style, il y a aussi les fameux 30/30, qui n'améliorent pas forcément la PAM, mais éduquent le coeur à redescendre au plus vite.
Le travail de la PAM est devenu incontournable, mais il ne faut pas tout lui sacrifier. En course et pour suivre les copains le dimanche, j'ai beaucoup plus besoin d'un coeur qui redescend au plus vite apres un effort que de quelques watts supplémentaires .
Sportivement
J'ai envi de dire que, pour moi, le travail aPMA n'est pas un travail spécifique, donc a placer en amont de celui ci.
En ce qui concerne l'EPI, je pense qu'il est surtout necessaire de garder un bon équilibre de toute les forme d'entrainement, je me réfaire de plus en plus a l'équilibre dit "Polarisé".
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- skippy
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J'ai envi de dire que, pour moi, le travail aPMA n'est pas un travail spécifique, donc a placer en amont de celui ci.
Ah bon ????
En ce qui concerne l'EPI, je pense qu'il est surtout necessaire de garder un bon équilibre de toute les forme d'entrainement, je me réfaire de plus en plus a l'équilibre dit "Polarisé".
C'est quoi en fait "Polarisé" ?
Ivan
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- wanderer
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Je me suis laissé tenter et j'ai augmenté ma PMA, grace notamment aux conseils de Thibault...
Je roule depuis longtemps avec un groupe d'amis de force égale. Mettons que la PMA des gars doit aller entre 280 et 400. Il y a deux ans, j'en avais une de 340, j'ai passé l'hiver à faire de l'EPI, selon THibault pour l'augmenter, avec de longs moments de récupération pour en faire le plus possible. Résultat atteint, au printemps, j'avais 370 voire un peu plus. A part cela, même kilométrage d'entrainement que les années précédentes. J'ai galéré toute la saison pour ne pas me faire lacher dans les accélérations et les bosses, cela ne m'était jamais arrivé.
L'hiver suivant , j'ai laissé tomber thibaut et j'ai repris la méthode Grappe avec des Gimenez et des 30/30. Le printemps suivant ,ma PMA avait légèrement baissé, mais plus personne n'était capapble de me lacher dans le groupe. J'avais récupéré ma vitesse de récupération entre deux efforts et avec une PMA de 350, apres 5 accélérations, certains partisans de la PMA avec des niveaux de de 400 W n'étaient plus capables de suivre.
Ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui la PMA, c'est en partie du marketing. Elle est nécessaire, mais avec une PMA inférieure, celui qui a travaillé la rapidité de sa récupération va planter celui qui a mis l'Accent exclusivement sur la PMA.
sportivement
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- Jean Christophe
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La mode est à la PMA, favorisée, notamment par les vendeurs de système de détection de la puissance. Chacun y va de sa petite étude pour dire que la PMA est un must et qu'il faut donc acheter le nouveau produit qui la calcule.
Je me suis laissé tenter et j'ai augmenté ma PMA, grace notamment aux conseils de Thibault...
Je roule depuis longtemps avec un groupe d'amis de force égale. Mettons que la PMA des gars doit aller entre 280 et 400. Il y a deux ans, j'en avais une de 340, j'ai passé l'hiver à faire de l'EPI, selon THibault pour l'augmenter, avec de longs moments de récupération pour en faire le plus possible. Résultat atteint, au printemps, j'avais 370 voire un peu plus. A part cela, même kilométrage d'entrainement que les années précédentes. J'ai galéré toute la saison pour ne pas me faire lacher dans les accélérations et les bosses, cela ne m'était jamais arrivé.
L'hiver suivant , j'ai laissé tomber thibaut et j'ai repris la méthode Grappe avec des Gimenez et des 30/30. Le printemps suivant ,ma PMA avait légèrement baissé, mais plus personne n'était capapble de me lacher dans le groupe. J'avais récupéré ma vitesse de récupération entre deux efforts et avec une PMA de 350, apres 5 accélérations, certains partisans de la PMA avec des niveaux de de 400 W n'étaient plus capables de suivre.
Ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui la PMA, c'est en partie du marketing. Elle est nécessaire, mais avec une PMA inférieure, celui qui a travaillé la rapidité de sa récupération va planter celui qui a mis l'Accent exclusivement sur la PMA.
sportivement
Tout à fait d'accord, c'est la raison pour laquelle j'ai ouvert ce post.
Tout tourne autour de la PMA dans les sports d'endurances; à en oublier que la base c'est justement l'ENDURANCE!!
Moi aussi je connais du monde qui ne fait pas d'EPI mais qui on une endurance énorme.
Un de mes meilleurs amis tourne à ~360/380W de PMA (pour ~68kg), mais il arrive à tenir 90% de celle-ci sur des durées trés longues et je peux vous garantir que même s'il n'a pas la giclette pour faire des démarrages tonitruant, lorsqu'il vous reviens dessus, mieux vaux en avoir garder sous les pédales pour le suivre. Il ne fait jamais d'EPI, que de l'endurance ou de la résistance au seuil, il roule sans cardio, ni compteur et encore moins de capteur de puissance. Par contre, il ce colle des séances de HT qui vont jusqu'à 3h!! et est capable d'enchaîner les sorties sur routes de 200km sans fatigué.
Maintenant, je le répète, je ne suis pas contre l'EPI mais plutôt sur le fait que ce mode d'entraînement tourne UNIQUEMENt AUTOUR DE LA PMA, et qu'en lisant tous les magazines et autres sites qui vantent ces bénéfices, cela tourne beaucoup trop autour d'intensité d'exo trop élevée pour beaucoup de sportif en manque d'ENDURANCE DE BASE (vous connaîssez l'histoire de la construction de la maison avec la base foncière, les mures, puis le toit!)
.
Perso, cette hivers, j'ai fait du fractionné en bosse en alternant position assis/danseuse mais à une intensité < au SAN: je ne considère pas ça comme de l'EPI mais plus comme du fractionné car mon but c'était d'aller jusqu'au décrochage de l'exo, donc un travail d'endurance/résistance.
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- skippy
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Par contre il est toujours dangereux de comparer entre individus. Quoi que l'on fasse, chacun à ses points forts et ses points faibles et naturellement on a tendance à travailler les qualités qui nous plaisent. C'est donc un peu l’œuf et la poule.
Certains sont hyper endurants par nature, je crois de plus en plus à l'innée dans ce domaine !!! Un Gilbert imbattable sur 1.5 km en bosse ne sera jamais devant un pur grimpeur dans un col HC
That's life !!!
Ivan
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