Dopage ça va mieux !!!

pasqup01 écrit:

@PEB : Exactement ce que j'ai compris

@Cyclo13 : Je crois me souvenir que Stef Toupenet - qu'on ne croise plus bcp ici ces deniers temps - tapait au-delà des 190 pour ses 55 piges

Mais oui, on parle de moi (un copain m'a prévenu)
Sorry les gars, effectivement je ne suis plus beaucoup sur internet, je me détache du net et de la TV
j'ai des nouvelles occupations et elles sont très chronophages

Je fais tous mes entrainements (Course à pied et vélo, au cardio)
J'enregistre tout, au repos je suis entre 45 et 50 pulses et au maxi (surtout en course à pied) je monte à 198 pulses
178 cm pour 69 kilos et je vais avoir 55 ans.
Toujours eu et travaillé pour avoir un cœur qui monte.
En pièces jointes mes pulses sur l'année en FC Moyenne et en FC Max

gillesF78 écrit:

Cyclo13 : quel est ton ratio
Puissance normalisée / frequence cardiaque moyenne ?

je sais pas 🤷‍♂️

Stef écrit:

pasqup01 écrit:

@PEB : Exactement ce que j'ai compris

@Cyclo13 : Je crois me souvenir que Stef Toupenet - qu'on ne croise plus bcp ici ces deniers temps - tapait au-delà des 190 pour ses 55 piges

Mais oui, on parle de moi (un copain m'a prévenu)

Non mais qu'est-ce tu crois Stef : on n'oublie pas un copain

Tu n'as pas mis ton fiston sur VO2 pour chiader ses entraînements ?

s'il a hérité de tes qualités en grandissant, il doit commencer à envoyer du bois !

Il est largement plus fort que moi, je ne peux plus le suivre, au sprint il a un double démarrage, donc je coince, sur le plat il va 5 km/h plus vite que moi qui suis dans sa roue, et en bosse il gicle dans le final et j'explose.
Il a 16 ans et 2 mois, fait 184 cm pour 70 kilos. Il vient de faire sa première année FFC en cadet 2 (U17)
D'après le toubib, il va encore prendre qq cm et s'épaissir.
L'an prochain il sera dans une Team junior en Open 2 pour faire des grandes courses, perso je trouve ça un peu rapide, mais d'après les différents entraineurs que je rencontre, il en est capable, il a le physique et apparemment sait courir, il était dans le coup en Coupe de France (TOP 10) à chaque fois et sur d'autres belles courses aussi de niveau national.

Je suis perdu avec cette nouvelle façon de rouler, et je suis surpris des qualités physiques des gamins d'aujourd'hui. Surtout au niveau des braquets.
Louis est en 52 x 11, mais les autres cadets avec qui il bataille sont en 53,54 ou même 55 x 11. Il n'y a plus de limitation de braquet en cadet.

C'est son profil de puissance ?

Quand il aura transféré les qualités qu'il montre sur <10', et en particulier <30", à des efforts de 40'-1h, ça va faire mal...

Merci Steph, pour avoir donné de tes nouvelles.
Je me suis demandé comment tu travaillais "pour avoir un coeur qui monte", et je me suis dit que c'était probablement du fractionné long à I5 (CP5, 1/1, etc)... Me concernant, alors que je montais à 195 bpm (vécu dans un trail de 16km appelé la "Grimpée du Montoncel" en 2010 je crois) quand j'avais 31 ans, j'ai rapidement baissé pour me limiter à 186 bpm à 34 ans... et depuis que je fais du vélo "très régulièrement", ma FC max ne baisse plus (depuis 10 ans).

PEB écrit:

Je reviens sur le débat "âge / intensité / impact sur la santé".
Je pense que dans les médias (et chez certains médecins également) il y a quelques confusions sur les éléments de départ qui, logiquement, faussent les conclusions.
1°) On ne peut pas mettre dans le même échantillon des quinquas qui ont eu une pratique sportive réduite et/ou intermittente et des quinquas qui se sont entrainés sérieusement, avec rigueur et régularité, toute leur vie. Les risques cardio-vasculaires (et plus largement de blessure) ne sont pas du tout les même. Les 2nd pourront sans problème monter dans les intensités (même si, comme évoqué plus haut, il leur faudra respecter des temps de récupération plus longs).
2°) La littérature scientifique récente souligne une évidence (qui, paradoxalement, semblait oubliée): l'homme n'est pas une machine. Le corps humain ne s'use pas. S'il est régulièrement sollicité (dans la limite du respect des temps de récupération), il s'adapte. Le coureur à pied ne va pas "user" ses articulations. Au contraire, son ossature va se consolider avec l'entraînement. Il n'y a donc pas de "capital santé" que l'on consomme de cette manière. Idem pour le système cardio-vasculaire. Je ne parle pas, ici, du dopage qui va permettre de sur-solliciter l'organisme et aller au-delà de ses capacités naturelles de régénération (même si l'article évoqué plus haut tend à montrer que l'effet du dopage demeure moins néfaste que celui de la sédentarité).
3°) Il me semble comprendre qu'il n'y a pas de seuil (en volume ou en intensité) au-delà duquel l'organisme va s'abîmer (dans la mesure où l'on respecte les temps de récupération qui dépendent de multiples facteurs -type d'activité professionnelle, cadre de vie, âge, alimentation, etc.-).
Bien évidement, c'est mon analyse -forcément biaisée- mais j'en déduis que les quinquas (qualifiés par certains de "bigorexiques") peuvent continuer à pratiquer le sport tant qu'ils veulent, dans la mesure où ils restent à l'écoute de leur corps. Encore une fois, je ne prétend pas détenir une "vérité", mais, à date, je n'ai pas trouvé d'argumentaire scientifique suffisamment étayé pour remettre en cause ce raisonnement.
Sur ce, je pars m'entraîner 😉 !

Pour revenir au sujet du dopage, je vous fais un copié-collé des dernières phrases de l'épilogue du bouquin "Massacre à la chaine" de Willy Voet (bouquin que j'ai adoré) : il semble clair que de nombreux coureurs ont eu un accident cardiaque à cause du dopage, et que certains sont décédés...

gillesF78 écrit:

Pour revenir au sujet du dopage, je vous fais un copié-collé des dernières phrases de l'épilogue du bouquin "Massacre à la chaine" de Willy Voet (bouquin que j'ai adoré) : il semble clair que de nombreux coureurs ont eu un accident cardiaque à cause du dopage, et que certains sont décédés...

C'est l'époque où ça chargeait à mort à l'EPO avec des hématocrites à 60%. Ça augmente significativement les risques d'AVC, thrombose et hypertension artérielle.
Pour le dopage sanguin, la pratique actuelle doit porter davantage sur l'autotransfusion où les risques sont plutôt de s'injecter une poche frelatée façon Riccardo Ricco. Ceci dit, je pense que l'entourage "médical" doit faire davantage attention à ça désormais.

Dopage génétique je ne sais pas mais j'ai discuté avec un pote kiné qui est assez branché sur toutes les nouvelles formes de soins et selon lui ce qui cartonne en ce moment c'est l'électro-stimulation cérébrale.

En gros on envoie avant les courses un message électrique à la zone du cerveau gérant la douleur et la fatigue pour la saturer et l’anesthésier.
Grâce à ça il n'y a plus de "pilote dans l'avion" pour limiter l'organisme via la douleur.
Selon lui l'effet est de quelques heures mais ça pourrait suffire sur des courses de vélo.
Et bon courage pour détecter ce nouveau dopage s'il existe réellement!

Un peu plus d'explication ici : www.letemps.ch/sport/stimulation-cerebrale-peute...performance-sportive

Le dopage génétique pourrait expliquer des accidents cardiaques également :

SCD = sudden cardiac death = syndrome de mort subite

Hypertrophic cardiomyopathy is the most common cause of SCD in athletes, accounting for 35% of confirmed cases in the United States [51], and most cardiac abnormalities that predispose an athlete to SCD are inherited, quiescent disorders [51,52]. In this context, genes associated with cardiomyopathies have logically attracted the interest of sports medicine physicians [53]. Mutations in more than 30 genes including TTN, ABCC9, DMD, MYPN and SCN5A, amongst others, have been implicated in the causes of familial cardiomyopathy. Athletes in soccer, basketball, cross-country and long-distance running are most vulnerable to suffering SCD [51]. Whilst SCD in an athlete is rare, it is a tragic and devastating event for athletes, teams, leagues, families and wider communities [51,52], which underlines the potential importance of an individual athlete’s genetic profile in assessing their risk of SCD.

( source)

L'AMA progresse dans la détection...

In 2021, WADA released guidelines concerning gene doping detection methods (e.g., using polymerase chain reaction) [79] and several studies elaborating on currently available models (e.g., mouse model) and analytical approaches for detecting transgenes for sports drug testing purposes [80,81]. The rapidly evolving options in gene editing will necessitate different analytical approaches to contain the impending issue of gene doping [78].

[52] lien

[51] www.jacc.org/doi/full/10.1016/j.jchf.2017.07.014

Un rugbyman international français U20 positif à la cocaïne...

L'Equipe écrit:

Sébastien Calvet, le sélectionneur des moins de 20 ans, a également répondu à nos questions sur le contrôle positif d'un joueur qu'il connaît bien et apprécie beaucoup.

« Pour l'instant, je n'ai pas la confirmation officielle mais si c'est avéré... La cocaïne est un fléau qui touche le rugby français, le sport en général et la société aussi.

Je me suis demandé comment les éducateurs sont aussi bien informés de la diffusion de cette m*rde sans qu'il y ait le moindre contrôle positif. La réponse est dramatiquement simple : seuls les contrôles positifs en compétition sont sanctionnés... Coke le lundi, mardi ou mercredi, c'est OK.

Et après les carrière les mecs pètent les plombs : se pendent ou tapent sur leur femme... vive le sport de haut niveau, déjà que sans se droguer, quand on voit ce que les mecs se mettent comme tampons à longueur de match (le NZL-IRL d'hier soir était hallucinant, comme le FRA-AFS à venir j'imagine...)

Lui a-t-on dit qu'il suffisait de bidouiller son capteur ?
www.lederailleur.fr/le-pilote-italien-desports-l...opage-positif-29904/

Quadra et chargé pour faire top 60... navrant

Heu on va quand même pas jusqu'à tester des mecs qui courent sur zwift quand-même ? Son contrôle était en lien avec un autre événement ?

En relisant l'article... ce n'est pas clair, vu qu'on n'a pas la date du contrôle.
Mais pour moi il a bien été contrôlé, car soumis à ADAMS (ou équivalent) dans le cadre de sa participation aux Mondiaux eSport dans l'équipe nationale italienne.
Donc j'imagine que oui, c'est lié au même titre que les "amateurs" des Mondiaux Masters sur route sont contrôlés (et on en attrape chaque année, au passage ).
Cela n'en est pas moins stupide, quelle que soit la compétition.

albator83 écrit:

En relisant l'article... ce n'est pas clair, vu qu'on n'a pas la date du contrôle.
Mais pour moi il a bien été contrôlé, car soumis à ADAMS (ou équivalent) dans le cadre de sa participation aux Mondiaux eSport dans l'équipe nationale italienne.
Donc j'imagine que oui, c'est lié au même titre que les "amateurs" des Mondiaux Masters sur route sont contrôlés (et on en attrape chaque année, au passage ).
Cela n'en est pas moins stupide, quelle que soit la compétition.

Je ne pense pas qu'il soit soumis à ADAMS, idem pour les participants aux mondiaux masters. L'AMA n'a clairement pas les moyens de gérer autant d'athlètes.
Par contre, l'avantage de ces épreuves de niveau "mondial", c'est effectivement qu'il y a des contrôles à l'arrivée avec très souvent des tricheurs qui se font attraper. D'ailleurs, à part les contrôles des premiers, je suis quasi certain que les "tirages au sort" des contrôlés n'est pas vraiment aléatoire et que c'est un bonne occasion de prendre aussi ceux envers qui il y a de forts soupçons.

teamdindon écrit:

albator83 écrit:

En relisant l'article... ce n'est pas clair, vu qu'on n'a pas la date du contrôle.
Mais pour moi il a bien été contrôlé, car soumis à ADAMS (ou équivalent) dans le cadre de sa participation aux Mondiaux eSport dans l'équipe nationale italienne.
Donc j'imagine que oui, c'est lié au même titre que les "amateurs" des Mondiaux Masters sur route sont contrôlés (et on en attrape chaque année, au passage ).
Cela n'en est pas moins stupide, quelle que soit la compétition.

Je ne pense pas qu'il soit soumis à ADAMS, idem pour les participants aux mondiaux masters. L'AMA n'a clairement pas les moyens de gérer autant d'athlètes.
Par contre, l'avantage de ces épreuves de niveau "mondial", c'est effectivement qu'il y a des contrôles à l'arrivée avec très souvent des tricheurs qui se font attraper. D'ailleurs, à part les contrôles des premiers, je suis quasi certain que les "tirages au sort" des contrôlés n'est pas vraiment aléatoire et que c'est un bonne occasion de prendre aussi ceux envers qui il y a de forts soupçons.

extrait de l'article (qui cite une interview ds Bicidastrada.it ...) :

Il n’a fait aucun commentaire depuis que sa suspension a été annoncée par les autorités antidopage italiennes. Dans une interview accordée au site Bicidastrada.it, avant les Championnats du monde Esports 2023, Zanasca a expliqué comment sa sélection dans l’équipe nationale italienne signifiait qu’il faisait partie du groupe de contrôle antidopage.

« Jusqu’à la fin du mois, je dois me comporter comme un pilote professionnel : ADAMS, localisation et fenêtre de test de 60 minutes », a-t-il déclaré en février.

Le lien vers l'interview : www.bicidastrada.it/mondiale-esport-luca-zanasca/

et la traduction "merci google!" (amusant le passage sur le dopage!) :

La troisième édition de la Coupe du Monde Esport est prévue le samedi 18 février et notre équipe nationale alignera six athlètes (tous les noms ICI).
Notre équipe a remporté le Maillot Bleu grâce aux épreuves du Zwift Italian Challenge et aux sélections continentales comme dans le cas de Luca Zanasca (Team Comobike ASD).
L'ancien professionnel de Varese, 39 ans, immédiatement après avoir raccroché son vélo à la fin de la saison 2012, a fait les premiers pas de sa carrière professionnelle chez Assos où il occupe aujourd'hui le poste de Senior Manager of Development.
Essentiellement, Luca teste, développe et évalue des modifications, de nouveaux tissus et des solutions pour améliorer l'expérience du cycliste.

«J'ai de la chance – admet-il – car les tests sur le terrain sont une partie essentielle de mon travail».


La parabole de Zanasca est curieuse.
Il débute très jeune la course sur route et gravit toutes les catégories, devenant un Moins de 23 ans d'intérêt national. Puis le saut dans les rangs professionnels avec l'équipe Centri Della Calzatura-Partizan, une équipe Continentale affiliée en Serbie où il est resté trois saisons avant de rejoindre Team Wit. Quelques victoires et classements dans des compétitions internationales et la décision d'arrêter.

En 2014, il participe au Cape Epic (photo ci-dessous) en binôme avec l'ancien pro Daniele Nardello. Courses de VTT en tant qu'athlète d'élite et plusieurs courses Ötztaler réalisées en moins de huit heures (photo ci-dessous).
«Le Maillot Bleu a toujours été un rêve que j'ai poursuivi à plusieurs reprises en tant que U23. Cela me fait sourire de penser qu'aujourd'hui je porte ces couleurs pour une Coupe du Monde».



Tout a commencé à l’hiver 2019.
Luca cherche un moyen de passer le temps sur les rouleaux et atterrit donc sur Zwift. Les premières courses grâce à l'équipe Zwift Italie puis le Grand Prix en compagnie de Luca Vergallito (vainqueur de la Zwift Academy aujourd'hui à Alpecin Deceuninck), un circuit international de courses dédié aux équipes Elite esports.

– Comment vous préparez-vous pour la Coupe du Monde Esports ?
– Dans cette période, en plus des balades de mi-journée sur route ou VTT, j’essaie de faire le travail le plus explosif et de haute intensité en Z4 ou Z5. Progressions, sprints, répétitions, etc. Le samedi 18 je serai chez moi, dans mon garage, pour ne pas perdre mes habitudes et ma routine.

– Un programme d’entraînement et d’approche établi avec l’équipe nationale ?
– Non, pour le moment, tout est géré de manière indépendante.

– Quel roller interactif utilisez-vous ?
– Il y a sept modèles autorisés dans ce type de compétition en raison de tolérances. J'utilise l'Elite Justo (ICI notre test).

Vous êtes le seul Italien à vous être qualifié grâce aux sélections continentales. Comment c'était?
– Une expérience assez difficile. Le format était similaire à celui du prochain Championnat du Monde Esports : trois courses, moins de 15 minutes de temps de récupération entre une course et la suivante avec la circonstance aggravante qu'on partait à fond et terminait encore plus vite. Lors du dernier test sur circuit, j'ai réussi à m'échapper et j'ai ainsi décroché mon ticket pour le Championnat du Monde.

Y a-t-il du dopage dans le cyclisme esport ?
– Oui, il est possible de simuler des baskets connectées par exemple. C'est pourquoi ce que l'on appelle le « double enregistrement » est requis. Les données enregistrées par l'entraîneur sont superposées à celles enregistrées par le wattmètre. Grâce à cette double vérification, des anomalies peuvent apparaître. L'un des profils qualifiés a été éliminé en raison d'un écart évident entre les deux courbes.

– Et au-delà du dopage technologique ?
– À partir du lundi 13 et jusqu’à la fin du mois je devrai me comporter en tous points comme un cycliste professionnel. ADAMS, disponibilité, plage horaire de 60 minutes, etc.

– Il existe un monde réel à l’intérieur des « mondes Zwift ». Avez-vous également réussi à concrétiser les relations virtuelles ?
– Oui, avec les autres Italiens de temps en temps, nous roulons ensemble, nous sortons boire un verre, nous échangeons des points de vue et des opinions. La communauté n'est pas toujours et uniquement virtuelle : j'ai développé des amitiés et des contacts partout dans le monde.

– Vous êtes au sommet du cyclisme esport. Quel est votre avis sur cette discipline ?
– Parlons d’une curieuse opportunité. J'ai déjà donné comme on dit dans le jargon même si j'aurais aimé faire quelque chose de plus chez les pros. Je vis ces événements sereinement, sans anxiété particulière. Du plaisir avant tout.