MB Race

De retour aussi de cette MB Race ! Bravo à tous pour avoir déjà pris le départ !

De mon côté j’ai pu aller au bout du 140km, en 13h36 et 37ème scratch. Mes premiers points UCI Marathon Series au passage : même si c’est en grande partie dû aux conditions, si on m’avait dit ça il y a 4 ans quand j’ai commencé le vélo, ça m’aurait fait sourire. Ma 2ème arrivée au 140km après l’an dernier. A croire que la boue me réussit plus que le sec…

Je ferai un compte-rendu plus complet, mais en gros :
- Habillé avec manchettes et jambières sur la ligne de départ, coupe-vent dans le dos, j’ai trouvé cavalier d’en voir pas mal en court sans couche supplémentaire avec eux. Soit on n’avait pas vu la même météo, soit ils ont une autre sensibilité au froid, soit … y a un petit manque de réalisme de ce côté-là.
- J’ai choisi de partir un peu plus vite sur le début de course pour profiter de mon dossard prio et aborder la descente du Jaillet le mieux placé possible, tout en gardant en tête de ne pas me cramer pour la suite. Dans ces conditions-là, moins de monde est passé devant, plus tu gagnes de temps. Et heureusement, parce que même dans les 80/100 premiers c’était déjà bien dégueu.
- En prenant le départ je visais le 140km, donc sauf pépin mécanique ou physique, normalement le mental tient bon. Je suis loin d’avoir un gros moteur en comparaison à d’autres, mais je suis tenace. Si je pars avec un objectif je ne lâche pas.
- Sur le parcours du 100km, j’ai trouvé que ça roulait mieux, le terrain était plus dur en dessous et les pentes plus régulières. La descente sur Megève était par contre tout aussi casse-gueule que le reste dès qu’on partait en sous-bois.
- Sur le parcours du 140km, la montée vers Ban Rouge a été loooongue. Prendre quasi 1000m de D+ à ce moment-là de la course, ça use. Mais en fait ça roulait, c’était le pied par rapport à la suite : repasser par Bonjournal et la fin du 70km pour finir le 140km… A mon premier passage le matin c’était finalement presque propre ! Après 1200 VTT c’était un carnage ! J’ai bien cru que je n’arriverais pas à monter l’un des murs tellement ça glissait. Après environ 12h30/13h00 d’effort à ce moment-là, je commençais quand même à en avoir plein le c*l . Autant dire que j’ai rarement été aussi heureux de retrouver le bitume au-dessus de Combloux pour finir de descendre jusqu’à l’arrivée.
- Sur la partie commune du 70/140km, j’ai doublé une dizaine de participants qui luttaient pour finir le 70km. En finissant le 140km, il y avait encore des arrivées sur le 70. Eux ont dû passer une journée encore bien plus longue que moi !

Au niveau du matériel, je n’ai pas encore regardé dans le détail mais c’est clair que c’est une course qui use la mécanique. Bien content aussi d’avoir protégé le cadre au ClearProtect quand il était neuf en début de saison, vu comme le scotch est rayé. Quelques rayures en dehors des zones protégées, mais à priori pas grand-chose. C’est le cintre qui a été le plus poncé à cause de la plaque.

Après, pour ce qui est d’essayer de classer les courses par niveau de difficulté, à mon avis c’est peine perdue. Il faut juste savoir ce qu’on cherche. Il ne faut pas faire la MB Race pour trouver du single et des sentiers ludiques à foison. Pour autant je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il n’y a rien de technique. Encore une fois, toutes les difficultés prisent séparément passent « facile », mais c’est la répétition qui use. La lucidité en descente n’est pas non plus la même en début de course et après 120km. Et je pense aussi qu’à demander l’avis de la grande majorité des participants, ils trouveront les descentes déjà suffisamment exigeantes.

Place à la récup maintenant !

Llloic écrit:

J’ai choisi de partir un peu plus vite sur le début de course pour profiter de mon dossard prio et aborder la descente du Jaillet le mieux placé possible, tout en gardant en tête de ne pas me cramer pour la suite. Dans ces conditions-là, moins de monde est passé devant, plus tu gagnes de temps. Et heureusement, parce que même dans les 80/100 premiers c’était déjà bien dégueu.

Je me suis posé la question de cette stratégie au départ pour finalement décider de partir vraiment à la cool. Sur des durées aussi longues, je pars encore trop dans l'inconnu pour doser correctement mon effort au début.

Peio écrit:

La MB Race par rapport au Roc des Alpes Marathon c'est comment techniquement?
Le Roc des Alpes Marathon était mon premier marathon VTT.
J'ai de GROSSES déficiences sur le plan technique (j'ai galéré dans la deuxième longue des descente du Roc des Alpes Marathon).
Par contre les montées, bah je m'en suis bien sorti. J'ai un gros écart entre comment je monte et je descends... Je me suis pas dégoûté pour autant et j'ai pris du plaisir.

Au bout de 6 mois de VTT (enfin d'un mix route / VTT mais bien à dominante route, 45h de VTT depuis le 1/1/17), je dis que c'est un super sport, mais c'est pas simple:
sur le plan technique
sur l'aspect temps (prendre la bagnole, l'entretien)
sur l'aspect financier

Mais c'est tellement bon... après je resterai sur une dominante route par question de facilité

Alors Peio je suis exactement comme toi. Je sors le VTT début juin chaque année pour pas rouler sous la pluie. Avt c'est route. J'ai dit une bétise dans mon dernier post puisque j'ai fait le Roc des Alpes Marathon oû j'ai pris mon pied sauf ds la měme descente que toi. Je suis un bille techniquement. La MB Race c'est comme le Roc des Alpes Marathon sauf les montées qui cette année était plus raides avec plus de portage. Si le temps avait été ds la continuité du Ric tous le monde se serait régalé.
Pour info grâce à Strava et ces segments j'ai pu voir que par temps sec sur une partie technique je prends 5' sur les meilleurs sur 10' de descente (celle dont tu parles) et sur la MB R dans la merde sur la descente "technique" de la Giettaz je prends aussi 5' mais sur 12' pour les meilleurs.
Cette année la boue était présente sur beaucoup de montées sur la MB et certaines de ces montées étaient trop raides pour passer sur le vélo même en étant "pas mauvais" ( je fais 22 scratch au Roc Marathon). Au Roc, tout passait sur ke vélo facile en bosse sauf le petit coup de cul ds la forêt à la fin de la dernière grande montée.
Mais quand même....put....si j'ai galéré sur cette MB 2017.
Uu vrai VTTiste aurait vite compris d'où venait mon pb de dérailleur alors que j'ai été emběté pendant 40 bornes à cause de ma mauvaise capacité à évaluer un simple pb mécanique

Bravo Lloic!!
belle perf !! Urs dit la même chose sur le passage pris a la fin des 140km commun au 70km : un carnage!!

sinon :

oui tu es moi en version très bon ;)

Eric écrit:

Peio écrit:

La MB Race par rapport au Roc des Alpes Marathon c'est comment techniquement?
Le Roc des Alpes Marathon était mon premier marathon VTT.
J'ai de GROSSES déficiences sur le plan technique (j'ai galéré dans la deuxième longue des descente du Roc des Alpes Marathon).
Par contre les montées, bah je m'en suis bien sorti. J'ai un gros écart entre comment je monte et je descends... Je me suis pas dégoûté pour autant et j'ai pris du plaisir.

Au bout de 6 mois de VTT (enfin d'un mix route / VTT mais bien à dominante route, 45h de VTT depuis le 1/1/17), je dis que c'est un super sport, mais c'est pas simple:
sur le plan technique
sur l'aspect temps (prendre la bagnole, l'entretien)
sur l'aspect financier

Mais c'est tellement bon... après je resterai sur une dominante route par question de facilité

Alors Peio je suis exactement comme toi. Je sors le VTT début juin chaque année pour pas rouler sous la pluie. Avt c'est route. J'ai dit une bétise dans mon dernier post puisque j'ai fait le Roc des Alpes Marathon oû j'ai pris mon pied sauf ds la měme descente que toi. Je suis un bille techniquement. La MB Race c'est comme le Roc des Alpes Marathon sauf les montées qui cette année était plus raides avec plus de portage. Si le temps avait été ds la continuité du Ric tous le monde se serait régalé.
Pour info grâce à Strava et ces segments j'ai pu voir que par temps sec sur une partie technique je prends 5' sur les meilleurs sur 10' de descente (celle dont tu parles) et sur la MB R dans la merde sur la descente "technique" de la Giettaz je prends aussi 5' mais sur 12' pour les meilleurs.
Cette année la boue était présente sur beaucoup de montées sur la MB et certaines de ces montées étaient trop raides pour passer sur le vélo même en étant "pas mauvais" ( je fais 22 scratch au Roc Marathon). Au Roc, tout passait sur ke vélo facile en bosse sauf le petit coup de cul ds la forêt à la fin de la dernière grande montée.
Mais quand même....put....si j'ai galéré sur cette MB 2017.
Uu vrai VTTiste aurait vite compris d'où venait mon pb de dérailleur alors que j'ai été emběté pendant 40 bornes à cause de ma mauvaise capacité à évaluer un simple pb mécanique

Gros gros bravo Loïc. Impressionnant pour un "jeune" cycliste.

Peio écrit:

La MB Race par rapport au Roc des Alpes Marathon c'est comment techniquement?
Le Roc des Alpes Marathon était mon premier marathon VTT.
J'ai de GROSSES déficiences sur le plan technique (j'ai galéré dans la deuxième longue des descente du Roc des Alpes Marathon).
Par contre les montées, bah je m'en suis bien sorti. J'ai un gros écart entre comment je monte et je descends... Je me suis pas dégoûté pour autant et j'ai pris du plaisir.

Au bout de 6 mois de VTT (enfin d'un mix route / VTT mais bien à dominante route, 45h de VTT depuis le 1/1/17), je dis que c'est un super sport, mais c'est pas simple:
sur le plan technique
sur l'aspect temps (prendre la bagnole, l'entretien)
sur l'aspect financier

Mais c'est tellement bon... après je resterai sur une dominante route par question de facilité

Peio, on a le même profil et la même pratique Route/VTT je pense et le même niveau technique montée/descente en VTT.
Je fais principalement du route et j'aime bien faire du VTT aux beaux jours et me lancer sur des courses "VTT Marathon" (bon au final, seulement 1 par an :) ). Faut dire que niveau sport, je ne suis pas "exclusif" vélo. Selon les saisons, je fais pleins d'autres sports.
Eric aussi a ce profil mais c'est le Top Niveau qd même. ;)
Je n'ai jamais fait le Roc des Alpes mais les sentiers de ce côté des Aravis (Le Gd Bo/La CLusaz) je connais bien. La MB, je l'ai fait une fois y'a 2 ans sous le sec et la grosse chaleur.
Ce qui m'a marqué et la grosse diff que je vois, ce sont les montées qui sont plus longues et pentues du côté de la MB. Niveau descente sur la MB, le debut de celle du Jaillet, j'avoue avoir mis le pied à terre sur certaines zones mais pour le reste, même avec un niveau technique plutôt faible, ça passe. Enfin, sur le sec car sur du gras comme les 2 dernières éditions, c'est pas la même.
Pour le parcours du Roc Marathon de cette année, j'aurai été comme vous. J'aurai moyennement aimé la descente en sous bois sur St Jean de Sixt. ;)
Pour la pratique VTT de toute manière, il faut faire du route. Les grands noms du VTT font pas mal de route aussi. Et Eric est un bon exemple d'une pratique VTT sur épreuve marathon avec beaucoup de route avec grosse dominante vélotaf.
Après, il faut pratiquer la VTT pour l'aspect technique. Mais avec le tps, tu vas prendre goût à travailler la technique en descente. Perso, je me suis surpris à passer "facile" dans des coins où il y a quelques mois, je galèrais.
Par exemple, Alexis Genevier, Top Vététiste Français, qui a un gros niveau en descente, qui bosse à temps plein, qui vit sur les hauteurs d'Annecy et bien il fait essentiellement du route (vélotaf rallongé) et le VTT c'est pour la technique. Extrait :"J’aime aller dans les endroits qui ne sont pas roulés en VTT. Dans les montagnes un peu engagées. Je recherche vraiment les longs trails techniques, où il faut piloter. Je n’aime pas faire des circuits en fond de vallée avec des petites montées, des petites descentes et du plat. Ma sortie type c’est généralement une montée d’une heure et une descente de 15’. C’est pour ça que je fais pas mal de route pour bien compléter mon entraînement et travailler plus spécifiquement. Le VTT, c’est vraiment pour me faire plaisir, piloter, être dans la nature, tranquille et en prendre plein les yeux. Autour d’Annecy, on a ce qu’il faut. » (ITW dans mag Bike Juin).

De plus en plus d'enduristes et spécialistes de chantiers techniques possèdent un Velo électrique pour maximiser le temps passé en descente et remonter plus vite. Ce qui est cohérent quand on veut faire du spécifique technique

Vincent (Swed), on est pas mal à avoir la même pratique sportive, à savoir ski l'hiver ( peau, alpin et ofnd), et route / VTT l'été.

Je suis exactement comme toi, à savoir diversité des pratiques en fonction des saisons.
Peio, tu vas progresser en VTT, ça va aller vite.

En plus, sur les 7-8 courses que je vais faire cette année c'est à la fois courses en circuits FFC, marathons VTT et cyclosportives de montagne. Charly, Lebad et d'autres font aussi la même chose.
Et 60-70 % de mes KM c'est vélotaf Genève- Lausanne soit en route

Je n'ai jamais aimé le VTT sous la pluie, c'est clair et chez moi je n'en fais quasiment jamais. Comme en vélo de route ce que j'aime en VTT c'est les grandes bosses,( les parcours en Valais où je suis souvent ) et envoyer du km . Quand je remonte sur mon VTT c'est que les chemins sont secs.
Rentrer avec son vélo plein de m ....ça me gonfle, car c'est aussi un grosse perte de temps de nettoyage, entretien. Et avec ma femme qui roule comme moi ( VTT et route) plus les enfants, plus la gestion du boulot ....moins je passe de temps pour l'entretient des bikes, mieux je me porte
J'évite aussi en VTT à l'entraînement toutes les parties techniques ....mais je sais que ce n'est pas comme ça que je vais progresser d'autant plus à mon âge. En plus je commence à avoir des problèmes de vue
J'ai horreur de me sentir en danger, me dire que je vais peut être passer par dessus le vélo. Donc très rapidement je descends à pieds
Depuis que ma femme s'est cassée la main devant moi en VTT en descente l'année dernière, ça m'a encore plus freiné. Et pourtant chez les femmes elle envoie et maîtrise en descente ( plus vite que moi dans les parties techniques)
Samedi à la MB Race je ne suis pas tombé une fois C'était 0 prise de risque
C'est clair que je peux aller plus vite en descente mais pourquoi prendre un peu plus de risques ....? même si ça me coute sans doute la gagne dans ma caté
Mais c'est quand même pénible de se faire doubler et de sentir que "ça pousse au cul derrière" dans chaque descente ...ça me stresse quand même
Tant pis.
Sécurité avant tout. Même si je suis jaloux de voir les mecs descendre avec une telle agilité

Eric écrit:

C'est clair que je peux aller plus vite en descente mais pourquoi prendre un peu plus de risques ....?

Parce que ça met une put... de banane non? Enfin moi j'adore être en pleine forme et allumer en bosse mais j'adore encore plus aller taquiner les chronos en descente avec mon Epic, un peu un état d'esprit Nino Schurter (à 0,5% de son talent mais à 100% son état d'esprit ). Franchement, il y a aussi le rapport avec ton vélo qui compte, comprendre qu'on a des superbes machines qui encaissent sans souci et trouver les clés pour progresser, j'ai passé octobre/novembre/décembre dernier à ne faire aucune sortie sur route mais à faire que du technique/ludique, j'ai franchi un vrai step et quand j'ai repris le route en janvier, j'étais en pleine forme, hyper frais car je n'avais pas bachoté à vouloir entretenir la condition physique dans des météos usantes. Je montais/descendais avec le vtt sans me rentrer dedans doublé avec un peu de PPG et l'entretien fût idéal. Ce qui compte pour progresser en technique, c'est la répétition, il faut tenter parfois 10 fois/ 20 fois pour passer un truc dur, mais une fois que tu l'as passé, c'est intégré et tu peux passer à la limite suivante. Je sais que j'ai progressé dans les pentes très raides, dans les épingles. Mon prochain chantier de crosseux d'origine est de mieux maitriser les jumps, manual et bunny hop pour cet automne. Je suis obligé d'avoir une imagination débordante pour trouver des trucs chauds en ile de france, et quand je double en descente des locaux quand je vais dans les Alpes, je vous maudis j'habiterai dans le coin, je serai comme un taulard sortant de prison prêt à chavaucher n'importe quelle crête

Quickfluck écrit:

Eric écrit:

C'est clair que je peux aller plus vite en descente mais pourquoi prendre un peu plus de risques ....?

Parce que ça met une put... de banane non? Enfin moi j'adore être en pleine forme et allumer en bosse mais j'adore encore plus aller taquiner les chronos en descente avec mon Epic, un peu un état d'esprit Nino Schurter (à 0,5% de son talent mais à 100% son état d'esprit ). Franchement, il y a aussi le rapport avec ton vélo qui compte, comprendre qu'on a des superbes machines qui encaissent sans souci et trouver les clés pour progresser, j'ai passé octobre/novembre/décembre dernier à ne faire aucune sortie sur route mais à faire que du technique/ludique, j'ai franchi un vrai step et quand j'ai repris le route en janvier, j'étais en pleine forme, hyper frais car je n'avais pas bachoté à vouloir entretenir la condition physique dans des météos usantes. Je montais/descendais avec le vtt sans me rentrer dedans doublé avec un peu de PPG et l'entretien fût idéal. Ce qui compte pour progresser en technique, c'est la répétition, il faut tenter parfois 10 fois/ 20 fois pour passer un truc dur, mais une fois que tu l'as passé, c'est intégré et tu peux passer à la limite suivante. Je sais que j'ai progressé dans les pentes très raides, dans les épingles. Mon prochain chantier de crosseux d'origine est de mieux maitriser les jumps, manual et bunny hop pour cet automne. Je suis obligé d'avoir une imagination débordante pour trouver des trucs chauds en ile de france, et quand je double en descente des locaux quand je vais dans les Alpes, je vous maudis j'habiterai dans le coin, je serai comme un taulard sortant de prison prêt à chavaucher n'importe quelle crête

Merci pour les conseils. J'approuve , c'est clair.
Tu as clairement raison et ça doit être "bandant" quand tu doubles des mecs/locaux de mes espèce
Quand j'arrive à lâcher un peu, c'est clair que c'est super sympa comme sensation, faire corps avec sa machine, maîtriser la courbe ...
Bon comme je le dis plus haut, par rapport à la moyenne de VTTistes présents sur la MB Race je me débrouille pas trop mal quand même mais quand je me compare au mecs avec qui je grimpe bein c'est clair qu'en descente je suis loin. Eux ce sont de vrai polyvalents qui maîtrisent tout, même la mécnique en course .
Tu es sur Strava ?
Si oui tu me prends combien sur la descente de la Giettaz et sur la finale ?
Tu peux regarder mes temps si tu veux sur la course. Mon profil strava est ouvert ( pour mon nom tu regardes le 16 scratch du 70
Segment descente sur la Giettaz : 79 ème Qiuand Gadomski que j'ai doublé dans la montée m'a doublé ...j'ai halluciné par sa vitesse
www.strava.com/segments/15302238?filter=overall

Segment descente finale : 150 ème
www.strava.com/segments/9880336?filter=overall
Ca change de la montée
www.strava.com/segments/2407219?filter=overall

Juste comme ça tu as quel âge quickfluk ?

Charly42 écrit:

Juste comme ça tu as quel âge quickfluk ?

35 ans samedi, mais bon dès que tu me mets au guidon ou au volant d'un truc on tombe à 10 ans à peu près d'âge mental :) mon père courait en championnat de france moto sur circuit dans sa jeunesse, le grain vient de la je crois et je me refuse à passer le permis moto un jour pour mon espérance de vie

C'est pour ça qu'en plus d'être ancien skier de compétition, j'ai aussi mon permis moto avec 20 ans de 600 Transalp ...mais alors fallait voir l'usure du pneu arrière ...juste le milieu . J'ai toujours eu peur de pencher . C'était juste un moyen de locomotion. J'ai tout pour lâcher en VTT ( TS, passé de skieur, moto, routier ....) et je n'y arrive pas
La seule fois où je me suis cassé quelque chose j'étais à l'arrêt ....la moto m'est tombée dessus et hop une clavette Tu vois un peu le tableau.
Charly, je commence aussi à voir mon bien en descente ...put .d'âge ....
On est sur la pente descendante c'est le cas de le dire

Bon on en conclura que cette course divisera toujours ... et tant mieux!! il en faut pour tous, mais je reste dans l'idée que les traceurs, et bien il pourrais réflechir tout de même au moins pour les montées pour que ce ne soit pas un chantier à la moindre pluie!

Sinon, 35ans.... et bien j'ai attaqué la compet à 32... et j'ai progressé énormément en descente pendant 4/5ans mais , à un moment, le fait de ne pas avoir attaqué jeune, une famille, un job, çà te fais réfléchir, tu joues pas ta vie, c'est pas ton job, c'est ton plaisir...
Aller se casser un truc, ce blesser pour dire: j'ai progressé je suis passé (ou pas!!) et bien finalement tu t'en fou... encore plus quand la vie te rappel à un moment que tu n'es rien et que justement elle ne tiens à rien(désolé là mais quand tu passes à moins d'un fil d'y rester , certain du forum doivent se rappeler, tu réagis plus de la même manière)... prq aller chercher des risques en plus??

Alors oui il y a tjrs une marges de progrès mais bon à 42ans je suis pas vieux mais je ne cours plus après cela et je trove encore que parfois je débranche un peu trop!!
Mais tout cela est personnel...

Charly42 écrit:

je reste dans l'idée que les traceurs, et bien il pourrais réflechir tout de même au moins pour les montées pour que ce ne soit pas un chantier à la moindre pluie!

Je pense que c'est mission impossible dans ce coin vu la nature du terrain, d'autant plus s'il faut proposer un parcours de 140 bornes en évitant de repasser trop de fois au même endroit.

Je n'ai pas l'impression de prendre masse de risques, je ne surpilote pas. Au contraire la recherche de progrès s'effectue dans le sens de pouvoir aller un peu plus vite avec plus de certitudes.
Pour les temps en descente de la MB je ne les ai pas mais dans la première descente, je me suis retrouvé dans les bouchons, y'en avait partout et il a fallu attendre la fin pour pouvoir un peu avancer correctement, dans la dernière j'ai un de mes potes qui s'est pris un bon OTB dans la zone technique donc on a du s'arrêter 2/3 min. Après avec un montage double fast trak, c'était pas le jour à sortir des chronos de fou, ça savonnait à mort à l'avant sans crampons latéraux

Un truc où j'ai noté être complètement à la rue en descente lors de cette MB Race, ce sont les parties sur piste large.

Par exemple, sur la descente du Jaillet, j'étais plutôt à l'aise sur la partie en sous bois et dans le pré à vaches en étant serein avec les appuis malgré le terrain très gras. Par contre, arrivé sur le bas sur la piste large de couleur grise, j'étais au ralenti avec l'impression de ne pas pouvoir tenir le vélo sur le sol fuyant. Une horreur : là j'avais clairement l'impression de risquer la chute dès que je lâchais un peu les freins. Et grosso modo, ça me l'a fait sur toutes les parties un peu larges ou pourtant le sol donner l'impression de se tenir.